Coalition contre le terrorisme

M. Trump veut aussi consolider le leadership américain en élargissant la coalition contre le terrorisme et accroître le soutien au monde musulman.

Dans l'allocution prononcée au Sommet arabe islamo-américain à Riyad le 21 mai devant près de 50 dirigeants des 6 pays du Conseil de coopération du Golfe et d'autres pays musulmans, M. Trump a évoqué l'amitié entre les Etats-Unis et le monde musulman, disant que l'islam était « une des grandes religions du monde » et remarquant que le Moyen–Orient « devait de plus en plus être l'un des plus grands centres mondiaux pour le commerce et les opportunités ».

M. Trump a aussi souligné que « le sommet [allait] marquer le début de la fin pour ceux qui se livrent au terrorisme et répandent leur croyance funeste ». Il a appelé les nations islamiques à « se débarrasser du terrorisme et des extrémistes ». « Les pays musulmans doivent avoir la volonté d'endosser ce fardeau si nous devons vaincre le terrorisme et jeter son idéologie maléfique dans les oubliettes », a–t–il déclaré.

« L'Amérique ne va pas chercher à imposer son mode de vie aux autres, mais à tendre la main dans un esprit de coopération et de confiance », a–t–il aussi promis, disant clairement que les Etats–Unis et les pays du Moyen–Orient devaient coopérer pour lutter contre le terrorisme. Il faut d'abord que tous les pays participants refusent tout territoire aux terroristes, et qu'ils assèchent les fonds dont ces derniers peuvent disposer.

Si M. Trump a salué la contribution de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, des EAU et des autres alliés des Etats–Unis, il a accusé l'Iran d'« envenimer les conflits sectaires et le terrorisme depuis des décennies ».

M. Trump a par ailleurs annoncé deux plans d'action pour soutenir la coalition internationale sous l'égide des Etats–Unis contre le terrorisme. D'abord, l'ouverture d'un Centre mondial pour lutter contre l'idéologie extrémiste à Riyad. Le contrat de défense Etats–Unis–Arabie saoudite qui vient d'être signé entre dans le cadre du programme de défense décennal de l'Arabie saoudite pour que le pays joue un rôle de leader au sein des pays arabes. Ensuite, la création du Centre de ciblage du financement du terrorisme, coprésidé par les deux pays, auquel adhèrent les pays du Conseil de coopération du Golfe.

Renforcer les liens avec Israël

M. Trump a renforcé le partenariat entre les Etats–Unis et Israël lors de la seconde étape de sa tournée, à Jérusalem. Il est devenu le premier président américain en exercice à se rendre au Mur des Lamentations.

Lors de sa rencontre avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a déclaré que sous son administration, les Etats–Unis étaient aux côtés d'Israël, les deux parties devant travailler ensemble pour maintenir la sécurité régionale, faire en sorte que l'Iran ne puisse accéder au nucléaire et promouvoir la paix entre Israël et la Palestine.

A Bethlehem, en Cisjordanie, M. Trump a rencontré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, demandant aux leaders palestiniens de prendre des mesures productives pour parvenir à la paix. Des propos que M. Abbas a réfutés, disant qu'un traité de paix devait être basé sur la reconnaissance de la Palestine en tant qu'Etat indépendant. Il est donc clair que sur ce sujet, M. Trump n'a pas encore élaboré une solution à la fois acceptable et pratique.