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Source d'inspiration mutuelle |
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Ge Lijun · 2021-04-16 · Source: Chinafrique | |
Mots-clés: PCC; Chine; JP; Kenya; politique; monde |
Des objectifs similaires
Fondé en juillet 1921, le PCC a connu un développement durable avec un nombre de membres d’environ 50 au début de sa fondation atteignant plus de 91 millions aujourd’hui, et a gagné le soutien de toute la population chinoise durant plus de 70 ans de gouvernance. Poursuivant la cause nationale, le bien-être du peuple chinois et le redressement national constituent toujours sa mission fondatrice. Depuis le XVIIIe Congrès national de 2012, le PCC est déterminé à remporter la victoire décisive de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, à suivre la voie de l’enrichissement commun de tous et à garantir que les fruits de la réforme et du développement bénéficient davantage et plus équitablement à l’ensemble de la population.
Actuellement, la Chine a remporté une « victoire complète » dans sa lutte contre la pauvreté, avec 98,99 millions de personnes défavorisées sorties de la pauvreté dans les zones rurales. La pauvreté absolue a enfin été éradiquée dans le pays le plus peuplé du monde. La Chine a atteint avec dix ans d’avance les Objectifs de développement durable des Nations unies à l’horizon 2030 (ODD). Un tel succès s’explique par le concept de développement centré sur le peuple mis en application par le PCC, estime M. Tuju.
Le JP, pour sa part, s’est engagé à épauler les Kényans dans la construction de communautés, s’assurant que chacun s’implique pour atteindre croissance et prospérité bénéficiant à tous. Sa vision est de transformer le Kenya en une nation juste, moderne et prospère, un pays uni dans la poursuite du bonheur et dans lequel chaque citoyen a une chance égale et équitable de donner le meilleur de lui-même.
Depuis son deuxième mandat, Uhuru Kenyatta, leader du JP et Président du Kenya, a lancé, en 2017, The Big 4 Agenda (2018-22), plan d’action économique comprenant sécurité alimentaire, soins de santé universels, logement abordable et développement du secteur de fabrication. Au niveau mondial, The Big 4 Agenda s’aligne avec les ODD. Dans le contexte national, il s’inscrit dans la Vision 2030 du Kenya, plan de développement à long terme du pays. Celle-ci vise à transformer le Kenya en « un pays nouvellement industrialisé, à revenu intermédiaire, offrant une qualité de vie élevée à tous ses citoyens dans un environnement propre et sécuritaire ».
Lors des Deux Sessions en mars, les députés chinois ont approuvé le XIVe Plan quinquennal (2021-25) pour le développement économique et social national et les Objectifs à long terme à l’horizon 2035. « Nous sommes prêts à travailler avec la partie kényane pour promouvoir l’association du XIVe Plan quinquennal de la Chine avec la Vision 2030 du Kenya et The Big 4 Agenda, et à planifier conjointement la direction, les tâches et les initiatives futures de la coopération pratique entre les deux parties, afin de créer davantage de bénéfices pour les deux peuples », a déclaré M. Song.
Song Tao, ministre du DIPCC, lors de la rencontre par liaison vidéo du 17 mars.
Renforcement des échanges
Concernant les échanges entre partis, M. Tuju estime que l’édification du parti au pouvoir est primordiale pour le développement d’un pays. Le JP prévoit d’amplifier les échanges avec le PCC. « Nous devons tirer parti des avantages résultant des interactions entre les partis au pouvoir, de leur influence profonde et de leurs formes flexibles », a poursuivi M. Song. Les deux partis ont souvent organisé des rencontres en ligne et hors ligne pour s’inspirer mutuellement en matière d’édification des organisations de base, d’expériences de gouvernance, etc.
En octobre 2019, M. Tuju, a accueilli une délégation chinoise du PCC au Kenya. Il a affirmé que le JP désirait vivement s’inspirer des expériences chinoises, notamment concernant la gestion de la diversité de la population en tant que nation unique. Wu Yingjie, membre du Comité central du PCC, a promis que le PCC continuerait à partager ses expériences et à apprendre de ses homologues du JP.
En outre, les groupes d’étude de cadres supérieurs du JP ont effectué des visites en Chine. En juillet 2019 et en avril 2018, entre autres, ils se sont rendus dans le village moderne de Gaobeidian, relevant de Beijing, et dans la communauté Chenshan, à Guilin, au Guangxi (sud), pour mener des recherches sur l’édification des organisations de base du PCC ainsi que sur la conception harmonieuse de villages.
M. Tuju, lui-même, a visité la Chine à plusieurs reprises. La diligence du peuple chinois et le développement rapide du pays l’ont beaucoup impressionné. En 2018, il a commencé à apprendre le mandarin auprès d’une enseignante chinoise de l’Institut Confucius à l’Université de Nairobi. L’enthousiasme de l’apprentissage du chinois lui a permis d’assouvir sa curiosité quant aux expériences et à la sagesse ancestrale de la Chine. « La langue est un outil important pour comprendre la culture d’un pays. »
Malgré la pandémie de COVID-19, un webinaire sera bientôt organisé par le PCC et le JP pour échanger des points de vue sur l’éradication de la pauvreté et l’édification des partis. « La Chine nous a montré le bon exemple en parvenant à d’excellents résultats dans sa lutte contre la pauvreté, l’épidémie et la corruption. Compte tenu de la coopération entre les deux partis de ces dernières années, nos échanges seront portés à un niveau supérieur à l’avenir », envisage M. Tuju.
Pour vos commentaires : glj@chinafrica.cn