Niant leur rôle dans les émeutes du 5 juillet à Urumqi, le Congrès mondial ouïgour (CMO) et sa présidente Rebiya Kadeer s'affairent à déformer la vérité en semant une série de mensonges et en colportant de fausses preuves.
Or, les tours des séparatistes ont été décelés les uns après les autres et Kadeer exposée comme une menteuse par ses "vérités".
Mardi, le CMO a écrit un article éditorial portant le nom de Kadeer dans le quotidien américain Wall Street Journal et accordé une interview à la BBC pour répéter ses versions selon lesquelles 400 Ouïgours auraient été tués à Urumqi et 100 autres à Kashgar, la deuxième plus grande ville de la région autonome ouïgoure du Xinjiang.
"Ses versions s'avèrent contradictoires directement avec les propos des témoins oculaires et d'autres informations données par des médias internationaux à Urumqi sur les trois derniers jours", indique un reportage envoyé depuis Urumqi et publié mercredi dans le quotidien britannique Daily Telegraph.
Mercredi dernier, les mensonges du CMO ont été révélés au public à Munich, en Allemagne. Lors d'une conférence de presse organisée par le CMO, des participants ont contredit, avec des photos, les allégations du CMO, selon lesquelles 600 à 800 Ouïgours auraient été tués dans les émeutes du 7 juillet à Urumqi.
Outre les chiffres, le CMO est méticuleux à propos des "preuves" visuelles présentées aux médias internationaux.
Au cours d'une interview accordée mardi à la chaîne de télévision Al-Jazira, Kadeer a montré une photo pour soutenir sa version de "manifestants ouïgours pacifiques" à Urumqi frappés par la police. Il a été prouvé par la suite que la photo avait été extraite d'une image publiée sur internet montrant une manifestation survenue le 26 juin à Shishou, dans la province du Hubei, manifestation qui n'a rien à voir avec celle d'Urumqi.
Une autre photo amplifiée présentée par l'Association des Ouïgours aux Etats-Unis soutenant les fauteurs de troubles séparatistes du "Turkestan oriental" devant l'ambassade de Chine à Ankara, en Turquie, pour faire croîre que les Ouïgours étaient des victimes des émeutes du 5 juillet, a été dénoncée par les internautes, puisqu'il s'agissait d'une scène d'accident de la circulation du 15 mai, qui s'est produit à Hangzhou dans la province du Zhejiang, à des milliers de kilomètres d'Urumqi.
Les séparatistes mènent un calcul dont ils sont satisfaits, avec des mensonges maladroits. Premièrement, ils ont tenté de dissimuler leur rôle d'instigateurs et d'organisateurs des émeutes du 5 juillet à Urumqi et d'adoucir leurs atrocités et violences lors des "manifestations pacifiques".
Deuxièmement, ils ont déformé la vérité, terni les politiques du gouvernement chinois sur les ethnies, saboté l'unité nationale et continué à procéder à des activités d'agitateurs en semant la haine.
Et troisièmement, ils ont joué "la carte des victimes" et se sont déguisés en "défavorisés" et "manifestants pacifiques" dans le but d'obtenir du soutien et de la sympathie de la part de la communauté internationale.
Cependant, les mensonges s'effritent devant la vérité. Les séparatistes comme Kadeer sont au bout du rouleau. Ils ne pourraient encourager qu'eux-mêmes en fabriquant de nouveaux mensonges pour réparer les précédents déjà dénoncés.
La seule chose qu'ils peuvent obtenir finalement est de faire découvrir leur féroce visage de séparatistes du "Turkestan oriental" et se ridiculiser en mentant de cette façon.
Source : Xinhua
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