Yang Daoerji, écrivain chinois de l'éthnie mongole issu d'Ordos

donne un discour lors du colloque « Teilhard et le future

de l'Humanité », à Beijing, le 19 octobre 2014

Un colloque baptisé « Teilhard et le future de l'Humanité » s'est tenu dimanche dans l'Université des langues et des cultures de Pékin, à Beijing, capitale de la Chine. Plusieurs experts chinois et français ont donné des discours autour des relations entre Teilhard et la Chine lors de ce salon culturel sino-français organisé dans le cadre du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France.

Pierre Teilhard de Chardin est un paléontologue, géographe, théologien et philosophe français qui a passé 23 ans en Chine. En 1922, il a découvert la « dent de l'Ordos », une dent fossile de l'homme de Hetao à Sjara-osso-gol, un site archéologique nommé d'après la rivière Sjara-osso-gol à Ordos dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine).

Yang Daoerji, écrivain chinois de l'éthnie mongole issu d'Ordos, a expliqué les relations entre Teilhard et Salawusu. Il a souligné que Teilhard était un des fondateurs de la paléontologie moderne de la Chine et que toutes ses contributions aux développements des sciences chinoises ont commencé depuis Sjara-osso-gol.

« Il recherchait la philosophie à travers ses études dans les sciences naturelles. Son grandeur est de briser les frontières entre les disciplines et celles entre l'Orient et l'Occident. » a-t-il ajouté, « C'est ce que les savants chinois doivent apprendre à l'avenir pendant les communications culturelles sino-françaises et sino-mondiales. »

Benoît Vermander, professeur français du département de philosophe de l'Université

Fudan présente son film documentaire sur Teilhard, lors du colloque « Teilhard

et le future de l'Humanité », à Beijing, le 19 octobre 2014

Benoît Vermander, professeur français du département de philosophe de l'Université Fudan, a indiqué que Teilhard jouait un rôle important dans les échanges culturels sino-français. « Il a apporté la nouvelle pensée scientifique française et un grand sens de l’universel. En même temps ...il travaillait avec les Chinois et explorait les patrimoines géologiques. Par ailleurs, Teilhard a été profondément influencé par la Chine, donc son grand livre Le Phénomène humain écrit à Beijing...n’aurait pas plus existé sans son séjour en Chine. Après cela le souvenir de Teilhard est resté un facteur de rassemblement et de dialogue entre Français et Chinois.»

Cette année marque le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, à cette occasion, M. Vermander a mentionné qu'il y avait de nombreuses activités qui montraient une intensité forte de relations entre les deux pays, y compris ce colloque qui essayait de réfléchir ensemble sur le future. «À mon avis, le plus important dans l'anniversaire, ce n'est pas le passé, c'est l'avenir. »