Vue aérienne de la ZLE pilote de Chine (Shanghai) (XINHUA)

Que faire ?

Shanghai, qui fait du commerce de conteneurs avec plus de 500 ports dans 214 pays et régions, est le port à conteneurs le plus important au monde depuis 2010, avec 37,13 millions de conteneurs EVP en 2016 (+3,5 % par rapport à 2015).

Shanghai doit apprendre de l’expérience internationale et appliquer les normes internationales les plus avancées en établissant les ports de libre-échange, selon M. Sun.

Lors d’une conférence de presse, Zhu Min, directeur adjoint de la Commission municipale de la réforme et du développement de Shanghai, a souligné que la municipalité ferait appel aux pratiques étrangères dans l’établissement de ports de libre-échange, rechercherait les dernières tendances de développement dans le commerce international et les investissements, et prendrait en compte la situation chinoise. « Shanghai va établir des zones portuaires de libre-échange dans les zones existantes sous la supervision spéciale des douanes. Nous allons mettre en place l’innovation institutionnelle et élaborer un nouveau système de supervision aux normes internationales et approprié aux conditions de la Chine. Et nous travaillons avec des départements concernés du gouvernement central sur des mesures spécifiques de gestion », a–t–il dit.

M. Chen suggère que Shanghai apprenne des pratiques de Hongkong, de Singapour et de Dubaï afin de devenir une plateforme mondiale pour le transport des marchandises, des professionnels et des ressources financières, ainsi qu’un fournisseur de services à forte valeur ajoutée. « Les principales mesures d’ouverture et la facilitation du commerce ainsi que le commerce innovant et les modèles financiers doivent être inclus dans le programme. De cette façon, nous pourrons montrer notre détermination à établir des ports de libre-échange et avoir une place de premier plan dans la concurrence mondiale. »

« Comme il ne reste que peu de potentiel dans le secteur financier onshore, Shanghai devrait se concentrer sur le développement du commerce offshore à l’avenir et accroître davantage ses activités financière offshore et les transactions à terme », relève M. Chen, qui souhaite voir des percées dans le programme de mise en œuvre des zones portuaires de libre-échange à Shanghai.