Quel est l'obstacle majeur rencontré dans le renforcement de la coopération dans l'éducation entre la Chine et l'ASEAN ? Comment intégrer le système éducatif des deux côtés ?

Je ne vois pas d'obstacle car je voudrais souligner l'importance de la coopération. Il n'y a pas de limite à la coopération.

C'est dans le nouveau Plan d'action ASEAN–Chine (2017–2020) que nous voudrions voir une coopération plus forte et plus vigoureuse dans l'éducation professionnelle, les échanges culturels et le leadership des jeunes.

Il ne s'agit pas d'intégrer le système de l'ASEAN avec la Chine. Je préfère utiliser les termes de « renforcement » et de « relèvement » de la coopération. L'ASEAN compte 10 Etats membres et la Chine est un partenaire de dialogue fort de l'ASEAN. Nous voudrions continuer à relever cette coopération et réfléchir aux possibilités de collaboration, en termes de mobilité des étudiants et de reconnaissance des diplômes par exemple.

Si nous pouvons relever notre coopération dans ce sens, je pense que nous verrons des progrès significatifs dans le domaine de la connectivité entre les personnes par le biais de l'éducation et de la mobilité.

Quand vous encouragez la mobilité des étudiants, il en résulte que ces étudiants peuvent se connaître, apprendre mutuellement de leur culture et développer un sentiment de respect et d'appréciation. Je pense que cela est ce qui stimule, pour les pays de l'ASEAN, ce que nous appelons l'identité de l'ASEAN.

La question est de savoir comment accroître le nombre d'étudiants des pays de l'ASEAN en Chine. Il doit y avoir des conditions, comme la reconnaissance mutuelle des diplômes, le transfert des crédits et un cadre de qualification.