Le 12ème Festival International du Film de Shanghai
Bonjour, et bienvenu dans ce nouvel épisode d'objectif Chine! Nous allons participer à la très glamour douzième édition du Festival International du film de Shanghai, qui est devenu un événement phare dans le monde du cinéma. Des centaines de réalisateurs, producteurs, acteurs et actrices sont venus de toute la Chine et du monde entier pour participer, comme les stars hollywoodiennes Halle Berry et Clive Owen. Donc restez avec nous, on va peut-être réussir à les interviewer!
Vous appréciez ce festival du film?
Oui, je passe de bons moments.
Que pensez-vous des films chinois?
Je suis fan des films chinois.
Et le festival du film de Shanghai?
Je trouve ça très bien.
Voilà je vous présente Chuck Boller, de Hawaï
Et qu'est-ce que vous faites à Shanghai?
Je suis le directeur du festival du film de Hawaï. Et cela fait longtemps que nous collaborons avec le SIFF. Donc je suis venu ici à la recherche de films, pour échanger des idées avec les collègues, rencontrer des gens, vous voyez, me faire un réseau, et il n'y a pas d'endroit meilleur pour ça que le festival.
Et comment placeriez-vous le SIFF par rapport aux autres festivals du film dans le monde?
C'est un festival du film important, le numéro un en Chine. Et je dirai que Busan et Shanghai se valent maintenant. Busan est non pas meilleur que Shanghai, ce n'est pas le mot, mais Busan profite encore d'une certaine réputation par rapport à Shanghai. Shanghai est très important, probablement en deuxième place juste derrière Busan en terme d'importance. Mais Shanghai s'est développé très rapidement en seulement 12 ans. Il fait partie des dix meilleurs.
Aucun festival du film n'est complet sans ses soirées privées, au Lan qui est derrière moi, soirée pour Jing Boran et nous avons les fans ici qui sont venus voir.
vous êtes venues ici pour qui?
Pour Jing Boran! Il est très beau, super!
Présentez-vous un peu.
Je m'appelle LiFeng Wang et je suis le directeur de la société XingXing digital, un studio d'animation 3D basé à Beijing.
C'est une société chinoise?
Oui, une société chinoise.
Et vous faites des films d'animation, ou des émissions TV?
Oui, nous faisons des films et des spots d'animation pour la TV et le cinéma . Nous faisons aussi les effets spéciaux pour certains films d'action.
Et comment vous envisagez l'avenir de l'industrie chinoise du film d'animation dans 10 ans?
Et bien je pense qu'il sera très grand, nous aurons une belle place sur le marché international avec un contenu fortement inspiré de la culture traditionnelle chinoise, et en terme de qualité et quantité, ce sera encore meilleur. Et des films d'animation chinois gagneront des oscars.
Oh alors il est temps d'investir dans votre société!
Oui! Tout à fait!
Nous voici dans le marché du film de Shanghai, des réalisateurs sont venus du monde entier dans l'espoir de trouver un distributeur et des vendeurs qui les feront connaître.
et pensez-vous que les films permettent en quelque sorte au monde de se rapprocher, de mieux se connaître et se comprendre?
C'est peut-être un cliché de dire que l'art réunit tout le monde, mais le principal c'est que l'on s'amuse. Le cinéma peut être amusant. On est un peu stressé, mais c'est amusant. On est là pour profiter.
Super, et bonne chance. Le nom de votre film?
Petite montagne
J'espère qu'on aura la chance de le voir!
Merci!
Donc ici c'est votre stand, et qu'est-ce que vous faites exactement? Vous faites la promotion de vos films? Vous vendez des films?
Oui, nous sommes hongrois et nous sommes une boîte de distribution, nous vendons des films hongrois à l'étranger. Donc la grande partie des films sont hongrois, nous avons quelques films en co-production et nous essayons de montrer au monde notre petit marché.
Et donc quel serait l'impact pour la Hongrie de pouvoir collaborer dans l'industrie du film avec un grand pays comme la Chine?
