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Poursuite du développement global |
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Kou Liyan · 2017-10-11 · Source: La Chine au présent | |
Mots-clés: développement global; PCC |
S'attaquer au problème à partir de quatre aspects
Comme la « pauvreté » au sens large affecte divers domaines dans la nouvelle conjoncture actuelle, il convient de déployer de plus grands efforts et de les coordonner. C'est ainsi que le mot-clé « intégralité » est apparu dans les grands thèmes de la politique chinoise depuis le XVIIIe Congrès du PCC. Par exemple, l'édification intégrale d'une société de moyenne aisance, l'approfondissement intégral de la réforme, la promotion intégrale d'un État de droit et l'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti. Voilà les « Quatre intégralités » bien connues des Chinois.
L'édification intégrale d'une société de moyenne aisance correspond à l'objectif global. En d'autres termes, il faut faire en sorte que personne ne soit laissé en marge du développement. Il convient de renforcer les maillons faibles observés dans les sphères économique, politique, culturelle, sociale et écologique. Et tout le travail mené sera centré sur la population, afin de faire advenir une prospérité commune sur le plan matériel ainsi qu'un développement global sur les plans social et spirituel. Ces cinq dernières années, le montant du revenu disponible par habitant a connu une croissance annuelle moyenne de 7,4 %. Entre 2012 et 2016, 55,64 millions de personnes sont sorties de la pauvreté, et 99,7 % des foyers paysans sont désormais reliés à la route et à l'électricité. Les conditions de vie « primitives » telles que celles éprouvées jadis à Liangjiahe sont en train de disparaître. Le PCC s'est engagé à ce que tous les citoyens vivant au-dessous du seuil de pauvreté actuel sortent de leur état de misère d'ici 2020. Des changements fondamentaux ont également transformé la vie spirituelle et sociale des Chinois. Le pays compte de nos jours 1,093 milliard d'internautes. Les habitants vont davantage au cinéma, au regard des 1,372 milliard d'entrées enregistrées au box-office national l'année dernière. Les nouveaux modes de vie, comme la communication via les réseaux sociaux, le vélopartage et le paiement mobile, bouleversent les us et coutumes des Chinois, qui, après satisfaction de leurs besoins alimentaires et vestimentaires, commencent à expérimenter une aisance moyenne sur tous les plans.
L'approfondissement intégral de la réforme représente la locomotive tirant ce projet. Il est nécessaire d'avoir une force motrice durable pour atteindre l'objectif général de parachever l'édification intégrale d'une société de moyenne aisance. Le PCC mise sur la réforme pour porter le développement. Lorsque les jeunes instruits de Beijing, dont Xi Jinping, débarquèrent en pleine campagne au nord du Shaanxi, ils constatèrent non seulement que cette région était pauvre et en retard, mais aussi qu'elle manquait de dynamisme et de volonté d'entreprendre. Xi Jinping aida un jeune homme, qui avait été renvoyé au motif d'avoir défriché des terres sans autorisation, à reprendre ses fonctions de chef de brigade de production. À l'époque, aux yeux des habitants locaux, en développant dans son village des points de vente et des coopératives de textile et de fer ainsi que des moulins, Xi Jinping « jouait avec les limites de la politique ». Toutefois, les cadres du PCC de la même génération que Xi Jinping savaient bien que sans de telles réformes et initiatives novatrices, jamais la population n'aurait la chance de vivre des jours heureux. Par conséquent, la ferme résolution à l'égard de la réforme et l'ouverture s'est enracinée dans le cœur des dirigeants issus de cette génération. En droite ligne avec cette idée, ces cinq dernières années, la Chine a élaboré plus de 330 mesures de réforme couvrant quinze domaines et décentralisé 618 types d'approbation administrative. À travers les réformes, l'étendue du contrôle du gouvernement a été réduite, les diverses procédures d'approbation ont été simplifiées et les fonctions du gouvernement dans les services ont été améliorées. Au fil de ce processus, l'économie chinoise a resserré ses liens avec l'économie mondiale, tout en s'ouvrant davantage à l'étranger et en haussant son degré de marchéisation.
La promotion intégrale d'un État de droit fournit une garantie institutionnalisée. Si Xi Jinping, à l'âge de 15 ans, ne pouvait pas aller à l'école et était contraint de travailler à la campagne, c'est parce que les mouvements politiques d'alors s'étaient désengagés des normes juridiques, voire les avaient sapées, ce qui provoqua des perturbations socio-économiques. À Liangjiahe, les villageois traitaient les petits voyous de façon brutale et primitive, avait noté Xi Jinping. Ce dernier guida les habitants à instaurer un règlement au sein du village auquel se référer pour le traitement de tout conflit. En 2012, la construction de l'État de droit a considérablement progressé en Chine, mais elle accusait encore un retard et des failles en de nombreux points. Ces cinq dernières années, la Chine a promu l'État de droit à tous les niveaux, puisqu'elle a élaboré ou amendé 48 lois, 42 décrets et règlements administratifs, 2 926 décrets locaux et 3 162 règlements locaux. De plus, un ensemble de 57 lois et 130 règlements administratifs ont été révisés, et quelque 80 règlements centraux au sein du Parti ont été rédigés ou révisés. En outre, un certain nombre d'erreurs judiciaires majeures ont été réparées. Depuis juillet 2016, toutes les audiences publiques tenues à la Cour populaire suprême doivent être retransmises en direct sur le site d'Internet dédié. Ajoutons que les tribunaux chinois, tous échelons confondus, ont déjà diffusé plus de 600 000 audiences en direct.
L'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti constitue une garantie politique. Le PCC n'oublie jamais de procéder à son auto-édification. Dans le cadre de l'exercice du pouvoir à long terme, comment le Parti en place peut-il se gérer lui-même ? C'est une question souvent posée au sujet de la voie chinoise et de la construction de la démocratie. Manifestant dès son plus jeune âge un attachement profond pour le PCC, Xi Jinping, après l'envoi de dix demandes d'adhésion au Parti à Liangjiahe, avait fini par y être admis. Il étudia et travailla dans une multitude d'endroits, où il accorda chaque fois une grande importance à l'édification du Parti. Depuis son XVIIIe Congrès, le PCC a souligné la nécessité d'accroître la capacité du Parti à assainir ses propres rangs, à se perfectionner, à innover et à progresser. Cela se rapporte non seulement au PCC lui-même, mais aussi à sa compétence à guider le peuple vers le grand renouveau de la nation chinoise. Au cours des cinq ans écoulés, le PCC a renforcé l'édification du Parti à tous les niveaux par le biais de l'éducation idéologique, la consolidation de l'organisation, l'amélioration du style de travail, la lutte anti-corruption et le développement institutionnel. Ces cinq dernières années, une cinquantaine de règlements au sein du Parti ont été élaborés et imprimés pour encadrer davantage la vie politique des membres. Un grand nombre de hauts fonctionnaires corrompus (appelés « tigres ») ont été sanctionnés ; 240 cadres inscrits au Département de l'organisation du Comité central du PCC ont été mis en examen et 223 parmi eux ont été condamnés ; 1 143 000 membres du Parti et cadres aux échelons de canton et inférieurs (appelés « mouches ») ont été punis. Un mécanisme d'inspection de haut en bas a également été établi. La réforme du système de contrôle de la discipline du PCC a aussi progressé sur tous les plans ces cinq dernières années. Autre question que se posent certains : « la Commission de contrôle de la discipline supervise tous les membres, mais qui supervise la Commission ? » Une question qui fait aussi l'objet d'une solution d'ordre institutionnel.
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