Le palais du Potala (1956) |
Le palais du Potala (1956) Construit au VIIe siècle à l'époque de Songtsan Gambo, le Potala fut appelé à l'origine « Palais sur la colline Rouge ». Après des années et des années de ravages causés par le vent, les pluies, les foudres et la guerre, le vieux palais n'exista plus. Aux premiers temps de la dynastie des Qing, le Potala fut reconstruit et élargi sous la direction du Ve dalaï-lama et de Diba Sanggyai Gyatso, prenant ainsi forme imposante. Pour la mise à exécution des travaux, l'empereur Kangxi des Qing ordonna de choisir des artisans habiles dans tout le pays. À la fin des années 1980 et au début du deuxième millénaire, on procéda deux fois de nouveau à la réfection générale du Potala, travaux d'une ampleur historique avec la participation d'un grand nombre d'experts et d'ingénieurs virtuoses. Le Potala est une manifestation du génie des travailleurs de nombreuses ethnies de la Chine antique et constitue également un trésor culturel de la nation chinoise. Depuis plus d'un millier d'années, le Potala a été le témoin de la société esclavagiste et de la société féodale puis est entré dans l'ère du socialisme. Ainsi, il est devenu un témoin des liens séculaires entre la région du Tibet et l'intérieur du pays et des relations historiques et culturelles étroites et de l'amitié profonde entre l'ethnie tibétaine et les Hans ainsi que toutes les autres ethnies sœurs. Le Potala, monument mondialement connu, a été inscrit officiellement en 1994 sur la Liste du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO. De même, composante importante de l'ensemble monumental du Potala, le monastère de Jokhang et Norbulingka à Lhassa, aussi connu en Chine qu'à l'étranger, ont également été répertoriés sur cette liste. (Chen Zonglie) |