Q : Comment le plan d'action a-t-il été élaboré ? Combien de départements sont-ils impliqués dans la participation à sa genèse ?
R : Sous la direction du Comité central du PCC et du Conseil des Affaires d'Etat, des organes concernés des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires et divers milieux sociaux ont participé à l'établissement du Plan d'action. Pour garantir son autorité, sa praticabilité et sa faisabilité, l'Office d'information du Conseil des Affaires d'Etat et le MAE ont mis en place un mécanisme de réunion intersectorielle qui implique la participation de 53 services gouvernementaux. De plus, un groupe de spécialistes venus d'universités et d'instituts de recherche a également été invité à la rédaction du plan d'action. Pour assimiler pleinement les avis des divers milieux sociaux et des ONG, de multiples séminaires ont été tenus.
Q : Quelle est l'idée directrice du Plan d'action ? Quel est son principal contenu ?
R : En général, le Plan d'action a pour principe directeur de rester fidèle à l'idée de placer l'homme au-dessus de toute autre considération, de concrétiser le principe constitutionnel « l'Etat respecte et sauvegarde les droits de l'homme », et de donner la priorité aux droits à l'existence et au développement en conformité avec la situation spécifique du pays.
Concrètement, l'idée directrice repose sur trois volets : le premier, c'est de garantir les droits du peuple en matière économique, sociale et culturelle dans le processus de la promotion du développement socio-économique, de persister dans le développement du peuple, par le peuple et pour le peuple, de résoudre les problèmes actuels qui concernent les intérêts du grand public en faveur de la justice sociale, de travailler en sorte que tout le peuple ait le droit à l'éducation, que leur prestation de service soit rétribuée, qu'ils soient couverts par l'assurance-maladie et l'assurance-vieillesse, et qu'ils soient décemment logés; le deuxième, il s'agit de sauvegarder les droits politiques du citoyen dans le processus de l'édification de la citoyenneté politique, d'accroître la participation ordonnée du citoyen à la politique à divers niveaux et dans différents secteurs, de perfectionner le système démocratique en faveur de la protection des droits de savoir, de participer, de s'exprimer, et de surveiller ; le troisième consiste à participer activement aux affaires des droits de l'homme au niveau international, à agir de concert avec d'autres pays du monde dans le renforcement des échanges, du dialogue et de la coopération, afin d'apporter notre part de contribution dans le développement sain de la cause mondiale des droits de l'homme, et la construction d'un monde harmonieux caractérisé par la paix durable et la prospérité commune.
Le document est divisé en cinq parties : les droits économiques, sociaux et culturels ; les droits civiques et politiques du citoyen ; les droits des ethnies minoritaires, des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées ; la sensibilisation aux droits de l'homme ; l'accomplissement des obligations internationales, des échanges et coopérations internationaux dans le domaine des droits de l'homme.
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