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L´histoire de l´itinéraire Sud de la Route de la soie

Murray Clive

Bonjour à tous ! Voici Tengchong, une petite ville du Yunnan tout près de la frontière birmane. Je suis venu jusqu’ici pour découvrir la Route Stilwell. Vous avez peut-être entendu parler de « Joe le vinaigre », ce général astucieux ou plutôt peu diplomate qui commandait des troupes en Inde, en Birmanie et en Chine pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien cette route a été construite sous ses ordres et servait à transporter le ravitaillement jusqu’au front pour combattre les Japonais. Malheureusement, après la guerre, la route s’est délabrée, mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle vient d’être reconstruite. Aujourd’hui dans Objectif Chine, nous allons explorer ensemble ce chapitre passionnant de l’histoire, mais d’abord, allons prendre une petite bière au bar Stilwell où nous pourrons aussi admirer quelques souvenirs.

Pendant la dynastie des Han occidentaux, l’ambassadeur Zhang Qian fut envoyé en mission diplomatique en Occident. Lorsqu’il arriva en Afghanistan, Zhang Qian, alors le premier Chinois à pénétrer dans ce pays, fut stupéfait d’y trouver du tissu du Sichuan et des tiges de bambou de Qiong en vente sur les marchés. Un commerçant lui affirma que cette marchandise était importée d’Inde.

Lorsqu’il apprit cela, Zhang Qian tira la conclusion qu’il devait certainement y avoir une route reliant le Sichuan à l’Inde via le Yunnan. Quand il rentra en Chine et fit le récit de ses découvertes à l’empereur Han Wu, des émissaires furent immédiatement envoyés à la recherche de cette route.

Les émissaires découvrirent un endroit appelé Dianyue, aujourd’hui devenu Tengchong et un long voyage commença sur cette la route qui fut appelée « le Sud de la Route de la soie » et qui existe depuis 2400 ans.

Professeur Wang Chongli

Académie des sciences sociales du Yunnan, Institut d’études sur l’Asie du Sud

Il y a très longtemps, les gens faisaient du commerce le long de cette route. Pendant la dynastie des Han, Zhang Qian fut envoyé en mission diplomatique et il trouva du tissu du Sichuan en Afghanistan. Cela signifie que cette route commerciale du sud existait bien avant la Route de la soie occidentale. Cette route porte le nom historique de « Shu Yan Du Dao », c’est-à-dire « le Sud de la Route de la soie ».

Les villageois de Tengchong ont conduit des caravanes remplies de soie brute, d’ustensiles en cuivre, de concombres de mer et bien d’autres articles de Chine jusqu’en Birmanie et en Inde. En retour, ils rapportèrent des bijoux, des émeraudes et du coton.

Pendant la dynastie des Ming, du 14ème au 17ème siècle, et la dynastie des Qing qui dura jusqu’à 1912, les principales exportations depuis Tengchong étaient du tissu, de la soie brute et du jade. Tengchong devint ainsi un important centre de distribution pour le jade et les bijoux. Le célèbre pont en arche de jade de Tengchong reste un symbole de la prospérité de la ville.

D’après certaines statistiques établies par un homme d’affaires britannique qui vivait en Birmanie en 1826, le commerce annuel de la ville de Tengchong s’élevait en moyenne à un million de livres. Le coton à lui seul représentait 640 000 tonnes. A comparer, le commerce annuel de Canton, la principale porte d’entrée des importations de la Chine, ne représentait que 900 000 livres, dont une majeure partie était générée par le trafic d’opium. En 1899, le Royaume Uni installa son consulat général à Tengchong, et en 1902, le gouvernement Qing créa un département des douanes, ce qui entraîna une augmentation des importations et des exportations.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Japon envahit et occupa la Birmanie ainsi que la Province chinoise du Yunnan. Pour la première fois de son histoire, la route commerciale fut coupée. Mais il fallait impérativement la rouvrir, pas dans un but commercial cette fois-ci, mais dans le but d’équiper la Chine en matériel de guerre, bien plus nécessaire. Sous les ordres du général américain Joe Stilwell, les travaux débutèrent le 10 décembre 1942 à Ledo, en Inde.

