nº52 1992

EN 1992, la situation internationale a été très changeante et le monde en plein désordre. L'époque du monde bipolaire 'a pris fin, et nous sommes en pleine évolution vers un monde multipolaire, ce qui complique, les relations internationales. La Chine continue à poursuivre avec fermeté une politique étrangère d'indépendance et de paix, de respect des principes et de souplesse pour régler les problèmes concrets. C'est ainsi que la Chine a pu réussir à créer un environnement plus paisible pour son développement socialiste moderne, et a pu apporter des contributions à la paix et au développement du monde.

Quinze pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine en 1992, plus qu'en aucune autre année depuis la fondation de la République populaire en 1949. Après les changements spectaculaires survenus en Europe orientale, et en particulier après la disparition de l'Union soviétique, la Chine n'a pas tenu compte des différences de système social, d'idéologie ou de valeurs lorsqu'elle a établi des relations avec d'autres pays. Au contraire, elle insiste sur le fait ' que les relations et la coopération entre Etats doivent reposer sur les Cinq principes de la Coexistence pacifique. La Chine a établi des relations diplomatiques et des liens d'amitié et 'de coopération avec la République de Corée, Israël, les républiques de la CEI et certains pays d'Europe de l'Est. Elle entretient maintenant des relations diplomatiques avec 154 pays et procède à des échanges et à une coopération économiques, commerciaux, scientifiques, technologiques et culturels avec plus de 200 pays et unités territoriales, nous avons des amis dans le monde entier.

Bonnes relations avec les pays voisins

Le développement des bonnes relations avec les pays voisins et la sauvegarde de la paix et de la stabilité dans la région d'Asie-Pacifique sont un aspect important de la politique étrangère de la Chine. Cette année, la Chine a vu progresser d'une façon sans précédent ses relations avec ses voisins, avec qui elle coopère depuis la fondation de la Chine nouvelle en 1949.

Le 24 août, la Chine et la République de Corée ont établi des relations diplomatiques. En octobre, l'empereur du Japon Akihito a effectué une visite en Chine. Ces deux événements ont été de grandes premières pour la diplomatie chinoise. Ils ont été favorables non seulement à la stabilité dans la péninsule coréenne, mais aussi à la paix et au développement dans la région d'Asie-Pacifique et le monde entier. Ces initiatives ont été applaudies par la communauté internationale.

Les hauts responsables chinois ont procédé à de fréquents échanges de visites avec ceux des pays voisins. Le président Yang Shangkun s'est rendu en République populaire démocratique de Corée, en Malaysie et à Singapour; Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste chinois et Wan Li, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, sont allés au Japon; le premier ministre du Népal Girija Prasad Koirala, le premier ministre de Mongolie Dash Bambasuren, le président du Laos Kaysine Phomvihane, le président de l'Inde Ramaswami Venkatazaman, le président de la République du Kirghizstan Kirghizia Akayev, le président de la République de Corée Roh Tae Woo, le premier ministre du Pakistan Mohammad Sharif, le président de Russie Boris Eltsine et le président israélien Chaim Herzog ont tous effectué des visites officielles en Chine.

La Chine a fait de gros efforts pour apaiser les tensions sur les frontières. Avec les autres pays concernés, elle a procédé à des consultations et s'est efforcée de faire mettre en œuvre l'accord de Paris par les parties en lutte au Cambodge. Après avoir établi des relations diplomatiques avec la République de Corée, la Chine a continué à développer ses relations d'amitié et de coopération avec la République populaire démocratique de Corée. Elle a aidé les deux parties de la Corée à aplanir leurs divergences par un dialogue et des consultations, et a soutenu la réunification pacifique de la péninsule coréenne. Pour ce qui est des îles Nansha, pour sauvegarder la paix et la stabilité dans cette zone comme dans toute la région d'Asie-Pacifique, la Chine s'est déclarée à maintes reprises prête à négocier avec les pays concernés pour régler les différends. Le gouvernement chinois a également proposé qu'on laisse de côté les divergences et qu'on s'efforce d'exploiter en commun les îles Nansha.

