法语词典:
中文 English Deutsch 日本語 Chinafrique
Suivez-nous sur
  • descriptiondescription
Accueil Chine Monde Economie Culture Environnement Documents
Accueil >> Chine

Tous pour un ou un pour tous ?

Hu Biliang  ·  2018-06-13  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: initiative des Nouvelles routes de la Soie; UE; Chine

Le journal allemand Handelsblatt a rapporté en avril que les ambassadeurs en Chine de 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) avaient rédigé un rapport critiquant l’initiative des Nouvelles routes de la Soie, disant qu’elle divisait l’UE et remodelait la mondialisation pour qu’elle corresponde aux intérêts nationaux de la Chine.

Ce concept de développement à grande échelle ayant été proposé il y a seulement cinq ans, et une grande partie des travaux de construction concernés n’en étant encore qu’à leurs débuts, il n’est guère surprenant que les opinions et points de vue abondent. 

Une série de projets d’investissements et de construction impliquant des infrastructures et l’énergie ont déjà été lancés avec des institutions financières telles que le Fonds de la route de la Soie, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) et la Nouvelle banque de développement (NBD), qui ont pu être réalisés grâce à la coopération internationale. La Chine a également tenté de mettre en commun la sagesse internationale et d’accroître la compréhension globale vis-à-vis de l’initiative des Nouvelles routes de la Soie en organisant des programmes d’échanges mutuels, y compris le Forum « Ceinture et route » pour la coopération internationale l’année dernière. 

Pourtant, en dépit de ces efforts, la compréhension internationale vis-à-vis de l’initiative reste insuffisante et les raisons qui la justifient méritent d’être prises en considération.  

Qui en bénéficie ? 

Une opinion répandue parmi les sceptiques est que les entreprises chinoises monopolisent les projets, alors que peu d’entreprises étrangères ont les mêmes opportunités. Certains ont prétendu que c’était le résultat d’un traitement préférentiel dans l’attribution des marchés publics. Cependant, selon cette logique, si cette initiative – une feuille de route pour le développement international – servait uniquement les intérêts de la Chine, elle serait mal soutenue et non viable, finissant par nuire aux intérêts des entreprises chinoises qui investissent et finalement de la Chine elle-même… 

Alors pourquoi une telle impression a-t-elle cours en dépit de son absence de logique ? 

Au stade initial de cette initiative, il s’agit surtout de grands projets d’infrastructures qui nécessitent de lourds investissements et un long processus de construction, à haut risque et avec un rendement minimal à court terme. La Chine avait l’intention d’apporter une collaboration internationale à de tels projets, mais peu de pays ou d’entreprises étrangères étaient disposés à s’impliquer dans ces phases liminaires ou à partager les risques avec leurs homologues chinois. 

Certaines entreprises d’Etat chinoises n’ont donc eu d’autre choix que de poursuivre seules. Une fois le plus gros du travail achevé, la situation des investissements des pays concernés s’en trouvera considérablement améliorée et les risques considérablement réduits. A ce stade, nous verrons probablement de plus en plus d’investissements provenant de sources diversifiées qui choisiront de devenir actifs dans des projets le long des routes de la Soie.   

Certains prétendent que l’initiative des Nouvelles routes de la Soie donne à la Chine un accès commode aux matières premières. Il n’y a rien de fondamentalement faux dans cette affirmation, et il n’y a rien de mal à négocier des matières premières le long des routes de la soie selon les règles du commerce international. Cet échange de biens répond non seulement à la demande en Chine, mais contribue également de manière significative au développement économique des pays exportateurs. Toutes ces pratiques commerciales sont conformes aux règles du commerce international et reposent sur des avantages mutuels sans coercition.   

Il est également vrai que le développement de l’initiative peut contribuer à réduire la capacité excédentaire de la Chine. Certaines entreprises chinoises déplacent des capacités de production vers ces pays – réduisant la capacité excédentaire de la Chine, mais en même temps, et peut-être plus important encore, en favorisant l’industrialisation de ces pays partenaires. Par exemple, en Chine, la capacité de production excédentaire existe dans les secteurs de l’acier, du ciment et du verre plat, mais ces matériaux sont très demandés par les pays en développement qui cherchent à construire rapidement leurs infrastructures. Par conséquent, la coopération internationale en matière de capacités de la Chine est un arrangement mutuellement bénéfique par sa conception.   

123>
Liens:
Xinhuanet CCTVfr China Tibet Online Le Quotidien du Peuple Radio Chine Internationale
Ambassade de Chine en France Ambassade de France en Chine French.china.org.cn La Chine au Présent
La Chine Pictorial Traduction en ligne

24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


京ICP备08005356号 京公网安备110102005860号