Au milieu du retentissement des armes à feu fendant l’air au-dessus de leurs têtes, ingénieurs et ouvriers travaillèrent avec acharnement et par tout temps pour bâtir la bouée de sauvetage de la Chine. Finalement, le 19 janvier 1945, après deux années de dur labeur, la Route de Ledo, telle qu’elle fut d’abord appelée, et qui reliait l’Inde, la Birmanie et la Chine, fut pour la première fois ouverte à la circulation. Peu de temps après et sur la suggestion de Tchang Kaï-Chek, la route fut renommée « la Route Stilwell ». Elle a largement contribué à vaincre l’agression japonaise et à la guerre de résistance contre le fascisme.

Wang Chuying

Officier d’état-major du Général Steven

Un pipeline a été installé le long de la route qui s’étendait de Tengchong à Kunming. Environ 1000 tonnes chaque jour passaient par ce pipeline.

Cette route qui serpente et qui doit donner mal au coeur vous emmène tout droit à la frontière birmane. Elle fait partie de l’axe Tengchong – Myitkyina de l’ancienne Route Stilwell. La reconstruction a été achevée à la fin de l’année dernière et depuis, le trajet ne prend que trois heures. Cela a considérablement accru les flux commerciaux et touristiques entre la Chine et l’Asie du Sud-Est. Les Birmans du Nord bénéficient déjà d’une plus grande sélection de produits de meilleure qualité en provenance de Chine grâce à l’ouverture de cette route commerciale.

Si l’on se penche sur une carte, on peut voir que la route de Kunming à Myitkyina via Tengchong est bien plus courte que la route allant de Myitkyina à Ledo. Au total, cet axe essentiel reliant la Chine à l’Asie du Sud-Est fait environ 1200 kilomètres de long. Il est resté abandonné pendant de longues années après la Seconde Guerre mondiale.

Professeur Wang Chongli

Académie des sciences sociales du Yunnan, Institut d’études sur l’Asie du Sud

La question de la restauration de la Route Stilwell a été avancée lorsque la Chine a mis en place sa politique de réforme et d’ouverture sur le monde. Cette ouverture impliquait notamment le développement du commerce frontalier, et cela nécessitait la construction de routes terrestres.

Au début des années 1990, des conférences ont été tenues afin de discuter de la restauration du tronçon Tengchong – Myitkyina de la Route Stilwell.

Le 3 juin 1992, les autorités de Tengchong et de Birmanie parvinrent à un accord et il fut décidé que les Chinois débuteraient la restauration de Gawai jusqu’à Sadon (Sadung). Les travaux commencèrent donc, et moins d’un an plus tard, en mai 1993, la route était ouverte à la circulation. Le projet a coûté plus de 6 millions de yuans.

Xu Hongsen

Ancien chef du comté de Tengchong

La cérémonie d’ouverture a été un grand évènement. Trois cent véhicules ont traversé la route et les gouvernements des deux pays étaient très satisfaits de ce qu’ils avaient accompli ensemble. Une étape importante avait été atteinte et à présent, le commerce entre les deux pays pouvait se poursuivre.

La restauration de la route allait garantir des échanges commerciaux abondants entre la Chine et la Birmanie. Et au début, les deux pays ont pu profiter des avantages de l’import-export. Mais la route elle-même, non goudronnée, a eu beaucoup de mal à rester en bon état à cause du trafic quotidien très important sur cet axe. Peu de temps après, la route a dû être à nouveau fermée et un nouveau projet a dû être mis en place.

Xiong Qinghua

Fonctionnaire de la ville de Baoshan

Si l’on se penche sur l’histoire de Baoshan et de Tengchong, on se rend compte que ces deux villes ont prospéré lorsque la route était en service.