La Chine a également progressé vers la solution des problèmes frontaliers avec les pays voisins. En janvier 1992, la Chine et le Laos ont échangé à Vientiane l'instrument de ratification d'un accord de délimitation de leur frontière. En mars, l'instrument de ratification d'un accord sur le tronçon oriental de la frontière sino-russe a été également échangé. En novembre, des négociations sur les frontières ont également eu lieu entre d'une part la Chine et, de l'autre, la Fédération de Russie, le Kazakhstan, le Tadjikisjan et le Kirghizstan, ce qui a préparé le terrain au règlement des problèmes encore en suspens. Les négociations sur le désarmement frontalier entre la Chine et ces quatre pays ont enregistré de bons progrès. Les négociations sur la frontière sino-bhoutanaise et la frontière sino-indienne, comme les consultations du groupe d'experts sur la frontière sino-vietnamienne ont toutes eu des résultats positifs.

Les relations entre la Chine et l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est se sont renforcées. Tous ces pays entretiennent des relations diplomatiques avec la Chine, et le dialogue s'est instauré entre les deux parties. En juillet, le ministre des Affaires étrangères Qian Qichen a effectué une visite à Brunéi et aux Philippines et il a assisté à la 25^e session de la conférence des ministres de l'ASEAN. La Chine a des idées communes avec les pays de l'ASEAN sur quelques grands problèmes internationaux, et leurs relations amicales dans tous les domaines connaissent un renouveau de développement.

A la suite de la normalisation des relations sino-vietnamiennes, la coopération amicale entre les deux pays dans "tous les domaines est progressivement en train de reprendre et de se développer. Du 30 novembre au 4 décembre dernier, le premier ministre Li Peng a effectué une visite officielle de bons offices au Viet Nam. C'était la première fois depuis 21 ans qu'un premier ministre chinois se rendait au Viet Nam, et sa visite a été un succès.

Les relations sino-indiennes se sont améliorées et développées. Les relations de bon voisinage et de coopération entre la Chine et le Pakistan ont continué à se développer. Les relations entre la Chine et les nouvelles républiques indépendantes du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan sont entrées dans une nouvelle ère. De même, les relations entre la Chine et la Mongolie, Sri Lanka et le Népal s'améliorent.

Solidarité avec les pays en voie de développement

Le renforcement de la solidarité et la coopération avec les autres pays en voie de développement est l'aspect fondamental de la diplomatie chinoise. Les relations de la Chine avec le tiers monde reposent sur d'excellentes bases, qui se sont encore approfondies cette année.

Cette année, 48 chefs d'Etat ou de gouvernement et ministres des Affaires étrangères de pays du tiers monde sont venus en visite en Chine. Parmi eux, il y a eu Nelson Mandela, président du Congrès national africain d'Afrique du Sud, qui est venu en Chine en octobre dernier. Les dirigeants chinois ont également effectué de nombreux voyages à l'étranger. En juin dernier, le président chinois Yang Shangkun s'est rendu dans trois pays d'Afrique, la Tunisie, le Maroc et la Côte-d'Ivoire. En Côted'Ivoire, il a énoncé les six principes qui guident les relations de la Chine avec les pays d'Afrique et exprimé le désir de la Chine de renforcer ces relations dans le nouveau contexte international. Ces points de vue ont été applaudis et approuvés par ses hôtes. Au début de l'année, le premier ministre Li Peng est allé à Fidji, où on lui a fait un chaleureux accueil. En juillet, une délégation de l'Assemblée populaire nationale a effectué une visite dans cinq pays du Pacifique-Sud—Fidji, la Micronésie, le Vanuatu, le Kiribati et les îles Marshall. La Chine a réitéré sa politique de développement de ses relations avec les pays du Pacifique-Sud et de soutien à leurs efforts pour renforcer la coopération régionale et le développement économique. On a également mis l'accent sur le soutien aux efforts qu'ils font pour protéger leurs ressources de pêche et maintenir l'équilibre écologique. Lors de la Conférence de l'ONU sur l'Environnement et le Développement au Brésil, le premier ministre Li a échangé avec les présidents du Brésil, de Cuba, du Mexique, de l'Argentine, du Chili et du Pérou des points de vue sur les relations de la Chine avec ces pays et sur les problèmes internationaux d'intérêt commun. Les pays et les peuples d'Amérique latine ont apporté un soutien actif à l'ouverture de la Chine au monde extérieur et à son développement économique. Dans le nouveau contexte international, la Chine et les pays d'Amérique latine ont des points de vue communs sur des questions importantes comme la mise en place d'un ordre mondial équitable et rationnel. C'est là une base solide pour poursuivre le développement des relations entre la Chine et l'Amérique latine.

