Le 18 juin, le Conseil législatif de la Région administrative spéciale de Hong Kong a mis son veto à la motion de suffrage universel pour la sélection du prochain chef exécutif de la région.

Au total, 28 législateurs du Conseil législatif ont voté contre la motion. Selon la décision prise par le Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire, organe législatif suprême de la Chine, la motion doit être approuvée par au moins deux tiers des 70 députés, soit 47 votes.

Cela signifie qu'en 2017, le cinquième chef exécutif de la région administrative spéciale de Hong Kong sera choisi par la commission électorale, de la même manière que les précédentes élections.

Le premier chef exécutif de Hong Kong a été élu par un Comité de sélection de 400 membres, tandis que le deuxième, le troisième et le quatrième ont été élus par la Commission électorale, variant au cours des scrutins de 800 à 1 200 de membres.

Après le veto, Leung Chun Ying, chef exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong a déclaré lors d'une conférence de presse que la réforme électorale était conforme aux lois fondamentales de Hong Kong et à la décision de l'organe législatif suprême de la Chine. C'était le meilleur arrangement vu la situation actuelle de Hong Kong, a-t-il ajouté.

Divers sondages publics ont montré que la majorité des citoyens de Hong Kong étaient en faveur du suffrage universel et approuvaient les réformes électorales.

Beijing Information