Le 16 mai 2004, une délégation de Tengchong, avec au total 10 membres, a été invitée dans la capitale birmane, Rangoon.

Le contingent chinois a assisté à la cérémonie de signature tenue par la Ministère birman de la Construction et diverses entreprises de construction ayant participé à la restauration de la route.

Trois jours plus tard, la délégation de Tengchong et le Ministre birman de la construction ainsi que 60 ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice se sont à nouveau rencontrés pour signer l’accord. Le jour suivant, les premiers préparatifs étaient entrepris pour la construction de la nouvelle Route Stilwell.

Le 19 octobre 2004, de nombreux officiels chinois et birmans, parmi lesquels le directeur adjoint du comité permanent de la province du Yunnan, le représentant de la ville de Baoshan, Huang Yi, le directeur du comté de Tengchong, Wang Caijun, le chef du comté, Zhang Weijian, l’ancien président birman du Conseil pour la paix et le développement de l’Etat de Kachin, et le président de la première zone spéciale de Kachin ont pris part à la cérémonie d’ouverture de la route qui rejoint le nord de la birmanie.

Il était prévu qu’une route à chaussées séparées serait construite. Cependant, le financement initial du comté de Tengchong ne suffisait pas à la construction d’une route si grande sur un terrain accidenté. Heureusement, le gouvernement provincial est intervenu et a apporté des fonds supplémentaires. Dès lors, le projet initial a pu être finalisé.

Xiong Qinghua

Fonctionnaire de la ville de Baoshan

A l’époque, je savais que ce projet nécessitait des fonds importants mais que nos ressources financières étaient très limitées. Où pouvions-nous trouver cet argent ? C’était un gros problème. Il y avait trois différentes possibilités. La première était d’abandonner l’ancienne route et d’en construire une nouvelle. Deuxièmement, on pouvait améliorer l’ancienne route,. Et enfin, on pouvait la réhausser et la niveler sans trop la moderniser.

Au printemps 2005, le gouvernement de la province du Yunnan a alloué cent millions de yuans pour la construction de la route.

Murray Clive

Je marche sur l’ancienne Route Stilwell. Et en regardant ce chemin gigantesque derrière moi j’imagine à quel point cela a dû être difficile de le construire pendant la Seconde Guerre mondiale. Les ouvriers et les soldats devaient non seulement affronter les bestioles, les serpents, les maladies, la chaleur, la pluie, mais en plus des bombes japonaises volaient au-dessus de leurs têtes. Mais pour moi, la chose la plus triste à propos de cette route c’est que lorsque les ingénieurs sont arrivés ici en 2004 pour l’expertiser, il a été décidé que, comme les fondations étaient instables et que la route était plus longue que nécessaire, une route toute neuve devait être construite. Cette vieille Route Stilwell a donc été abandonnée.

L’expertise de la route débuta pendant la saison des pluies en 2004. Avec une altitude variant entre 170 et 2000 mètres et un terrain recouvert d’une épaisse végétation, les experts se sont tout de suite rendus compte de la difficulté de leur tâche.

Professeur Wang Chongli

Académie des sciences sociales du Yunnan, Institut d’études sur l’Asie du Sud

Peu importe si elle était utilisée pour la guerre ou pour le commerce, la route devait rester la même. Cette route-là était la plus pratique. Les Britanniques, les Chinois, les hommes d’affaires et les soldats se sont tous accordés sur cette route. Elle répondait à l’évidence à leurs attentes en matière de transport.