Oh, pour le moment je ne sais pas vraiment, parce que j'ai rencontré beaucoup de Chinois qui avaient à peine entendu parler de la Hongrie, et ce n'est pas étonnant quand on sait que la population de la Hongrie correspond à la moitié de la population de Shanghai. Bien sûr ça serait super, mais pour le moment les Hongrois eux-mêmes n'ont aucune idée de ce qu'est l'industrie du film en Chine. Je suis ici et je me rends compte combien c'est énorme. Notre seule chance c'est que beaucoup de Chinois habitent en Hongrie, donc...peut-être un jour!Qui sait?
D'après ce que je viens d'entendre, vous parlez couramment chinois, vous vivez en Chine?
Ma fille vit en Chine. Nous sommes Autrichiennes, je suis d'abord venue ici pour accompagner mon mari qui est ambassadeur, et puis plus tard je suis revenue par mes propres moyens, pour faire la présentation des films chinois en Autriche dans les festivals du film, ou bien en organisant des semaines du film chinois, des rétrospectives, etc. Et puis j'ai travaillé pour le SIFF en y présentant des films autrichiens. Par exemple, j'avais présenté l'année dernière au festival du film de Berlin un film pour enfants, que l'on a montré aussi cet après-midi. Cela s'intitule « Gu laolao de Xiang ». Je pense que les pays germanophones vont largement diffuser ce film parce qu'il montre la vie de la minorité Miao, et les acteurs sont tous des Miao.
Est-ce que les Allemands ont pu en apprendre un peu plus sur la culture et l'histoire de Chine en regardant ces films?
Je pense que oui.
Nous voici dans le marché du film de Shanghai, des réalisateurs sont venus du monde entier dans l'espoir de trouver un distributeur et des vendeurs qui les feront connaître. Ce gentleman ici fait tout son possible.
Bonjour monsieur! Vous venez d'où?
D'Allemagne
Et vous êtes venus ici pour faire la promotion de votre film, ou acheter...?
Nous sommes une compagnie spécialisée dans les effets spéciaux, basée en Allemagne, à Los Angeles et à Shanghai.
J'ai oublié de me présenter. C'est pour CCTV 9. Dites-moi quelle est l'importance du marché chinois pour les compagnies allemandes comme la vôtre?
Et bien c'est de plus en plus important.
Et quelle est votre opinion sur le développement de l'industrie du film chinois et des effets spéciaux?
Ça se développe très vite!
Nous sommes en présence d'une superstar du Yunnan
Une superstar, merci!
Vous êtes l'actrice principale de ce film. On peut voir la ressemblance, c'est la même personne. Et vous pourriez nous parler de votre film?
Notre film s'intitule « First light ». Il parle d'un enfant du Yunnan, d'amour et de rêve.
Et vous venez d'où?
Équateur
Los Angeles
Et quel est la raison de votre venue ici?
Notre film était diffusé en avant-première hier, et il y a une autre projection aujourd'hui. Le film s'appelle « Acts of mercy ».
actsofmercymovie.com
Ok, il faut aller voir le site! Et quelle a été la réaction du public?
Plutôt bonne. On a eu une première projection hier, et j'ai regardé le public pendant les 10 dernières minutes du film, c'est un thriller, donc ils se cachaient tous les yeux.
Le public était principalement chinois?
Oui, un public chinois, 250 places ont été vendues.
Est-ce que vous pensez que votre film porte un message universel, que toutes les cultures peuvent comprendre?
Oui, tout à fait, car il traite de bonnes intentions et d'hospitalité. Et donc c'est comme quand vous essayez d'aider mais au lieu d'aider, vous devenez égoïste, et vous faites ces choses pour votre seule satisfaction. Donc c'est un message qui peut toucher beaucoup de monde, et que l'ont peut associer à beaucoup de choses. C'était magnifique de pouvoir le montrer à un public si réactif.
Nous voici dans le marché du film de Shanghai où des professionnels du cinéma viennent du monde entier pour trouver la perle rare et se faire une place dans le show-biz.
Donc vous travaillez pour les films Bright Shadow, vous pouvez m'en dire plus?
Oui bien sûr, les films Bright Shadow ont installé leur premier bureau à Shanghai en 2003, nous proposons une série de services dans la production de projets cinématographiques occidentaux en Chine. En fait, nous avons changé de locaux il y a un an et demi. Nous avons un studio principal et un studio spécialisé dans les effets audios pour des projets de film chinois.
