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La sécurité céréalière, un enjeu prioritaire

Lan Xinzhen  ·  2019-09-19  ·   Source: Beijing Information
Mots-clés: sécurité céréalière; Chine

Lors de la fondation de la République populaire de Chine il y a 70 ans, une grande partie de la population vivait encore dans la faim et le dénuement. Depuis, la production de céréales a considérablement augmenté. En 2018, leur part par habitant s'élevait à 471,48 kilos, soit 2,25 fois plus qu’en 1949 (209 kilos), quand le pays était incapable de nourrir ses 500 millions d'habitants. Aujourd'hui, les besoins de 1,4 milliard de Chinois sont largement satisfaits.

Afin de répondre à la diversité de ces besoins, le pays a ouvert son marché céréalier : c’est le premier importateur mondial de produits agricoles, le deuxième en termes de négoce de ces produits mais aussi le premier en termes de destination des ventes. C'est aussi le plus gros acheteur de soja, de sucre et de coton au monde.

Le gouvernement chinois a pris plusieurs initiatives en matière agricole au cours de ces dernières décennies, allant des communes populaires au système de responsabilité des ménages adopté à la fin des années 1970, dans lequel ces derniers étaient responsables de la production ainsi que des pertes et profits qui en résultaient. Ce système a généré une augmentation rapide de la production agricole et des revenus des agriculteurs. Ces dernières années, les grandes exploitations se sont développées grâce au transfert des droits d'utilisation des terres, améliorant ainsi la productivité.

Les autorités centrales attachent une grande importance à l'agriculture. Le premier document officiel publié chaque année au cours de ces 16 dernières années aborde ces questions, notamment les technologies et les infrastructures agricoles, la réforme du prix des céréales et de l'offre de produits agricoles. Les investissements dans les technologies agricoles ont augmenté et les scientifiques ont développé du riz et du blé à haut rendement.

Le gouvernement offre des subventions aux agriculteurs qui cultivent des céréales et proposent des mesures incitatives aux xian (unités administratives locales) qui produisent des céréales en vrac. Il a aboli la taxe agricole et mis en place un mécanisme de réserves céréalières pour le stockage et la stabilisation des cours.

Avoir assez de céréales n'est qu’une première étape. La demande intérieure en viande et en lait augmente également, créant un secteur en expansion de l’élevage et de la volaille. En outre, la Chine importe du riz, du blé, du maïs, du soja et des fruits de haute qualité.

Depuis son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, et conformément aux réglementations sur le commerce mondial, la Chine a fixé des quotas sur les importations de trois produits de base, à savoir le blé, le riz et le maïs, le soja bénéficiant du libre-échange. Les importations dans les limites de ces quotas bénéficient de droits de douane nuls ou favorables, tandis que les droits plus élevés sont appliqués à celles qui les dépassent.

Pourquoi la Chine, pays le plus peuplé du monde, applique-t-elle des quotas sur les importations de céréales alors qu'elle en a besoin d'une grande quantité pour nourrir chaque jour sa population nombreuse ? C'est parce que, comme l'a dit le président Xi Jinping en 2018 lors d'une tournée dans les régions céréalières du nord-est de la Chine, le « bol de riz » des Chinois doit être rempli en premier lieu par des céréales chinoises et les Chinois doivent assurer leur propre sécurité alimentaire. .

La Chine était un important producteur et exportateur net de soja dans les années 1980, mais en raison du flot d'importations bon marché, les agriculteurs chinois ont jugé qu'il n'était plus rentable d’en cultiver. La production nationale a par conséquent été presque réduite à néant. Aujourd'hui, plus de 80 % du soja consommé en Chine est importé. Il était à craindre qu’un même scénario ne se produise pour la production nationale de riz et de blé une fois levés les quotas sur les importations. Les Chinois connaissent l'importance des céréales. Si un pays ne peut pas garantir la sécurité céréalière, sa sécurité stratégique pourrait être mise en danger.

Avoir des quotas sur les importations ne signifie pas rejeter les céréales importés de l’étranger. La Chine maintient un équilibre délicat entre ses marchés agricoles intérieurs et extérieurs. Elle poursuit le principe consistant à s’appuyer sur la production nationale tout en effectuant des importations modérées afin de répondre aux besoins de la population. Cela bénéficie au marché international, tout en protégeant les intérêts des producteurs, des négociants et des consommateurs de céréales dans le pays.

La sécurité céréalière est non seulement le fondement du développement social et économique de la Chine, mais elle permet également de faire face à des situations internationales complexes. Les appels pour que la Chine assouplisse ses quotas sur les importations de céréales sont déraisonnables car ils ne tiennent pas compte de la nécessité d'assurer sa sécurité alimentaire.

 

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