27 provinces de Chine ont annoncé leurs chiffres de croissance pour l'année 2016 au cours de leurs deux sessions parlementaires locales, réunies pour discuter des priorités de la nouvelle année.

La région autonome du Tibet dans le sud-ouest de la Chine a joué un rôle de premier plan avec une croissance de son PIB de 11,5 %, suivie par la municipalité de Chongqing avec un taux de croissance de 10,7 % et la province du Guizhou avec 10,5 %.

Avec des revenus en hausse de 4,5 %, la province du Shanxi, dans le nord de la Chine, est celle qui a connu la plus faible croissance en 2016.

Le Heilongjiang, dans le nord-est du pays, et la municipalité de Shanghai occupent avec le Shanxi les derniers rangs du classement, avec une croissance de 6,1 % et de 6,7 % respectivement.

Samedi 21 janvier, 28 administrations provinciales avaient commencé leurs deux sessions parlementaires. La seule province ayant convoqué ses représentants sans avoir annoncé son taux de croissance sur l'année 2016 était la province de Liaoning, dans le nord-est de la Chine. Le gouverneur du Liaoning Chen Qiufa a admis le 17 janvier que certains résultats financiers avaient été falsifiés entre 2011 et 2014.

La Chine a enregistré une croissance de 6,7 % en 2016, a annoncé le Bureau national des statistiques vendredi 20 janvier, réalisant ainsi l'objectif du gouvernement, qui était d'obtenir une croissance entre 6,5 et 7 %.

« Les résultats économiques de la Chine ont été bons en 2016. Les perspectives sont celles d'une économie nationale stable avec des signes d'amélioration », a déclaré Xu Hongcai, économiste en chef adjoint du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux. Il a noté que l'économie avait connu un rebond au quatrième trimestre.

La Chine a réalisé une croissance de 6,7 % au cours des trois premiers trimestres de l'année, et de 6,8 % au quatrième trimestre.

M. Xu a estimé cependant que le dynamisme des derniers mois pourrait ne pas durer, car le secteur de l'investissement manque encore de vigueur, et l'ajustement structurel se poursuit.

Il a estimé que le PIB pourrait croître de 6,5 à 6,7 % en 2017.

« Il n'y aura pas de changements radicaux », a-t-il estimé.