Parlez-moi un peu de l'industrie du film philippin et pourquoi êtes-vous venus en Chine?
Nous avons été invités à venir faire la promotion des films philippins et c'est la première fois que nous participons au SIFF. Nous sommes très heureux de pouvoir faire connaître nos films. Et comme vous pouvez voir dans ce stand, ces films ont reçu des prix internationaux, le dernier en date est le prix du meilleur réalisateur au festival de Cannes de 2008. Il est philippin, il a réalisé le film Kinatay.
Vous venez d'où?
Je viens de Boston, aux États-unis.
Et vous travaillez dans l'industrie du film?
Oui, je suis réalisateur.
Et votre film a été projeté au SIFF?
Non, je suis en train de le mettre en place. Je voudrais réaliser un film d'espionnage basé à Shanghai et à Londres.
Vous pourriez nous en dire un peu plus?
Donc le film s'appelle « Father John », c'est sur l'histoire d'un homme qui est tellement sympathique que tout le monde lui fait des confidences, comme à un prêtre. Ce n'est pas comme les films américains où ils torturent tout le monde, c'est une vraie histoire d'espionnage, sur les services de renseignements, avec un peu d'action.
Ça a l'air intéressant! Et pourquoi vous êtes venus au SIFF?
Nous sommes à la recherche de partenaires pour la production du film, et c'est l'endroit idéal ici.
Et quelle est votre opinion sur l'industrie du film chinois, et quelle importance a-t-elle pour des réalisateurs comme vous?
Je pense que le cinéma chinois apporte du renouveau, vous savez le cinéma américain en ce moment est un peu coincé: on ne fait que des Harry Potter, 5 6 7 8, rien d'autres que des répliques, et en Europe aussi ils sont un peu coincés, tout ce qui est nouveau en ce moment vient d'Asie.
Pourquoi la Chine est-elle si importante pour les réalisateurs de film comme vous?
C'est un public très intéressant. Surtout dans le cas de notre film qui est un film d'animation et la Chine a une longue histoire dans l'animation. C'est intéressant pour ça.
Pensez-vous qu'il y aura dans le futur une collaboration entre la Chine et l'Allemagne dans le domaine de l'animation?
Cela serait très intéressant. J'ai travaillé une fois pour une compagnie basée à Suzhou, j'ai beaucoup appris, les artistes faisaient de très belles choses.
Dites-nous simplement ce que vous êtes venus faire aujourd'hui, et pourquoi votre film a reçu un tel succès ici.
Mon film parle de musique classique, en particulier de Schuman, Brahms et Clara Schuman. J'ai été touchée par la curiosité du public chinois. Le public a fait preuve d'une grand intelligence et d'une grande ouverture d'esprit à l'égard d'un monde si éloigné du leur. Leurs questions étaient très recherchées, et ils semblaient vraiment passionnés par le sujet.
Je m'appelle Maria Rosenberg, je travaille pour les films allemands, et je suis en charge de leur promotion pendant le festival, des contacts presse et des relations internationales.
Et qu'a-t-on prévu de spécial pour cette édition du festival de Shanghai?
Chaque année l'Allemagne est présente au festival, mais cette année particulièrement avec 14 long métrages et 10 court-métrages. Nous avons aussi deux films en compétition. C'est une année importante pour l'Allemagne.
Et comment sont reçus les films allemands en général par le public chinois?
Assez bien. Ce soir nous ouvrons la nuit consacrée à l'Allemagne, et en général les films allemands sont rachetés par un distributeur chinois. C'est le cas chaque année, et la presse fait de nous de bonnes critiques, et le public est au rendez-vous, donc nous sommes contents.
Je suis Carmelo Musca, je viens d'Australie et je suis venu discuter de production avec Jin, pour le long métrage intitulé « root man »,je pense que c'est ça le titre en anglais.
Et Jin est votre partenaire pour les affaires en Chine?
Oui, on s'est rencontré lors d'une sorte de forum pour les professionnels du cinéma dans l'ouest de l'Australie, j'étais l'organisateur de ce forum. Et donc cela fait près de 4 ans que l'on discute de ce film et ça commence à prendre forme.
