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Des éclaircies dans l'horizon économique

Charles Onunaiju  ·  2021-08-26  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: coopération; Chine; Afrique

La coopération sino-africaine s’engage plus que jamais pour libérer son potentiel dans le contexte actuel.

En tant que partenaires commerciaux et au nom de l’amitié qui les unit, la Chine et l’Afrique résistent à l’épreuve du temps face à la pandémie de COVID-19 ayant touché toute la planète l’année dernière et qui continue de sévir à l’échelle mondiale.

Défis et enjeux

Selon les rapports de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, le flux d’investissements étrangers en Afrique a diminué de 15,5 % en 2020 en raison de l’impact de la COVID-19. Cependant, les investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint 2,96 milliards de dollars en 2020 malgré la crise sanitaire, d’après les données du ministère chinois du Commerce. Ces nouveaux investissements ont été répartis dans 47 pays du continent. De même, les investissements ont augmenté de plus de 10 % dans 19 pays d’Afrique, surtout dans les secteurs des services techniques, du transport, de l’entreposage, des services postaux, des réparations, de la santé et de l’action sociale et dans d’autres secteurs de services, avec des investissements augmentant de plus de 100 %.

Selon le rapport sur les investissements chinois en Afrique, Market Power and the Role of the Private Sector, publié par le Conseil d’Affaires Chine-Afrique (CABC), le stock d’investissements directs de la Chine en Afrique en 2020 n’a pas été inférieur à 56 milliards de dollars.

La tenue de la deuxième Exposition économique et commerciale sino-africaine (EECSA) au Hunan en septembre est un autre exemple de mise en pratique du partenariat Chine-Afrique et de sa résilience, même dans le contexte sanitaire actuel.

Bien qu’elle ait partiellement affecté plusieurs niveaux de la coopération sino-africaine couvrant les domaines économique, culturel et politique, la pandémie a ouvert de nouvelles perspectives pour la conduite des échanges. Elle a fortement bouleversé les contacts humains et cette contrainte s’est finalement transformée en opportunité pour l’économie numérique et l’e-commerce, se développant à vitesse grand V.

Les vidéo-conférences ont permis de ne pas suspendre les échanges fructueux entre la Chine et l’Afrique. Des réunions de haut niveau entre les hauts dirigeants chinois et africains ont pu ainsi être organisées en ligne avec succès, notamment en matière de lutte contre la pandémie. Le sauvetage des économies dévastées par la pandémie a été et est encore à l’heure actuelle un autre point de discussion stratégique dans la coopération Chine-Afrique.

L’EECSA constitue une véritable plateforme dédiée au continent africain. L’objectif sera de redynamiser les économies des pays africains et de relancer le secteur clé de l’agriculture en explorant les possibilités offertes par l’immense et vaste marché chinois. Les opportunités du marché africain, en particulier pour les investisseurs chinois, seront à nouveau mises en avant lors de l’événement pour tenter de combler le manque d’investissement et d’échange avec le continent.

L’énorme marché intérieur chinois, dont la vitalité est considérablement renforcée par le paradigme de la « double circulation », jouera un rôle clé dans les nombreuses initiatives de promotion des produits africains.

Une reprise économique prometteuse

L’EECSA servira de passerelle directe visant à faciliter la reprise économique à travers les échanges entre l’Afrique et la Chine, notamment pour les pays africains dont les économies ont été durement touchées par la pandémie. La détermination de la Chine à maintenir l’événement malgré la résurgence récente de cas de COVID-19 en dit long sur le partenariat sino-africain. La détermination commune de mettre tout en œuvre en faveur des bénéfices mutuels et les résultats gagnant-gagnant devrait avoir raison des bouleversements malheureux et inattendus engendrés par le virus.

Mise à l’épreuve par la pandémie de COVID-19, la coopération sino-africaine est devenue un pilier solide pour garantir le multilatéralisme. Elle a su se maintenir et faire preuve d’adaptabilité pour répondre aux perturbations inédites de l’ordre international qui peuvent se produire de temps à autre dans l’histoire.

Les économies africaines ont été durement touchées par la pandémie et s’attacheront à tirer parti des opportunités offertes par l’EECSA pour se redresser et retrouver un rythme de croissance régulier.

D’ores et déjà, le cadre de coopération internationale de l’initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) a créé un environnement propice à l’industrialisation et à la modernisation de l’Afrique en comblant les déficits en infrastructures stratégiques, comme la connectivité et les réseaux. En janvier, l’Afrique comptait le plus grand nombre de pays ayant signé des accords de coopération avec la Chine dans le cadre de l’ICR par rapport aux autres régions du monde avec un total de 46 pays africains.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), négociée au cours des six dernières années, est entrée en vigueur début 2021. Il s’agit à la fois d’un marché et d’une zone de traitement des exportations. Son dynamisme et sa capacité à répondre aux attentes dépendront en partie de l’intensité des échanges commerciaux et économiques avec la Chine. La confiance politique mutuelle qui existe entre les pays africains et la Chine permet de mettre de côté idéologies et politiques interférant de manière néfaste dans les échanges économiques.

L’EECSA précèdera la huitième conférence ministérielle du FCSA qui se tiendra à Dakar, au Sénégal, et qui devrait se concentrer principalement sur l’impératif de la reprise économique et la sécurisation des moyens vitaux de subsistance dans l’après-COVID-19.

L’EECSA sera l’occasion de tester sur un plan pratique et d’évaluer le potentiel de reprise et les perspectives de trajectoires de croissance stables et régulières dans les années à venir.

Les pays du continent africain devront s’efforcer de saisir les opportunités les plus viables et se démarquant par leur unicité, non seulement pour pouvoir justifier de leurs efforts dans le redressement post-pandémique, mais aussi pour se positionner dans la chaîne de valeur économique mondiale en tirant parti de l’énorme marché chinois et en répondant aux attentes des investisseurs en quête d’un marché sécurisé et offrant le meilleur retour sur investissement.

Forte de l’abondance de sa main d’œuvre relativement bon marché, d’une adaptabilité technologique et une politique exempte de différends idéologiques, l’Afrique est considérée par la Chine comme étant une destination d’investissement convaincante et un marché prometteur, jouant sur la complémentarité des deux parties. Son marché viable de plus de 1,3 milliard de personnes et l’urbanisation croissante du contient renforcent cette tendance.

L’EECSA, bien que vitale et existentielle, ne représente que la partie émergée de l’iceberg concernant les opportunités que la Chine et l’Afrique s’offrent mutuellement.

L’auteur est directeur du Centre d’études sur la Chine à Abuja, au Nigeria.

Pour vos commentaires : liuwei@chinafrica.cn

 

 
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