Le poids de la dette en Grèce a constamment fait sonner l'alarme dans la zone euro. Le 30 juin, la Grèce est devenue la première économie développée à manquer l'échéance de remboursement de ses prêts au Fonds monétaire international. Les dirigeants de la zone euro ont obligé la Grèce à adopter des mesures de réforme et d'austérité en échange d'un nouveau plan de sauvetage. Le premier ministre grec Alexis Tsipras a cependant voulu assouplir la politique d'austérité et les citoyens grecs ont souhaité que les dettes de leur pays soient annulées. Le pays a même menacé de quitter la zone euro.

Après les négociations marathon à Bruxelles, les dirigeants de la zone euro sont parvenus à un accord sur un troisième plan de sauvetage pour la Grèce. Le 11 août, le gouvernement grec a accepté de recevoir 86 milliards d'euros (95 milliards de dollars) en trois ans, ce qui offre un répit à la crise de la dette grecque et sauve l'unité et l'intégrité de la zone euro. En revanche, la Grèce doit effectuer des réformes économiques, notamment dans la fiscalité, les retraites, le marché du travail, les banques et la privatisation. Le nouvel accord a entraîné une forte baisse de la popularité de M. Tsipras. Afin de préserver le plan de sauvetage, il a annoncé sa démission le 20 août, mais a été réélu à son poste au cours des élections anticipées en septembre.

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