Su remporte le Prix Man
Su Tong, l'un des plus grands auteurs à succès de Chine, a remporté le Prix de littérature Man Asie le 16 novembre dernier à Hong Kong, pour son dernier ouvrage Le bateau pour la rédemption.
Le Jury international du Prix a qualifié Le bateau pour la rédemption, qui relate la vie d'un homme entre 1966 et 1976, de « roman picaresque au charme immense ». Dans une interview pour le China Daily, Su a simplement déclaré qu'il s'agissait d'un ouvrage « se focalisant sur le sort d'hommes et de femmes pris dans une époque absurde ».
Le Prix littéraire Man Asie, doté de 10 000 dollars, récompense chaque année un « roman asiatique non publié en anglais ». Su est le second chinois à l'avoir reçu, après Jiang Rong, qui remporta le Prix en 2007 pour son Totem du loup.
Su, 46 ans, a débuté sa carrière littéraire en 1987, et a publié six romans. Il est connu pour son ouvrage Epouses et concubines, rédigé en 1989 puis adapté au cinéma par le réalisateur Zhang Yimou, et qui fut nominé aux Oscars.
La sortie du Bateau pour la rédemption est prévue en Grande-Bretagne pour janvier prochain, selon le journal The Guardian.
Une femme abbé taoïste
Wu Chengzhen est devenue le 15 novembre dernier la toute première femme abbé de l'histoire, à la suite de sa nomination à la tête du temple taoïste Changchun, à Wuhan, province du Hubei.
Seule religion indigène en Chine, le Taoïsme se pratique depuis plus de 1800 ans. Le grade auquel Wu a été élevé, Fangzhang, est la position la plus haute au sein d'un temple taoïste.
Née en janvier 1957, Wu a été officiellement initiée au Taoïsme au temple Changchun en mars 1984. En mai dernier, elle a été élue à la tête de ce même temple par l'ensemble de ses pensionnaires.
Diplômée de l'Université des sciences et technologies de Huazhong, titulaire d'une maîtrise de philosophie, Wu est également présidente de l'association taoïste du Hubei, et de l'association taoïste de Wuhan. Elle est également membre du comité permanent du Comité provincial de la Conférence consultative politique du peuple chinois, l'organisme consultatif local.
Désintégration chez le fabricant de circuits intégrés
Richard R. Chang a démissionné de son poste de directeur général de la Semiconductor Manufacturing International Corp. (SMIC), le plus grand fabriquant de circuits intégrés sur le territoire chinois, le 10 novembre, avec effet immédiat, afin de se « consacrer à d'autres projets personnels ».
Le bruit court que Chang aurait été poussé vers la sortie par les principales parties prenantes, suite à son incapacité à redresser la situation financière de la SMIC, dont le prix de l'action n'a cessé de chuter depuis la cotation en bourse en 2004.
Quelques heures avant la démission de Chang, la SMIC a convenu du paiement de 200 millions de dollars, et a autorisé une prise de participation à hauteur de 10% dans le capitale de la compagnie, à la Taiwan Semiconductor Manufacturing Co, leader mondial du secteur, afin de se prémunir contre toute poursuite judiciaire pour contrefaçon ou viol du secret industriel et commercial.
Chang, 61 ans, est né sur le continent, mais a déménagé à Taiwan avec sa famille en 1949. Il a travaillé 20 ans pour Texas Instruments, et a été président de la Taiwan's Worldwide Semiconductor Corp de 1998 à 1999, avant de fonder la SMIC en 2000 à Shanghai.
C'est David N.K Wang qui remplacera Chang à la tête de la SMIC.
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