Francesca Brenda Mitterrand: une exposition aux croisements des destins et de l'instinct |
Beijing Information: Les jeux de lumière et la luminosité de la capitale chinoise sont très différents de ce que l'on peut par exemple observer à Paris. Comment caractériseriez-vous la lumière de Pékin ? Exerce-t-elle une influence sur la réalisation de vos tableaux ? Sur la disposition de vos toiles lors de vos expositions ? Francesca Brenda Mitterrand: Absolument pas. Je travaille la nuit avec de la lumière artificielle. Je ne suis pas inspirée par quelconque paysage ou lumière, tout ce qui sort, sort de ma main. Je peux vous dire que quand je peins, je ne pense pas, donc, je ne peux pas vraiment dire que la lumière ait une quelconque ride d'influence. Que pensez-vous de la citation suivante de l'illustre peintre et sculpteur colombien Fernando Botero : « J'avais toujours pensé que l'art pouvait permettre d'échapper aux cruautés de la vie, constituer un refuge pour la beauté et la sérénité » ? Considéreriez-vous l'art comme l'une des dernières manières d'échapper à un monde où l'humain est de plus en plus relégué à une position secondaire ? Non, je considère que l'art pour moi est un défi. Il est agréable d'avoir dans sa vie un défi et c'est une partie de mon bonheur de vivre. Voilà, c'est ma façon de voir les choses. Des artistes tels que Goya renvoyaient généralement aux visiteurs des indications picturales, dans son cas précis, les mouches, afin de leur dévoiler leurs impressions et jugements sur le monde contemporain. J'ai remarqué que dans vos tableaux vous utilisez régulièrement des touches d'encre de Chine qui unissent l'un des personnages de vos portraits avec l'autre. Ont-elles un rôle similaire ? Dans ma vie je ne pose pas ce genre de questions, je peins tellement instinctivement que je ne me pose pas de questions en me comparant à qui que ce soit. Ces réflexions là pour moi, ce sont les autres qui peuvent se les poser et ce sont les autres qui apporteront les réponses. Je peins d'une façon tellement instinctive que cela vient comme ça tombe. Si ce fut le cas de Goya, dans ce cas on a quelque chose en commun et c'est un honneur car c'est l'un des peintres que j'admire beaucoup.
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