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Rencontre de la jeunesse sino-africaine

Vincent Mbonihankuye  ·  2020-11-25  ·   Source: Chinafrique
Mots-clés: festival de la jeunesse; Chine; Afrique

Le cinquième festival de la jeunesse Chine-Afrique est un événement inspirant et rempli d’espoir.

Dans l’interview de la télévision du Jiangxi, Vincent Mbonihankuye a suggéré la mise en place d’un transfert d’expérience agricole en faveur des pays africains. (ZHONG WENFENG)

Alors que l’hiver pointe le bout de son nez et que la vie est revenue à la normale en Chine, une quarantaine de jeunes issus de différents États africains, ainsi que des délégués de la jeunesse chinoise, se sont réunis à Beijing du 25 au 31 octobre pour célébrer le cinquième festival de la jeunesse Chine-Afrique, coïncidant avec le 20e anniversaire de la création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA). Ce festival a été organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères, la Fondation Soong Ching Ling de Chine et le gouvernement provincial du Jiangxi.

Une plateforme d’échanges importante

Au siège de la CCPPC, les délégués de la jeunesse sino-africaine ont assisté à une présentation approfondie des principes de la coopération Chine-Afrique. (VINCENT MBONIHANKUYE)

Et si la coopération Chine-Afrique était un moyen d’éradiquer le chômage ? Cette question me taraude depuis la fin du festival. Le FCSA fête ses 20 ans cette année et pour préserver cette coopération qui ne cesse de s’améliorer, les autorités des deux parties ont pensé à la jeunesse, celle-ci jouant un rôle important dans cette coopération. C’est dans ce cadre que ce festival a été créé, avec l’objectif de perpétuer l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique et d’envisager un avenir pour le développement commun de la jeunesse chinoise et africaine. Cette année, j’ai constaté que cette coopération est un réel cheminement susceptible d’aider les jeunes à préparer un avenir plus radieux et que le festival n’en est que le reflet. L’occasion nous a également été donnée d’en savoir plus sur le fondement de la coopération Chine-Afrique, d’initier des échanges interculturels et de visiter des sites de haute technologie à Beijing et au Jiangxi (est).

En principe, la culture fait une nation et la nation se fait connaître par le partage de sa culture. Dans le même ordre d’idée, l’amitié Afrique-Chine se caractérise par les échanges culturels, le partage de connaissances et les différentes expériences entre les jeunes. Nous avons d’abord été reçus à Beijing par une délégation de membres du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) dirigée par le secrétaire général adjoint dudit Comité, Guo Jun. J’ai pu prendre connaissance des principes de la coopération Chine-Afrique, totalement différents de ceux appliqués par les pays occidentaux. De plus, j’ai découvert le mode de gouvernance chinoise, la représentation de tous les partis politiques, groupes ethniques, religions et sociétés civiles dans la CCPPC.

Nous avons pu poser de nombreuses questions, concernant principalement la participation de la jeunesse dans la coopération Chine-Afrique, le renforcement des compétences professionnelles, le partage des expériences technologiques, la médecine traditionnelle, etc. Nous avons également participé à la table ronde des jeunes Chine-Afrique, s’organisant autour de deux thèmes. Le premier thème, pour lequel j’ai eu la chance de faire un discours, était centré sur la coopération et les réalisations communes Chine-Afrique dans la lutte contre la COVID-19. Le second concernait le partage des expériences en matière de réduction de la pauvreté et l’éducation de la jeunesse dans le développement. Dans un souci d’échanges culturels, des ateliers opéra de Pékin, imprimerie et teinture, musique de cérémonie, médecine traditionnelle chinoise, menuiserie, etc. ont été organisés au Centre d’échange scientifique et technologique de la Fondation Soong Ching Ling.