Les relations de la Chine avec le Mouvement des non-alignès et le Groupe des 77 ont également été renforcées. En septembre, pour la première fois, le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères Qian Qichen s'est rendu, à la tête d'une délégation chinoise, au 10^e sommet des pays non alignés, auquel la Chine avait été officiellement acceptée comme observateur. Dans le discours qu'il a prononcé à cette conférence, Qian a souligné le désir de la Chine de renforcer le soutien mutuel et la coopération avec ces pays. Pendant la Conférence de l'ONU sur l'Environnement et le Développement, la Chine a eu des consultations étroites avec le Groupe des 77 et a présenté des documents de négociation au nom du «Groupe des 77 plus la Chine», ce qui a aidé la conférence à obtenir une série de résultats.

Sur la base des principes d'égalité et d'avantage réciproque, en mettant l'accent sur l'efficacité, la diversité des formes et le développement commun, la Chine a entrepris une coopération et des échanges significatifs avec les autres pays en voie de développement. La Chine a une position commune avec les pays du tiers monde sur des questions comme le maintien de la paix dans le monde et de la stabilité régionale, la nécessité de majorer les prix des produits primaires, l'opposition au protectionnisme, la réduction et l'annulation de la dette du tiers monde et l'augmentation des transferts de technologie vers les pays du Sud. La Chine a toujours été prête à soutenir la participation des autres pays en voie de développement aux affaires internationales et à protéger leurs intérêts légitimes. En retour, ces pays ont accordé un puissant soutien à la Chine. Ils se sont vivement opposés à certains pays occidentaux qui s'ingéraient dans les affaires intérieures de la Chine, ont soutenu la position adoptée par la Chine au Congrès de l'ONU sur les droits de l'homme, et ont soutenu la restitution à la Chine de son statut de membre du GATT. La Chine et les pays du tiers monde sont des forces solides de maintien de la paix dans le monde et de promotion du développement de l'économie mondiale.

Amélioration des relations avec les pays développés

Cette année, les relations de la Chine avec les pays développés sont également améliorées.

Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste chinois, et Wan Li, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, ont effectué cette année une visite au Japon. A la fin d'octobre, l'empereur du Japon Akihito a effectué un voyage historique en Chine. Les relations sino-japonaises se sont rapidement améliorées. Au début de l'année, lors de la réunion au sommet du Conseil de sécurité de l'ONU, le premier ministre Li Peng a eu des entretiens avec des dirigeants américains, britanniques, français et autrichiens. Li s'est également rendu en Italie, en Suisse, au Portugal et en Espagne en janvier, et en Finlande en juin, où il a reçu un chaleureux accueil. Ces visites ont ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre la Chine et l'Europe. En juin, le vice-premier ministre Tian Jiyun est allée en Suède, au Danemark, en Norvège et en Finlande, et en septembre, le vice-premier ministre Zou Jiahua a effectué une visite en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas. Fin octobre et début novembre, le ministre allemand des Affaires étrangères Klaus Kindel a passé quelque temps en Chine. Le vice-premier ministre Zhu Rongji s'est rendu en Australie et en Nouvelle-Zélande en février, puis, en novembre, en Grande-Bretagne et dans quatre pays d'Europe du Nord.

Les pays d'Europe occidentale continuent à améliorer et développer leurs relations avec la Chine, et les relations de la Chine avec l'Europe du Nord sont en voie de complète normalisation. En majorité, les pays occidentaux ont repris l'aide au développement, les crédits à l'exportation et les prêts de marchandises à la Chine. Lors du 18^e sommet des sept pays occidentaux, les participants ont fait des remarques plus positives au sujet de la Chine, tandis que le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont continué à améliorer et à développer leurs relations de coopération avec Beijing.

