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Les pandas géants trouvent du réconfort dans le Shaanxi |
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Li Qing · 2021-07-05 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: panda géant; Shaanxi; Chine |
Grâce à son climat tempéré, le comté de Foping, situé aux pieds des Monts Qinling, est un habitat de première classe pour les plantigrades. La forêt recouvre plus de 90 % de sa surface, avec une végétation luxuriante riche en flore et en faune.
Depuis 1985, quand le premier panda brun au monde est apparu dans cette région, neuf autres ont été photographiés, mais Qi Zai est le seul spécimen en captivité. Selon les experts, sa robe pourrait être le résultat d’une mutation génétique ou d’un atavisme.
Pu Zhiyong, un soigneur, a précisé à Beijing Information que le panda de Qinling avait été classé en 2005 comme une sous-espèce de l’ailurope. Par rapport à celle du Sichuan qui nous est plus familière, il se distingue par un crâne plus petit et plus rond, un museau plus court et moins de fourrure.
Selon le quatrième recensement national des pandas et de leur habitat publié en 2015, plus de 130 vivent dans les réserves naturelles de Foping alors qu’environ 345 vivent à l’état sauvage dans les Monts Qinling, où la densité de population d’animaux au pelage noir et blanc étant la plus élevée en Chine. Grâce aux efforts sans précédent du Shaanxi, les réserves de pandas ont augmenté de 1 692 km² au cours de la dernière décennie.
Les hautes technologies ont aussi contribué à leur protection. En 2009, une base pour le retour à la nature a été créée dans une réserve naturelle de Foping afin de traiter des pandas blessés, de nourrir les jeunes et de leur apprendre des techniques de survie essentielles. Le 20 mai de cette année, Tang Tang a été relâché et il est surveillé grâce à un collier de positionnement par satellite.
Pu Zhiyong est né et agrandi dans le comté, et il y travaille depuis 12 ans. En 2009, il avait participé à un sauvetage, mais l’animal n’avait pas survécu. La fragilité des pandas l’a beaucoup impressionné et il a alors pris la décision de s’impliquer dans sa protection. « Pour prendre soin de ces spécimens vivants, nous devons rester longtemps dans les montagnes. La vie est un peu monotone mais elle n’est pas ennuyeuse. J’ai toujours plaisir à rester avec eux et tout le monde n’a pas cette chance », a-t-il confié.
La joie qu’il éprouve à faire son travail provient également du partage. M. Pu met souvent en ligne de courtes vidéos pour présenter la vie quotidienne de ses protégés. De cette façon, estime-t-il, les gens, en particulier ceux qui vivent loin, peuvent les connaître. Des fans ont ainsi été étonnés de découvrir que les pandas mangeaient aussi des citrouilles ! « Nos vidéos sur les pandas sont très appréciées du public », a-t-il remarqué.