Donc c'est en partie financé par des investisseurs australiens et chinois?
Oui, c'est à la fois chinois et australien, mais l'histoire se passe à Shanghai. On tournera le film ici, à Shanghai. Et Jin écrit le scénario, c'est une histoire fabuleuse.
Donc nous voilà avec Steve Chicorel, des productions Double Edge, et c'est lui qui gère, enfin, qui est responsable de la co-gestion de cette société de production en Chine.
est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus?
Oui, donc nous sommes une société internationale de production qui implique pas mal de pays, mais elle est dirigée par l'un des réalisateurs chinois les plus talentueux, c'est Gordon Chan, Chan Jia Shang, qui a réalisé le grand film « Hua Pi ». Nous avons eu la chance de travailler avec lui, avec beaucoup de grands photographes à Hong Kong et en Chine, et puis un casting international avec Maggie Q, nous avons réalisé un merveilleux film d'action à Beijing.
Donc vous êtes américain, peut-être les gens se demandent ce qui vous a poussé à vous impliquer dans l'industrie du cinéma chinois.
Et bien, tout a commencé par une prise de conscience que le futur du cinéma et le développement du cinéma ne pourrait être qu'en Chine. Et puis ma femme est Taïwanaise...
ah oui, ça peut aider.
Et puis j'étais producteur à Los Angeles.
Donc vous étiez producteur, et puis vous avez bougé à Taïwan et maintenant vous faites une production internationale en Chine, qui sera filmée en Chine?
Oui, la plupart des films maintenant seront co-produits en Chine, pour le marché chinois, mais aussi international.
Voilà dans cette émission d'objectif Chine, nous vous offrons un moment exclusif. Nous sommes dans une soirée privée, et comme vous voyez il y a ici beaucoup de gens splendides et à la mode, que nous allons interviewer. Restez avec nous!
Me voilà avec ma compatriote Jescinta Campbell, c'est un mannequin, comme vous voyez, et elle vient au festival du film de Shanghai en tant que telle.
qu'est-ce que vous pensez de cet événement pour le moment?
Je trouve que c'est fantastique, j'adore, j'adore Shanghai, et assister à quelque chose de tel, c'est génial, c'est une opportunité à ne pas manquer, je pense.
Et à propos de cette soirée organisée par la télévision Fashion TV, vous vous amusez bien?
J'adore! Regardez la vue que l'on a, on ne pourrait pas être mieux!
Donc vous êtes mannequin, mais aussi actrice?
oui
quel rôle avez-vous déjà joué?
Pour l'instant principalement du théâtre, mais j'espère faire du cinéma et de la télévision aussi.
Donc c'est une bonne chose d'être ici! Il y a beaucoup de réalisateurs! Et si vous en rencontrez un qui vous dit qu'il vous engage pour son prochain film et qu'il fait de vous la nouvelle vedette en Chine? Quelle serait votre réaction?
Je serais au septième ciel! Ça serait le plus grand rêve de ma vie qui se réalise! J'en rêve depuis que je suis toute petite, donc ça serait génial!
Voilà Oliver, c'est un réalisateur Suisse, et aussi un metteur en scène. Pourriez-vous nous donner plus de détails sur votre parcours?
Oui, donc je suis réalisateur et je vis à Zurich.
Et cela fait depuis combien de temps que vous réalisez des films?
J'ai fait mon premier film en 1994, et depuis j'ai fait 10 courts-métrages et 3 long-métrages. Le premier était en 2003 et s'intitulait « When the right one comes along ».
Et ces films ont remporté du succès d'un point de vue international?
Oui, les deux premiers films ont participé à une centaine de festivals dans le monde entier, et ont remporté une dizaine de prix.
Et pourquoi êtes-vous venus au festival du film de Shanghai?
Et bien tout d'abord pour présenter mes films, et puis j'en profite pour visiter la Chine, parce que l'un de mes nouveaux projets de film introduit un personnage chinois. Donc,une fois le festival terminé, je vais rester quelques semaines de plus pour faire quelques recherches ici.
Donc il y a un personnage chinois dans votre prochain film?
Exactement.
Et le film se déroulera en Chine ou en Europe?