La Chine a toujours mis un accent particulier sur ses relations avec les Etats-Unis. Sur la base des intérêts essentiels des deux peuples et de la paix et de la stabilité dans la région d'Asie-Pacifique et dans l'ensemble du monde, la Chine s'est efforcée d'améliorer et de développer ses relations avec les Etats-Unis. Récemment, ce pays a également fait des gestes positifs pour améliorer ses relations avec la Chine. Invité par les Etats-Unis, Song Jian, conseiller chinois d'Etat et ministre de la Commission d'Etat pour la Science et la Technologie, a effectué une visite aux Etats-Unis. Le secrétaire d'Etat américain au Commerce Barbara Franklin est venu en Chine du 16 au 20 décembre pour la septième session de la Commission sino-américaine sur le commerce et les échanges. La Commission, qui avait cessé de se réunir il y a trois ans, connait donc un renouveau.

Nous pensons que si les deux pays respectent les principes formulés dans les trois communiqués communs sino-américains, en particulier les principes de souveraineté nationale, d'égalité et d'avantage réciproque, ainsi que de non-ingérence dans les affaires intérieures, alors les difficultés pourront être surmontées et les relations sino-américaines progressivement s'améliorer et se développer.

Activités diplomatiques multilatérales

Des résultats fructueux ont été enregistrés cette année dans le cadre des activités diplomatiques multilatérales.

En janvier, le premier ministre Li Peng a assisté à la réunion au sommet du Conseil de Sécurité des Nations unies. C'était la première fois que le Conseil de Sécurité organisait une réunion des chefs de gouvernement des Etats membres pour discuter des grands problèmes internationaux. Le premier ministre Li a, dans un important discours, exposé les points de vue et positions de la Chine sur les grandes questions internationales. Ces points de vue ont été l'objet d'un soutien étendu, pendant cette conférence, le premier ministre chinois a discuté avec 70 chefs d'Etat ou de gouvernement, avec le secrétaire général de l'ONU et avec d'autres, approfondissant ainsi la compréhension mutuelle et contribuant à faire de ce sommet un succès.

Au sein du Conseil de Sécurité, la Chine respecte la Charte de l'ONU et les normes fondamentales qui régissent les relations internationales, et décide indépendamment de ses positions. Lors des délibérations, elle part toujours de la sauvegarde des intérêts fondamentaux de tous les peuples, s'attache à prôner la justice et, de concert avec les autres Etats membres, travaille à faire adopter des résolutions favorables à la paix et à la sécurité du monde. Pour ce qui est des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité sur certaines questions complexes, la Chine en a approuvé les aspects positifs, mais non les aspects négatifs. Elle s'est donc abstenue lors de leur vote. Cela manifeste l'esprit de responsabilité et la position de principe élevée avec lesquels la Chine aborde la question de la paix et de la sécurité dans le monde. La position équitable de la Chine au sein du Conseil de Sécurité lui a valu les éloges de divers pays.

La Chine a toujours été pour le règlement pacifique des conflits et des différends régionaux par des voies politiques. Au sujet des conflits armés dans les Balkans et dans certaines régions de l'ancienne URSS, la Chine, à maintes reprises, a exposé sa position de principe aux Nations unies et lors d'autres réunions internationales, soulignant que les parties en conflit devraient régler leurs différends par des négociations pacifiques et sans recourir à des forces armées extérieures. La Chine a souligné que la communauté internationale devait éviter tout acte susceptible d'intensifier et d'exacerber les hostilités et ne devait pas intervenir directement dans les conflits. La communauté internationale a tenu compte de ces conseils.

La Chine a toujours prôné un règlement d'ensemble, équitable et rationnel, du problème du Moyen-Orient par des voies politiques. Cela comprend la restitution des territoires arabes et des droits nationaux légitimes des Palestiniens. La souveraineté et la sécurité de tous les pays du Moyen-Orient doivent être respectées et garanties. La Chine espère voir les deux parties adopter des attitudes souples et pratiques, susceptibles de faire se matérialiser, avec l'aide de la communauté internationale, le désir de paix des Arabes et des Israéliens.

