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Mer de Chine méridionale : chercher une solution pacifique

Le 4 novembre 2002, le premier ministre chinois Zhu Rongji a participé au sixième sommet Chine-ASEAN, au cours duquel le ministre chinois des Affaires étrangères et ses homologues de pays membres de l'ASEAN ont signé une Déclaration sur le code de conduite des parties en Mer de Chine méridionale.

Si Japon et Etats-Unis espèrent des bénéfices à long-terme dans la région, leur tentative de déstabilisation n'est pas la bonne option.

Des négociations bilatérales apparaissent comme la seule issue pour résoudre les controverses sur la Mer de Chine méridionale entre la Chine et certains pays d'Asie du Sud-Est, dit un récent article de l'agence China News Service. Extraits.

La souveraineté chinoise sur les îles de Nansha et les eaux avoisinantes est indiscutable. Mais certaines nations d'Asie du Sud, Vietnam, Philippines, Malaisie et Brunei, ont commencé dès la fin des années 60 à affirmer leur souveraineté, partielle ou totale, sur ses îles, car le Droit maritime international avait été profondément modifié. Par ailleurs, l'exploitation gazière et pétrolière offshore a rendu plus attractive cette région. Et certaines de ces nations ont alors installé des forces militaires pour occuper les îles. Ainsi débutaient les controverses sur la Mer de Chine méridionale.

Chercher une solution bilatérale

Le problème de la Mer de Chine méridionale est une question bilatérale entre la Chine et quatre pays qui affirment leur souveraineté sur un territoire. Une solution doit donc être trouvée à travers des consultations et négociations bilatérales entre la Chine et ces nations.

Il apparaît donc déraisonnable d'étiqueter cette controverse comme un problème multilatéral entre cinq pays. Cela car les revendications de ces quatre autres pays sont illégitimes au regard de la souveraineté chinoise sur les îles de Nansha.

Chercher une solution multilatérale au problème n'est pas justifié. La démarcation des eaux maritimes devrait être décidée à travers des consultations bilatérales. Ce n'est que lorsque trois nations sont impliquées que des négociations trilatérales deviennent nécessaires.

Certains des pays impliqués militent pour une solution multilatérale car aucun de ces quatre pays n'est en mesure d'affronter la Chine seul. Ils pensent donc que l'unité est la meilleure stratégie.

Cependant, ces pays devraient réaliser que pour la Chine, tous les pays, petits ou grands, sont égaux. Par exemple, nous avons résolu des conflits de frontières avec de nombreux pays voisins, dont la plupart sont plus petits que la Chine, à travers des négociations bilatérales et pacifiques.

Pas un problème Chine-ASEAN

Le problème se pose entre la Chine et certains membres de l'ASEAN, et non pas tous les dix membres. L'ASEAN, organisation de coopération des nations d'Asie du Sud-Est, n'a aucune raison de devenir partie prenante dans les problèmes de la Mer de Chine méridionale.

Aussi, si l'on fait de ce problème une question opposant la Chine à toute l'association, cela affaiblira nécessairement les relations Chine-ASEAN, ainsi que les intérêts de l'ASEAN. Et ce résultat serait injuste à l'égard des pays non concernés.

Essayer de monter tous les membres de l'ASEAN contre la Chine revient à contraindre des pays innocent à endosser la responsabilité des pratiques illégales de certains pays. La Chine soutient le développement et la croissance de l'ASEAN, ainsi que le développement du partenariat stratégique Chine-ASEAN pour la paix et la prospérité établi en 2003. Un partenariat de ce type ne se contente pas d'accorder ensemble les intérêts des nations concernées, mais aide également à promouvoir la paix régionale, la stabilité et le développement.

Voir tous les membres de l'ASEAN prendre des mesures collectives contre la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale est un scenario difficilement imaginable. La Chine ne le laisserait pas arriver. Certains pays défendent même l'idée d'un règlement de la question dans le cadre de l'ASEAN, mais sans la participation de la Chine. Ceci est naturellement voué à l'échec.

Eviter les parasitages extérieurs

Des puissances étrangères, comme le Japon et les Etats-Unis, tentent d'interférer dans le problème de la Mer de Chine méridionale au nom de la « paix et la stabilité régionales », de la « libre navigation », ou encore de la « protection de l'autorité du Droit international et de la Convention des Nations Unis sur le droit de la mer ». Ces pays essaient de créer un climat de tension dans le voisinage chinois, sous le prétexte fallacieux de mettre en garde contre la « menace chinoise ».

Parallèlement, ils souhaitent étendre leur présence politique, économique et militaire, et même contraindre ces pays à servir leurs propres intérêts en utilisant le problème de la Mer de Chine méridionale. Par exemple, les Etats-Unis cherchent à utiliser le problème comme un prétexte pour étendre leur présence politique et militaire dans la région Asie-Pacifique, afin de garantir leur domination de la zone.

Par conséquent, internationaliser ce problème de la Mer de Chine méridionale est à double tranchant pour les nations asiatiques. Convier des grandes puissances qui n'ont rien à voir avec le problème ne pourra que compliquer la situation.

La Mer de Chine méridionale est militairement et économiquement importante pour la région, et au-delà. Et sa situation a un impact sur la stabilité politique, le développement économique et la sécurité de toutes les nations de la région. Ainsi, ces dernières doivent se montrer responsables dans la résolution de ce problème.

A l'heure actuelle, la situation générale dans la région est stable. La Chine, grâce à sa stabilité politique et son développement économique, y joue un rôle constructif. Et pendant ce temps, l'ASEAN continue à progresser politiquement, économiquement, socialement et culturellement. De plus, son poids dans les affaires régionales et internationales a considérablement augmenté.

La Chine et les membres de l'ASEAN ont signé une Déclaration sur le code de conduite en Mer de Chine méridionale le 4 novembre 2002. Les signataires s'engagent à discuter des problèmes territoriaux pacifiquement, et de ne rien faire pour compliquer la situation. Actuellement, la Chine et d'autres pays concernés dialoguent à propos des moyens de travailler ensemble sur la question, dans le respect de la Déclaration. Il y a donc assez d'éléments pour croire que la région demeurera stable.

Mais cette question pourrait menacer la sécurité régionale si elle n'était pas réglée de manière appropriée. Si Japon et Etats-Unis espèrent des bénéfices à long-terme dans la région, leur tentative de déstabilisation n'est pas la bonne option. Ils devraient au contraire s'efforcer de promouvoir la confiance mutuelle, l'amitié et la coopération parmi les pays concernés, et les aider à résoudre le problème pacifiquement.

Beijing Information

 


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