Système de servage caractérisé par l'union du temporel et du spirituel
  • Un château antique à Kamba.

  • Les serfs devaient se soumettre aux travaux forcés dans le monastère. Dans la photo, ils apportaient du thé au monastère de Jokhang.

  • En saison des grands travaux agricoles, les serfs d'un manoir à Jenlung travaillaient de façon ininterrompue et

     jusqu'à la nuit profonde ils pouvaient manger peu de tsampa de pois.

  • Les serfs du manoir des Kaisong battaient le qingke (orge).

  • Une namseng (esclave) d'un xiga (manoir) à Kungtang tissait la couverture du style tibétain pour leur maître.
  • Des esclaves dans la zone pastorale du district de Bainang s'occupaient de la filature et du tissage des lainages.

  • Dans les anciens manoirs, on labourait la terre avec deux bœufs attelés par un joug.
  • Le palais du Potala (1956)

    Construit au VIIe siècle à l'époque de Songtsan Gambo, le Potala fut appelé à l'origine « Palais sur la colline Rouge ». Après des années et des années de ravages causés par le vent, les pluies, les foudres et la guerre, le vieux palais n'exista plus. Aux premiers temps de la dynastie des Qing, le Potala fut reconstruit et élargi sous la direction du Ve dalaï-lama et de Diba Sanggyai Gyatso, prenant ainsi forme imposante. Pour la mise à exécution des travaux, l'empereur Kangxi des Qing ordonna de choisir des artisans habiles dans tout le pays. À la fin des années 1980 et au début du deuxième millénaire, on procéda deux fois de nouveau à la réfection générale du Potala, travaux d'une ampleur historique avec la participation d'un grand nombre d'experts et d'ingénieurs virtuoses. Le Potala est une manifestation du génie des travailleurs de nombreuses ethnies de la Chine antique et constitue également un trésor culturel de la nation chinoise. Depuis plus d'un millier d'années, le Potala a été le témoin de la société esclavagiste et de la société féodale puis est entré dans l'ère du socialisme. Ainsi, il est devenu un témoin des liens séculaires entre la région du Tibet et l'intérieur du pays et des relations historiques et culturelles étroites et de l'amitié profonde entre l'ethnie tibétaine et les Hans ainsi que toutes les autres ethnies sœurs.

    Le Potala, monument mondialement connu, a été inscrit officiellement en 1994 sur la Liste du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO. De même, composante importante de l'ensemble monumental du Potala, le monastère de Jokhang et Norbulingka à Lhassa, aussi connu en Chine qu'à l'étranger, ont également été répertoriés sur cette liste. (Chen Zonglie)

  • Trois fonctionnaires religieux et laïques du kashag

    Trois fonctionnaires religieux et laïques du kashag (de d. à g., au premier rang) : Xainka Gyurme Doje (Xaisur), Lobsang Zhaxi et Neuxar Tubadain Tarbas.

    Le kashag (alors gouvernement local du Tibet) se composait d'éléments des couches supérieures des deux cliques religieuse et laïque du Tibet. Il représentait la volonté et les intérêts des « trois catégories des seigneurs » (les membres du gouvernement local, la noblesse et les religieux de haut rang). Bien qu'il soit un organe suprême du pouvoir administratif local du Tibet, le kashag ne pouvait traiter que des affaires laïques. Les affaires religieuses étaient hors des limites de son pouvoir. Elles étaient traitées par un organe religieux. Au Tibet, seul le dalaï-lama ou son régent avait le pouvoir suprême de traiter aussi bien des affaires religieuses que laïques. Si l'on assimile le kashag à un gouvernement , c'est que ses fonctions se rapprochaient de celles d'un gouvernement. Mais en réalité, à en juger par les fonctions de l'organe et l'appellation des fonctionnaires, ce soi-disant gouvernement ne correspondait pas au critère du gouvernement tant en Orient qu'en Occident. Hormis le dalaï-lama qui était un souverain sacré tout comme le régent pendant une certaine période, tout autre désignation était vague.  (Chen Zonglie)

  • Course hippique (1957)
    Escortés de leurs serviteurs habillés en soldats anciens, les chevaliers à l'air imposant affluaient vers le champ de course.

    Le 27 du premier mois du calendrier tibétain, revêtant de somptueux habits et un chapeau rond de soie de couleur rouge foncée, de jeunes nobles se rassemblaient au bord de la rivière Niusar, dans la banlieue nord de Lhassa, pour participer à la course de chevaux. Ce couvre-chef est le même que celui que portaient lors de leur retour les héros triomphants des temps antiques, synonyme de gloire. Des titres de noblesse furent décernés aux héros qui accomplirent des exploits. Leurs descendants s'enorgueillissaient de leurs faits d'armes. (Chen Zonglie)

  • Vendeurs d'armes et munitions (1956) 
    Jadis, sur le marché de Chongserkang, dans la rue de Parkor, à Lhassa, des marchands vendaient ouvertement des armes et des munitions, mais les autorités locales fermaient les yeux sur leur commerce. (Chen Zonglie)

  • Certains lamas faisaient aussi du commerce à Lhassa. (Chen Zonglie)
  •  Ce sont des fonctionnaires de namzexa (organe d'administration). (Chen Zonglie)

  •  Le namzexa était un ancien organe d'administration dans la zone urbaine de Lhassa, qui avait pour fonction d'arrêter et d'incarcérer les personnes qui commettaient des attentats ou des vols dans la ville et
    de percevoir les impôts auprès d'une partie de marchands. (Chen Zonglie)

  •  À Xigaze, de nombreux mendiants vivaient de la charité.

  • Fugitifs du district de Nyemo, Yangjian, serve, et ses enfants vivaient de la mendicité à Lhassa.

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