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Avec sa visite historique à Cuba, Obama cherche à cimenter son héritage et à se rapprocher de l'Amérique latine

  ·  2016-03-24  ·   Source: Xinhua
Mots-clés: visite; Cuba; Obama; monde

 

Le président américain Barack Obama (à droite) et son épouse Michelle Obama arrivent à l'aéroport international Jose Marti à La Havane, le 20 mars 2016.

 

Le président américain Barack Obama a conclu mardi une visite historique à Cuba qui a ouvert un nouveau chapitre dans les relations bilatérales, mais qui a également révélé les obstacles qui persistent entre les deux anciens adversaires de la Guerre froide avant d'arriver à un dégel total.

Cette visite de trois jours, point culminant d'un long processus de rapprochement débuté fin 2014, est considérée comme un pari audacieux du président américain en vue de cimenter son héritage politique malgré les critiques dont il fait l'objet aux Etats-Unis, mais est également perçue comme faisant partie de ses efforts pour améliorer les relations avec l'Amérique latine.

CIMENTER SON HERITAGE 

Peu après l'arrivée de M. Obama à Cuba, la première visite d'un président américain en fonction depuis près de 90 ans, les deux candidats présidentiels républicains Donald Trump et Ted Cruz ont critiqué ce déplacement, le qualifiant de politique étrangère peu judicieuse.

M. Trump a écrit sur son compte Twitter que le dirigeant cubain Raul Castro avait "manqué de respect" au président et à sa famille, car il ne les a pas salués à l'atterrissage d'Air Force One à La Havane dimanche après-midi.

M. Cruz, dont le père est d'origine cubaine, a également critiqué cette visite, déclarant que les Etats-Unis ont envoyé un message dangereux aux "prisonniers politiques qui languissent dans les cachots à travers le pays".

D'autres critiques, dont certaines venant du propre parti de M. Obama, ont regretté l'approche du président, la décrivant comme à la fois naïve et dangereuse.

"Je comprends son désir de renforcer son héritage, mais des problèmes fondamentaux de liberté et de démocratie demeurent", a indiqué le sénateur démocrate Robert Menendez, lui aussi d'origine cubaine.

La visite de M. Obama "va bien au delà de la politique américaine et des opportunités commerciales sur cette île", estime Richard Feinberg, un expert à la Brookings Institution, un groupe de réflexion basé à Washington. Pour lui, "penser que la diplomatie présidentielle puisse garantir une normalisation des relations entre les Etats-Unis et Cuba après plus de cinq décennies d'hostilité, d'embargo et d'impasses est un pari audacieux".

Etant donné la longue histoire de désaccords entre les deux pays, il faudra néanmoins un an ou deux avant que ne se dissipe la défiance accumulée et pour consolider ce retour à la normale, juge M. Feinberg.

UN OEIL SUR LA REGION 

La normalisation des relations avec Cuba va aider, entre autres, à surmonter une pierre d'achoppement qui permettra d'améliorer les relations entre Washington et l'Amérique latine, analyse Harold Trinkunas, chercheur à la Brookings Institution.

L'isolement politique et l'embargo commercial imposés par les Etats-Unis ont causé de grands dommages à Cuba et à son peuple. Dans le reste du monde, le mécontentement envers les Etats-Unis s'accroît également.

Au cours des dernières décennies, plusieurs dirigeants latino-américains ont exprimé leur opposition aux politiques américaines contre Cuba, considérant l'embargo non seulement comme une source d'irritation dans les relations avec Washington, mais aussi comme un symbole de l'impérialisme américain.

En outre, les relations entre les Etats-Unis et certains pays latino-américains demeurent délicates, tandis que l'administration Obama a imposé de strictes sanctions contre le Venezuela en raison de violations présumées des droits de l'Homme et d'accusations de corruption publique.

Après avoir visité Cuba, M. Obama s'est envolé mardi après-midi pour l'Argentine pour y rencontrer le nouveau président Mauricio Macri. La dernière visite d'un président américain en Argentine remonte à près de vingt ans, selon le Maison Blanche.

Pour M. Trinkunas, bien que la visite de M. Obama à Cuba soit importante et ait attiré beaucoup d'attention, sa visite en Argentine et sa rencontre avec M. Macri seront également cruciales pour une raison différente.

"Le rapprochement avec l'Argentine offre la possibilité de rebâtir des relations mûres avec un pays qui a été autrefois l'un des partenaires les plus importants des Etats-Unis dans l'hémisphère", souligne M. Trinkunas.

La visite de M. Obama en Argentine se déroule dans une période critique de changements politiques en Amérique latine, où le mécontentement des électeurs s'accroît face à la récession et à l'échec des politiques publiques. Par conséquent, plusieurs pays gouvernés à gauche sont tournés vers le centre-droit.

Cette visite, ajoute M. Trinkunas, constitue un bon exemple d'un gouvernement américain qui essaie désormais de saisir de nouvelles opportunités pour améliorer les relations dans la région plutôt que de se contenter de réagir aux événements.

 

Source: Xinhua

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