La route de Tengchong à Myitkyina a été divisée en deux sections principales. La première allait de la 4e borne sud proche de la frontière sino-birmane à Sadon, et la seconde de Sadon à Myitkyina. Il était impossible de restaurer ces deux tronçons et la construction d’une route toute neuve a donc dû être étudiée. Il fut décidé qu’une route coupant à travers le Mont Wutai serait une solution trop précaire et qu’un chemin autour de la montagne devait être établi. Il y avait juste un petit problème, plusieurs problèmes en fait, mais un en particulier : les seules cartes représentant cette région dataient des années 1940. Et non seulement ces cartes n’étaient pas assez détaillées, mais elle ne correspondaient pas précisément au terrain. Les experts n’ont eu d’autre moyen que d’enfiler leurs chaussures de marche et de s’assurer qu’ils avaient assez d’eau avec eux.

Ils ont marché péniblement à travers la jungle infinie de ce no man’s land au coeur de l’obscurité, éprouvant la faim, la soif, la douleur, la peur et la confusion. Ils ont travaillé avec acharnement pendant des semaines, ne consacrant que peu de temps à leurs besoins essentiels, comme prendre une douche. Une fois leur travail terminé, ils avaient tracé et expérimenté une route bien plus courte que l’ancienne Route Stilwell.

Il a fallu 400 machines comme celle-ci et environ 7000 ouvriers pour construire la nouvelle Route Stilwell. Avec une température moyenne de 25 degrés, je suis content de ne pas avoir eu à travailler sur cette route.

Quand les travaux ont commencé, il était impossible de transporter les machines lourdes avec des véhicules jusque dans le no man’s land. Les machines ont donc dû êtres démontées puis transportées à dos de cheval sur les chantiers où elles ont été remontées. D’autres difficultés ont été rencontrées, notamment lors de la construction de 17 ponts et de 315 passages hydrauliques.

Les équipes de travail étaient souvent formées en fonction des familles. L’ouvrier le plus âgé avait plus de 70 ans, et le plus jeune 20 ans. Ils travaillaient et vivaient tous sur le chantier. De nombreuses femmes étaient également présentes.

A la borne A6, un immense pont enjambant des rapides abrupts a dû être construit. Pour cela, on a fait appel aux services de Hu Dinghua, un ingénieur de 78 ans. Il bénéficiait en effet de 48 ans d’expérience dans la construction de ponts, toutes formes et tailles confondues. Son fils et son petit-fils ont travaillé avec lui sur ce projet. Cette équipe très particulière a rassemblé trois générations.

Hu Dinghua

Conseiller technique pour le pont de 40 mètres

Ce pont, sur l’axe Tenchong – Myitkyina, était très important. Il a été très difficile de le construire à cause des eaux agitées mais aussi à cause de la hauteur et de la longue travée du pont. Ce pont est donc très important.

Après trois courtes années, les ouvriers chinois ont accompli avec succès ce projet extrêmement difficile. Au total, 11 ouvriers sont morts pendant les travaux, certains en raison de maladies, d’autres à cause d’attaques d’animaux sauvages, de glissements de terrains ou encore d’accidents de construction et de circulation. Cependant, leur travail a été grandement estimé étant donné l’excellente qualité de la route et les fondations solides sur lesquelles elle a été construite. Cette route résistera à la circulation la plus dense.

Dans la ville birmane de Gawai, des officiels de la province du Yunnan et de l’Etat de Kachin ainsi que de nombreux birmans ont joyeusement célébré l’ouverture de la route reliant Tenchong et Myitkyina. Cette route ne sera pas seulement une source d’avantages économiques pour les deux pays, et ses effets positifs se feront ressentir à travers toute l’Asie du Sud-est. En ce jour historique, les réjouissances ont animé la ville tandis que Chinois et Birmans célébraient le fruit de leurs efforts communs.

Professeur Wang Chongli

Académie des sciences sociales du Yunnan, Institut d’études sur l’Asie du Sud

La Route Stilwell mène à l’Asie du Sud-Est et tel a toujours été le cas. Nous avons développé une organisation de coopération régionale appelée la BCIM qui inclut le Bengale, la Chine, l’Inde et la Birmanie. La route nous a permis de faire le commerce de toutes sortes de marchandises, mais elle est également très utilisée pour les voyages. La création d’une route de Tengchong à Myitkyina est une excellente base pour la poursuite de notre travail.

