Un opposant à la guerre se tient derrière le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lors de l'audition de ce dernier sur le dossier syrien par la Chambre des représentants, le 4 septembre 2013. A cette audition, Kerry et le secrétaire à la défense Chuck Hagel justifient le plan du président Barack Obama concernant une attaque punitive en Syrie, après la possible utilisation d'armes chimiques par l'armée gouvernementale syrienne.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné mercredi les propos du secrétaire d'État américain John Kerry, qui avait averti qu'il serait difficile de maintenir l'union de la Syrie si l'arrêt des hostilités échouait, selon l'agence de presse étatique syrienne SANA. 

"Les propos de M. Kerry sont contraires à la réalité et visent à tromper le public pour dissimuler la responsabilité de son pays dans les crimes commis en Syrie", a déclaré le ministère dans un communiqué. 

"Les États-Unis et leurs alliés et leurs instruments dans la région sont tous responsables de l'apparition et de la poursuite de la crise en Syrie, en soutenant le terrorisme", a ajouté le ministère. 

La veille, M. Kerry avait déclaré que si on ne parvenait pas à mettre en place une transition politique vers un nouveau gouvernement pour remplacer l'administration syrienne actuelle, il y aurait d'autres options, faisant référence à un plan B des États-Unis, qu'il n'a pas défini et qui pourrait comprendre une intervention militaire. 

Moscou a déclaré n'avoir aucune idée de ce que pourrait être le plan B des États-Unis. 

La Russie et les États-Unis ont convenu de mettre en œuvre une cessation des hostilités à partir du 27 février. 

Toutes les parties impliquées dans le conflit en Syrie doivent indiquer à la Russie ou aux États-Unis leur acceptation des conditions d'arrêt des hostilités, et leur engagement à respecter ces conditions, au plus tard à midi heure de Damas (10h00 GMT) le 27 février, selon un communiqué conjoint publié par le département d'État américain. 

Dans un appel téléphonique mercredi, le président syrien Bachar al-Assad a assuré à son homologue russe Vladimir Poutine, dans une conversation téléphonique, que son administration respecterait la cessation des hostilités comme prévu par la Russie et les États-Unis, selon SANA. 

Les deux présidents ont également convenu de la nécessité de poursuivre la guerre contre les groupes désignés comme terroristes tels que l'État islamique (EI) et le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda, deux mouvements qui ont été exclus du plan de cessez-le-feu car ils ont été désignés comme groupes terroristes par l'ONU. 

Source: Xinhua