Photo prise le 30 mars 2021 montrant une vue extérieure du siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, en Suisse. (Xinhua/Chen Junxia)
La Chine s'oppose à toute tentative de manipulation de l'enquête sur les origines du nouveau coronavirus, souhaitant des études scientifiques ouvertes et transparentes, a indiqué le porte-parole de la mission chinoise auprès de l'Union européenne (UE).
En réponse à une déclaration conjointe de l'UE, des Etats-Unis, de l'Australie et du Japon sur la deuxième phase de l'enquête sur les origines du SRAS-CoV-2, il a déclaré que la politisation de cette enquête perturbait gravement la coopération internationale en la matière et créait des difficultés pour les pays qui luttent contre ce fléau, selon une déclaration publiée mercredi par la mission chinoise sur son site.
La Chine a toujours adopté une attitude scientifique, professionnelle, sérieuse et responsable dans la recherche des origines du virus et a invité à deux reprises des experts de l'OMS à cette fin en Chine, a rappelé le porte-parole.
Près de 60 pays ont récemment écrit au directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour faire valoir que cette recherche des origines était une question de science et qu'elle devait être étudiée dans le monde entier par des scientifiques, tout en demandant le respect du rapport d'étude conjoint OMS-Chine. "Ces voix objectives et rationnelles doivent être respectées et valorisées", a-t-il dit.
"Nous exhortons les parties concernées à cesser de politiser la question du traçage des origines, à cesser d'utiliser cette question pour désigner des boucs émissaires et fuir leurs responsabilités et à cesser de perturber délibérément la coopération internationale" en la matière, a ajouté le porte-parole.
Pour lui, "elles devraient adopter une attitude véritablement responsable et scientifique et collaborer avec la communauté internationale pour contribuer comme il se doit à la lutte contre le virus et à la protection de la santé et du bien-être des gens".