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Les BRICS, un soutien au Forum sur la Coopération sino-africaine |
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Jacques Fourrier · 2017-09-03 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: BRICS; Coopération sino-africaine |
Kimeng Hilton Ndukong
Beijing Information a interviewé Kimeng Hilton Ndukong, journaliste au Cameroon Tribune, qui couvre le 9ème Sommet des BRICS. Il estime que les BRICS peuvent jouer un rôle plus important dans le développement de l’Afrique et il souligne la complémentarité entre le bloc et le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).
« Mes attentes, en tant qu’Africain, et tant que Camerounais, c’est ce que le Président Xi Jinping va dire cette après-midi. J’attends de voir ce qu’il va dire, s’il y aura quelque chose de plus pour l’Afrique », a-t-il dit, précisant qu’il souhaitait des annonces fortes pour l’Afrique.
Il a évoqué la Nouvelle banque de développement (dite Banque des BRICS) et la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, une initiative de la Chine pour financer les projets d’investissement dans les pays participant à la stratégie des Nouvelles Routes de la soie.
M. Hilton a aussi noté que les BRICS prennent une nouvelle dimension, mentionnant la présence de l’Égypte au sommet de cette année. « Les BRICS sont en train de s’ouvrir au monde et ne se limitent pas aux seuls pays membres, mais à d’autres pays émergents, à d’autres pays en développement. »
La complémentarité entre le bloc et le FCSA appelle aussi à une synergie renforcée. « Les BRICS sont un appui additionnel dans le cadre de ce que la Chine fait déjà dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine. En 2015, lors du Sommet de Johannesburg, le Président Xi Jinping avait fait une annonce dans laquelle il disait que 60 milliards de dollars seront accordés à l’Afrique en 3 ans. » Il note que beaucoup de pays africains en ont bénéficié, et le Cameroun dans le domaine de la formation notamment. Il estime que les BRICS vont soutenir le FCSA et renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique.
Il remarque que la Chine finance des projets qu’aucun autre pays ne financerait. « Les routes, les barrages, les stades, les chemins de fer, les mines, tout cela coûte extrêmement cher. Les autres pays posent des conditions strictes, mais la Chine est plus ouverte. »
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