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Des perspectives optimistes |
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Zhou Xiaoyan · 2017-07-26 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: économie chinoise; croissance |
Priorités de la réforme
M Xu a suggéré que la Chine devait poursuivre sa politique fiscale proactive et sa politique monétaire prudente pendant le second semestre de 2017, les rendant plus souples et plus pertinentes. « Lorsque la croissance est stable, la Chine doit promouvoir la réforme structurelle du côté de l'offre à travers l’élimination des entreprises peu performantes selon les règles du marché et la loi, l’accélération l'ajustement structurel dans le secteur agricole, la revitalisation de l'économie réelle et la promotion du développement stable et sain du marché immobilier », a-t-il dit.
Il faudra réaliser des percées dans des domaines clés tels que la réforme des entreprises publiques, les systèmes fiscaux et financiers, ainsi que les programmes d'assurance–vieillesse.
M. Bi a souligné que la Chine est toujours confrontée à un environnement externe compliqué, y compris de nouveaux ajustements sur les marchés financiers mondiaux, la pression à la dépréciation du renminbi, les risques de fuites de capitaux et l’aggravation du protectionnisme commercial mondial.« La Chine doit suivre sa propre voie de réforme et d'ouverture, promouvoir sans cesse la coopération avec les pays le long des Nouvelles routes de la soie et approfondir la coopération économique multilatérale », a-t-il suggéré.
M. Xu a indiqué que des obstacles institutionnels empêchent la libération du potentiel de consommation de la population. Selon le BNS, au cours du premier semestre, les dépenses par habitant ont augmenté de 6,1 % (en prenant en compte l’inflation), un chiffre inférieur à l'augmentation du revenu par habitant de 7,3 %. Evoquant cette croissance des dépenses plus lente que celle du revenu, M. Xu a énuméré trois facteurs qui entravent la consommation : d'abord, le prix des logements qui montent en flèche et accaparent une grande partie du revenu disponible des ménages ; ensuite, la protection sociale insuffisante qui diminue le sentiment de sécurité et le désir de consommer ; enfin, le crédit à la consommation est sous-développé.
Après un marasme depuis près de deux ans, le gouvernement chinois a commencé à déstocker de nombreux logements en 2015. Le résultat a été une forte hausse des prix de l’immobilier dans les grandes et moyennes villes. Pour la freiner, de nombreux gouvernements locaux ont commencé à resserrer leurs politiques d’acquisition à partir d'octobre 2016. Mais, dans l'intervalle, certaines petites villes, notamment dans les régions sous-développées du centre et de l’ouest, ont encore un stock important d’invendus. « L'emplacement est le facteur le plus important sur le marché immobilier. Selon les règles du marché, les consommateurs et les promoteurs immobiliers préfèrent investir dans des projets dans les grandes villes, un marché immobilier polarisé entre les grandes villes et les petites communes est donc inévitable », a expliqué M. Bi. « Si les petites villes pouvaient créer davantage d'emplois via le développement industriel et la fourniture de meilleurs services publics, la pression sur les grandes et moyennes villes serait atténuée. Mais c’est un processus à long terme », a-t-il conclu.
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