Vous avez étudié dans les meilleures universités américaines. Beaucoup dans les pays en développement se tournent vers l'éducation aux Etats–Unis ou en Occident en général. Durant ce voyage, vous avez conduit une délégation en Chine, toujours un pays en développement. Pouvez–vous nous dire pourquoi ? Qu'est–ce que la Chine peut offrir aux étudiants de l'ASEAN et vice–versa.

L'objectif de ma visite ici, à la tête de la délégation de l'ASEAN, est la continuation du dialogue que nous avons mené lors de la 9e Semaine de la coopération Chine–ASEAN dans l'éducation à Guiyang (chef–lieu de la province du Guizhou, dans le sud–ouest de la Chine) l'an passé. Lors de la conférence, nous avons adopté un communiqué conjoint pour développer un plan d'action conjoint pour l'éducation. Cette visite est la poursuite des efforts dans ce sens.

La Chine a beaucoup à offrir à l'ASEAN. On m'a dit ce matin que l'Université de Beijing avait 440 étudiants des pays de l'ASEAN juste pour cette année. Nous avons tant d'étudiants de l'ASEAN dans la meilleure université chinoise ! Et le nombre des étudiants chinois dans certains pays de l'ASEAN est assez révélateur et c'est un développement positif.

Ce que nous avons appris du système chinois, c'est sa réforme dans l'éducation. Le curriculum met l'accent non seulement sur les études en profondeur mais aussi sur une approche multidisciplinaire. Les étudiants doivent pouvoir faire des connexions entre les différentes disciplines.

L'élément le plus fondamental que j'ai sans doute appris du système chinois, c'est l'importance pour les étudiants d'apprendre sur la mondialisation. Que se passe–t–il dans le monde ? Quel est l'environnement global ? C'est ce qui attire beaucoup d'étudiants des pays de l'ASEAN en Chine, en plus de la proximité géographique, des similarités culturelles et linguistiques et de l'affinité entre les gens. Alors, oui, de ce point de vue, la Chine a beaucoup à offrir.