Découverte d’une communauté aux caractéristiques bien définies

Une partie des jeunes africains présents lors de la visite au siège de la CCPPC. (VINCENT MBONIHANKUYE)

La seconde partie du festival s’est déroulée au Jiangxi. Nous avons pu visiter les entreprises et les parcs de haute technologie dominants dans cette province. Grâce aux visites de quelques musées représentatifs de la région, nous avons pu découvrir les merveilles et les spécialités de chaque communauté, à la base du développement même du pays.

À Nanchang, chef-lieu du Jiangxi, nous avons visité différentes entreprises technologiques et d’autres entreprises spécialisées en ingénierie, nous permettant de réaliser que ce genre de technologie peut changer le mode de vie de toute la population. Selon moi, la jeunesse africaine aurait également besoin de se doter de technologies innovantes afin d’être à même de changer son mode de vie car sans la technologie, le développement durable est difficilement réalisable.

Le 29 octobre, nous avons visité la plantation d’agrumes du village de Yijiahe, dans l’agglomération de Yongxiu. Nous sommes arrivés en pleine période de récolte et j’ai été impressionné par le niveau de développement de ce village obtenu grâce à la culture de l’orange et de la mandarine. Après avoir entendu l’histoire du village racontée par Li Zhi, secrétaire du Parti de Yijiahe, j’ai exprimé mon admiration pour le processus de développement des villageois, vraiment inspirant. J’ai trouvé très intéressant de découvrir un village parti de zéro et étant parvenu à éradiquer la pauvreté. Plus de 1 000 ménages ont pu sortir de la pauvreté grâce à la culture des agrumes et plus de 200 000 touristes s’y rendent chaque année.

Après la dégustation de produits locaux, j’ai interrogé les villageois sur la culture et la vente de leurs oranges. J’ai constaté qu’au Burundi, nous cultivons également ces fruits, mais qu’il serait nécessaire de développer et d’améliorer les modes de culture en suivant l’exemple de ce village. Dans une interview donnée à la télévision du Jiangxi, j’ai suggéré la mise en place d’une coopération avec les pays africains car cela permettrait de créer un transfert d’expérience agricole.

Échange d’expériences technologiques pour éradiquer le chômage

Au musée national de la porcelaine, les délégués de la jeunesse africaine ont découvert que la plupart des assiettes utilisées en Afrique proviennent de la province du Jiangxi (est). (VINCENT MBONIHANKUYE)

Dans un séminaire avec la jeunesse chinoise, nous avons exprimé les uns après les autres les défis et les opportunités à considérer pour que l’amitié entre les peuples dure sur le long terme. J’ai été intéressé par l’atelier de médecine traditionnelle chinoise, animé par l’expert médical Xu Jinshui, professeur chinois qui se rend parfois en Afrique. Les jeunes africains ont évoqué le fait que l’Afrique pourrait s’inspirer d’une telle médecine pour faire évoluer la médecine traditionnelle africaine. Des opportunités de coopération dans le domaine de la recherche et du commerce ont été présentées par la jeunesse africaine et la jeunesse chinoise.

Vers la fin de l’événement, le groupe a pu expérimenter le premier parc industriel de réalité virtuelle au Jiangxi, où des perspectives d’avenir ont été présentées au niveau professionnel. J’ai été ravi d’assister à une démonstration du fonctionnement de la quatrième révolution industrielle : le tourisme, l’e-commerce, etc. ont un impact sur le commerce aujourd’hui et les Chinois s’y préparent activement. Selon les statistiques, d’ici 2050, la population africaine doublera par rapport à la population actuelle de 1,2 milliard, et la proportion des jeunes correspondra à un plus grand pourcentage. Cela signifie que la jeunesse africaine doit être non seulement à l’avant-garde de l’Agenda 2063 de l’Union africaine mais elle doit également renforcer l’amitié avec ses homologues chinois tout en insistant sur l’échange technologique susmentionné. De cette manière, cette jeunesse pourra éradiquer le chômage qui ne cesse d’augmenter dans la plupart des pays africains.

(L’auteur, originaire du Burundi, est doctorant à l’Université de communication de Chine.)

 

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