La route a attiré l’attention de nombreux pays car son influence a toujours été d’envergure internationale. Le vétéran américain Daniel, qui a combattu les Japonais pendant le Seconde Guerre mondiale, est retourné au Yunnan à l’âge de 77 ans. En marchant le long de la Route Stilwell à l’endroit où l’ancienne et la nouvelle route se rencontrent, il a été très surpris de voir que tant de choses avaient changé.

Mais qu’est-ce que c’est que ça ?

Arrivée à un certain niveau, l’ancienne Route Stilwell rencontre la nouvelle route. Le paysage est très beau ici.

Ca s’appelle Maojiaying.

Maojiaying.

Oui, oui, oui!

Merci, merci.

Prenez-moi en photo.

Attendez une minute.

Oh !

Très bien.

Merci, merci beaucoup !

Daniel a été très ému par la reconstruction de cette route. C’était le rêve de plusieurs générations.

Tengchong, située juste à l’est de la frontière birmane, est à 217 kilomètres de Myitkyina. La ville jouit d’une grande popularité auprès des Chinois d’outre-mer car elle est imprégnée de culture mais également parce qu’elle connaît une industrie florissante. Certains empereurs avaient placé d’importantes garnisons dans la ville et les comtés voisins en raison de sa situation stratégique. Aujourd’hui, elle représente un pôle industriel et commercial important dans la province du Yunnan.

Je suis arrivé à Huashui, c’est un village assez proche de la frontière birmane et le but de ma visite est de découvrir comment la vie des villageois a changé depuis que la restauration de la route a commencé il y a environ 40 ans. Je vais aller parler à quelques personnes pour savoir ce qui a changé ces dernières années.

Bonjour, j’aime beaucoup vos vêtements. C’est un costume traditionnel ethnique ? Est-ce que c’est confortable ?

Oui, ça va.

Est-ce que c’est votre maison ? Je peux entrer ?

Bien sûr.

Est-ce que vous vivez bien ?

Oui.

Villageois

Quels effets positifs la construction de la nouvelle route a-t-elle eu sur votre vie ?

Pour un fabricant de meubles comme moi, les avantages ont été très nombreux.

Autrefois, quand nous voulions livrer des meubles, cela nous prenait trois heures. Aujourd’hui cela ne nous prend plus qu’une heure. Et comme la surface de la route est lisse, les meubles ne sont pas abîmés pendant le transport. Ces deux points apportent vraiment une énorme différence.

Cet homme s’appelle Wang Deyu. Il est le chef de ce village.

Wang Deyu

Chef du village

Tout d’abord, il est bien plus pratique et moins cher de se rendre à Tengchong pour voir un médecin. Ensuite, on peut à présent commercer avec le port national. Nous avons lancé un marché de fermiers pour cela.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tengchong a construit un aéroport militaire pour faciliter la résistance à l’ agression japonaise. C’était une base essentielle puisqu’elle permettait de recevoir du ravitaillement en provenance d’Inde par voie aérienne au-dessus de la chaîne de l’Himalaya. Afin que cet aéroport soit conforme à un usage commercial, il est actuellement en reconstruction.

Murray Clive

La route terrestre qui relie l’Inde, la Birmanie et la Chine était déjà utilisée au temps de la dynastie des Han il y a plus de 2000 ans, et a fait partie de l’itinéraire Sud de la Route de la soie. Elle a ensuite servi à faire la guerre au 20e siècle. Et aujourd’hui, elle est en quelques sorte une Route de la soie des temps modernes, car les pays se sont à nouveau rendus compte de l’intérêt de travailler ensemble pour améliorer notre vie. Merci de nous avoir suivis et à très bientôt pour une nouvelle édition d’Objectif Chine.

Source: CCTV


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