Cinq lettres pour désigner une alternative aux économies occidentales : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine rejoints par l’Afrique du Sud, représentent 43 % de la population mondiale et 23 % du produit mondial brut.

Sans existence juridique propre le groupe s’est réuni pour la première fois en 2009 pour afficher ses objectifs: « Les économies émergentes et en développement doivent avoir une plus grande voix et une plus grande représentation dans les institutions financières internationales. Nous pensons également qu’il existe un besoin fort pour un système monétaire international stable, prévisible et plus diversifié. »

Faute de pouvoir réformer les institutions internationales, les BRICS veulent donc lancer une nouvelle forme de gouvernance mondiale :

1) En 2013 ils assument conjointement leur opposition aux sanctions préconisées par les Etats-Unis contre le projet nucléaire Iranien.

« Nous pensons qu’il n’y a pas d’alternative à une solution négociée à la question iranienne. Nous sommes préoccupés par les menaces d’actions militaires ainsi que les sanctions unilatérales. »

2) En 2015, au terme du 7e Sommet des BRICS, le lancement d’une Nouvelle banque de développement est annoncé. Alternative directe au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, cette banque a pour but de soutenir des projets d’infrastructure en prenant en compte l’impact sur l’environnement.

Cette année, le sommet des BRICS se tiendra à Xiamen, dans le sud-est de la Chine, et aura comme thème « Un partenariat plus fort pour un futur plus brillant.»