À la pointe de l’intelligence artificielle, la société chinoise iFlytek est devenue un chef de file dans le domaine de la synthèse et de la reconnaissance vocale
Les problèmes de communications entre hauts dirigeants de pays pourraient bientôt être choses du passé, si l’on se fie à la récente visite du Premier ministre chinois Li Keqiang en Europe.
Le matin du 7 juillet, alors que M. Li visitait une exposition sur la coopération Chine-Europe centrale et orientale à Sofia, en Bulgarie, il a pu s’adresser à son homologue bulgare dans sa langue maternelle sans la moindre barrière linguistique.
Comment ? Grâce à un petit appareil de traduction. « Bonjour, Premier ministre Borissov », a dit la machine en bulgare. « Bonjour, Premier ministre Li », a-t-elle répondu en chinois, traduisant la réponse du Premier ministre bulgare Boyko Borissov. Ce dernier a été tant impressionné par le petit traducteur que Li Keqiang a même décidé de lui en offrir un en cadeau.
Capable de traduire rapidement et précisément entre le chinois et 33 langues, cet appareil est un produit vedette d’iFlytek. Depuis son établissement à Hefei, dans l’Anhui (est), en 1999, iFlytek est devenu la plus grande entreprise d’intelligence artificielle (IA) en Asie-Pacifique et un leader mondial dans la synthèse vocale, la reconnaissance vocale et le traitement du langage naturel.