En juin, la Conférence de l'ONU sur l'Environnement et le Développement a eu lieu au Brésil. Le gouvernement chinois a attaché une grande importance à cette conférence. Le premier ministre Li y a assisté et y a prononcé un important discours. Au nom du gouvernement chinois, il a fait une proposition en cinq points pour préserver la paix, promouvoir le développement, faire progresser la mise en place d'un nouvel ordre international équitable et rationnel, susceptible d'être bénéfique aux générations futures. La proposition chinoise a été bien accueillie par les participants comme par la communauté internationale. Le premier ministre Li a également signé la Convention sur les Changements climatiques et la Convention sur la Diversité biologique. Cela a pleinement montré que le gouvernement chinois attache de l'importance à l'environnement et au développement mondiaux, et s'en sent responsable. Tout au long de l'année dernière, la Chine a contribué à la sauvegarde de la paix et de la sécurité du monde en proposant l'établissement d'un nouvel ordre international, le renforcement du rôle de l'ONU et la promotion de la coopération entre les pays membres de l'ONU.

Au début de l'année, le premier ministre Li a été invité à assister aux débats du Forum économique mondial, où il a exposé dans son discours la situation économique de la Chine et les résultats obtenus par notre pays. En avril, la 48^e session de la Commission économique et sociale de l'ONU pour l'Asie et le Pacifique s'est tenue à Beijing. La Chine, qui en était donc l'hôte, l'avait extrêmement bien préparée et y a joué un rôle important. Lors de cette conférence, on a adopté la Déclaration de Beijing, qui promeut la coopération régionale, le développement économique et la prospérité commune. Elle est également bénéfique à la paix et à la stabilité dans la région et laisse entrevoir un plus bel avenir à l'Asie et au Pacifique.

Cette année, la Chine a participé avec énergie aux pourparlers de désarmement de Genève sur la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et, de concert avec d'autres pays en voie de développement, a contribué à la signature d'un accord international en vue de l'interdiction rationnelle, réaliste et complète et de la destruction totale de ces armes. La signature de cet accord est extrêmement importante pour assurer l'élimination d'une catégorie d'armes de destruction massive, nettoyer le monde des armes chimiques et maintenir la paix, la sécurité et la stabilité du monde.

En mars, la Chine a adhéré au Traité de non-prolifération nucléaire et a exposé sa position générale à ce sujet, ce qui a contribué à promouvoir l'efficacité du traité pour le maintien de la paix et de la stabilité dans le monde. Au sujet du contrôle des armements, le principe d'une réduction des armements équitable, rationnelle, générale et équilibrée, suggéré par la Chine a été universellement approuvé par la communauté internationale. Avec la participation active de la Chine, et le soutien de la communauté internationale, à la 30^e Conférence de la Commission de l'ONU sur le statut des Femmes, on a adopté une résolution décidant que la quatrième conférence mondiale des Femmes se tiendrait à Beijing du 4 au 15 septembre 1995.

Lors de la 48^e session de la Commission économique et sociale de l'ONU pour l'Asie et le Pacifique a été adoptée une résolution proclamant la décennie 1993-2002 décennie des personnes handicapées. Cela a été proposé par la Chine et 32 autres pays. Au début de décembre a eu lieu à Beijing une réunion de lancement de la Décennie des personnes handicapées en Asie-Pacifique, lors de laquelle a été formulé un programme d'action.

Au 48^e congrès de l'ONU sur les Droits de l'Homme qui s'est tenu au début de l'année, la Chine, soutenue par la majorité des pays en voie de développement a opposé son veto à une proposition sur la situation dans la région chinoise du Tibet qui visait à diviser la Chine, sauvegardant ainsi sa souveraineté et sa dignité.

Au cours de l'année qui s'achève, le gouvernement chinois a adopté une série d'importantes mesures pour ouvrir davantage la Chine au monde extérieur. L'ouverture au monde extérieur a entrainé la réforme du système économique, a amélioré le niveau de vie des Chinois, a accru la puissance économique et élevé le statut international de notre pays. La promotion du commerce et de la coopération économique avec les autres pays est maintenant un aspect important de la politique étrangère de la Chine.

Beijing Information