Tout le film se passera en Suisse, mais le personnage principal est une jeune femme chinoise, qui se perd en Suisse. Elle gagne au loto le jour de son départ de Suisse, et elle tente alors de rester pour toucher la somme, et se perd en Suisse.
Oui, c'était génial. Je crois que nous avions présenté 5 films qui avaient fait le tour de la Chine pendant 3 semaines.
Donc, il y a 12 ans, vous aviez apporté vos films en Chine, et vous êtes revenus, pour faire la même chose.
Oui, c'est ça.
Et est-ce que vous avez noté des changements au niveau de la réaction du public et de l'industrie du film en général?
Je ne sais pas encore. Mais à l'époque, j'avais été étonné par le nombre de personnes qui avaient participé. Il y avait des cinémas immenses partout. Et ils étaient pleins. On ne savait pas trop d'où venaient les gens, s'ils avaient payé, s'ils venaient par intérêt...Je ne sais pas, mais c'était fantastique.
C'est important pour l'Italie d'entrer sur le marché chinois?
Pour être honnête, en terme de valeur marchande, ce n'est pas énorme. Mais avant le business, qui est bien sûr important, il y a l'aspect culturel, c'est un échange entre le peuple chinois et les Italiens, comment ils perçoivent les sentiments, l'amour, les histoires... Je pense que les films sont un outil important pour diffuser la culture italienne et faire connaître notre pays en Chine.
Pensez-vous qu'il soit facile pour le public chinois de comprendre un film italien, en langue italienne, et de s'identifier au personnage?
Je ne sais pas si c'est facile, mais dans un film on parle de choses très ordinaires, c'est facile de comprendre quelle émotion est exprimée, on peut comprendre cette émotion, et en ce sens, les mots ne sont pas si utiles que ça, car l'on comprend les sentiments.
et maintenant, le président du jury, et le grand réalisateur récompensé Danny Boyle!
Alors, vous passez de bons moments?
Oh oui, c'est superbe. En fait j'ai eu beaucoup de chance..parce que j'étais venu à Beijing pour quelques jours seulement pour la promotion d'un film, je devais revenir vite en Angleterre donc je n'ai passé que quelques jours. Et j'étais très déçu, parce que je n'étais jamais allé à Hong Kong, ni à Shanghai ou autre part en Chine. Et donc, quand j'étais à Beijing, ils m'ont demandé si je voulais participer au SIFF.
C'était quand?
Il y a quelques mois seulement.
C'était très rapide!
J'ai tout de suite accepté. Je rêvais de venir à Shanghai. La Chine est un pays spectaculaire, qui possède déjà des réalisateurs géniaux, qui ont fait des oeuvres terribles. Et puis, la Chine a l'avantage d'avoir un marché suffisamment étendu pour supporter sa production nationale. C'est un pays tellement grand qu'il peut produire des films et ne les diffuser qu'en Chine, sans être dépendant des autres pays comme nous. Il n'y a pas assez d'habitants dans nos pays pour que la production d'un film soit rentable à l'échelle nationale. La Chine a un énorme avantage.
C'est une longue histoire qui vous lie avec la Chine, cela fait des années que vous venez ici.
Oui
Quand êtes-vous venus la première fois en Chine?
Je suis venu à Hong Kong il y a 50 ans. Ça fait longtemps. J'y suis revenu plusieurs fois. À l'époque c'est parce que je faisais des concerts au Japon: Tokyo, Osaka, Kyoto, partout. Et à chaque fois, notre impresario nous amenait à Hong Kong. Et on passait de très bons moments. Et je rêvais de poser le pied sur le continent. Et puis tous les endroits où je suis allé ensuite, les buildings, les avenues, la cité interdite de Beijing, tout, n'a jamais cessé de me captiver.
et voilà, il est temps de finir cette émission consacrée au 12ème festival international du film de Shanghai. On n'a pas pu voir Halle Berry, mais on a trouvé Clive Owen, le compositeur Quincy Jones et le réalisateur de Slumdog Millionnaire, aussi président du jury, Danny Boyle, et puis quantité de réalisateurs, producteurs, acteurs et tant d'autres qui viennent du monde entier pour participer à l'évenement. Et j'espère que vous aurez apprécié autant que moi. Je vous dis à la prochaine sur Objectif Chine!
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