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L'eau : source de vie

Derrick Silimina  ·  2021-02-26  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: Zambie; développement écologique

La Zambie prend des mesures pour protéger ses ressources en eau et assurer son développement écologique.

Le fleuve Zambèze

En Afrique, de nombreux sites naturels se caractérisent par une richesse en termes de masses d’eau douce et représentent un grand potentiel pour relancer le développement socio-économique du continent.

En Zambie, les ressources en eau sont à la base de presque tous les aspects de la vie. Les grands fleuves (Zambèze, Chambeshi, Kafue, Luangwa, etc.) et les nombreux lacs (Kariba, Itezhi-tezhi, etc.) sont autant de cours d’eau essentiels à la préservation de la faune, de la vie humaine et de la biodiversité.

Source de subsistance

Les ressources en eau zambiennes sont vitales à plusieurs niveaux (développement industriel, assainissement, gestion des déchets, etc.).

La pêche est un secteur d’activité important et constitue l’une des sources de revenus de la plupart des riverains des grands fleuves.

« Il s’agit de notre unique source de revenus ici sans laquelle nous ne pourrions pas subvenir aux besoins de nos familles », explique Memory Simushi, 32 ans, poissonnière dans le district de Mongu (ouest de la Zambie) depuis 2018.

Le matin vers 3 heures, alors que tout le monde dort encore à points fermés, Mme Simushi et d’autres poissonnières du coin se rendent à la plaine du Barotse pour acheter du poisson frais aux pêcheurs du Zambèze.

Elles font courageusement le trajet à pied (deux heures de marche) dans l’obscurité. Les poissons qu’elles espèrent acheter sont connus sous le nom de litapi en dialecte local. Elles les revendront sur le marché aux poissons de Mongu. Les recettes obtenues représentent une source de revenus non négligeable : ce poisson se vend comme des petits pains à 400 K (20 dollars) le seau.

Selon le ministère de la Pêche et de l’Élevage, le secteur de la pêche contribue à hauteur de 3,2 % au PIB de la Zambie et se chiffre à plus de 70 000 tonnes de poisson par an.

Des études ont également indiqué que les moyens de subsistance basés sur la pêche sont importants pour les ménages (sécurité alimentaire et économique, autonomisation), la société (services et identité culturels) et l’environnement (écologie et biodiversité).

D’autre part, la plaine du haut Barotse, connue pour ses inondations annuelles, font toujours la fierté des pêcheurs en prévision d’une pêche abondante.

Protection des cours d’eau

Le maintien du libre écoulement des rivières et leur protection sont d’une importance capitale pour l’avenir de l’homme et de la nature. C’est pourquoi la Zambie a très tôt pris des mesures qui favorisent la conservation de la faune et de la flore du pays.

La stratégie nationale de conservation a en effet été formulée en 1985, fournissant une base solide de gestion environnementale, aboutissant à la promulgation de la loi n°12 de 1990 sur la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution. L’Agence zambienne de gestion de l’environnement (ZEMA) a été ensuite créée en tant qu’organe statutaire chargé de réglementer l’eau, la gestion de l’environnement et la lutte contre la pollution.

En 1999, la première stratégie et le premier plan d’action national sur la biodiversité (NBSAP) ont été formulés pour répondre aux nouveaux défis et s’aligner sur les cadres mondiaux, notamment le plan stratégique sur la biodiversité de 2011 à 2020 et ses objectifs Aichi, selon le ministère des Terres, des Ressources naturelles et de la Protection de l’environnement.

La deuxième NBSAP zambienne a cherché à se conformer aux cadres internationaux, comme les Objectifs de développement durable, la Convention sur la diversité biologique, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ainsi que les protocoles régionaux de la CDAA sur la faune et la flore sauvages, l’eau, la pêche, la foresterie et la biosécurité.

Cependant, de récentes enquêtes menées par la ZEMA dans la province de Copperbelt ont révélé que les cours d’eau les plus touchés et présentant des niveaux de pollution élevés étaient des affluents de la rivière Kafue, se jetant à son tour dans le fleuve Zambèze, avec pour principaux polluants le cuivre, le cobalt et le fer.

« Ces polluants ont eu des effets néfastes sur ces cours d’eau, entraînant l’envasement des lits, des modifications de la chimie de l’eau et un impact sur la vie aquatique, nuisant également à la population », a déclaré Lloyd Kaziya, ancien ministre du Développement de l’eau, de l’Assainissement et de l’Environnement, dans une déclaration ministérielle sur la pollution des sources d’eau due aux activités minières dans le nord-ouest de la Zambie.

La ZEMA a donc lancé des enquêtes et augmenté les contrôles afin de garantir le respect des normes nationales en matière d’émissions dans l’eau et dans l’air pour protéger la vie aquatique et l’environnement.

La préoccupation mondiale quant à la protection de l’environnement et des cours d’eau se justifie du fait que les cours d’eau transfrontaliers continuent de couler au-delà des frontières nationales.

Dans la région de l’Afrique australe, huit pays (Angola, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Zambie, Tanzanie, Malawi et Mozambique) se partagent le bassin du Zambèze, le 4e plus grand d’Afrique. Sa source se situe en Zambie et environ 30 millions de riverains y vivent. Le principal canal du fleuve forme les frontières de la Zambie avec le Zimbabwe et le Botswana avant de se jeter dans l’océan au Mozambique.

Au niveau local, l’ONG Wildlife and Environmental Conservation Society of Zambia a lancé un projet de conservation et de gestion des forêts dans les collines de Mafinga (nord de la Zambie). Le projet a permis de former une soixantaine de personnes issues de trois villages composés pour la plupart d’éleveurs traditionnels qui agissent comme gardiens de la biodiversité. Ces habitants jouent également un rôle essentiel dans la préservation du cours supérieur de la rivière Luangwa.

Coopération verte

La Chine et la Zambie cherchent à explorer des moyens innovants pour promouvoir la conservation de la biodiversité dans un contexte de menaces croissantes liées au comportement humain et au changement climatique.

Récemment, Li Jie, ambassadeur chinois en Zambie, a fait part de ses réflexions à Kampamba Mulenga, ministre zambienne de la Pêche et du Bétail, et a appelé les deux nations à adhérer au principe du respect mutuel et d’une coopération gagnant-gagnant.

M. Li a affirmé que la Zambie bénéficiait d’excellentes conditions naturelles, avec une grande richesse en ressources d’eau douce et en fourrage et un grand potentiel quant au développement de la pisciculture et de l’élevage.

« La Chine est tout à fait disposée à collaborer avec la Zambie pour mettre pleinement en œuvre les objectifs du sommet de Beijing du FCSA et promouvoir une coopération pratique dans tous les domaines », a-t-il ajouté.

Mme Mulenga a exprimé sa sincère gratitude à la partie chinoise pour le soutien et l’assistance à long terme qu’elle apporte au développement économique et social de la Zambie et aux moyens de subsistance de sa population, ajoutant qu’elle s’attend à ce que davantage d’entreprises chinoises s’implantent en Zambie et y apportent des technologies de pointe.

 

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