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Travailler ensemble pour inscrire un nouveau chapitre de l'amitié sino-africaine
– Discours de Hu Jintao prononcé au rassemblement de bienvenue organisé par les divers milieux de Dar es Salaam

Aujourd'hui, c'est un grand plaisir pour moi d'avoir l'occasion de rencontrer mes amis venus des divers milieux de Dar es Salaam au cours de ma visite dans ce beau pays qu'est la Tanzanie. Je tiens d'abord à vous adresser, ainsi qu'au peuple frère de Tanzanie, les salutations cordiales et les meilleurs voeux d'1,3 milliard de Chinois. Je voudrais également exprimer mes remerciements au Président Kikwete et au gouvernement tanzanien pour les arrangements minutieux et l'hospitalité généreuse qui m'ont été réservés.

La Tanzanie est l'un des berceaux de l'humanité. Le peuple tanzanien, doté d'une tradition glorieuse, a apporté une contribution de poids à la victoire des peuples africains dans la lutte pour l'indépendance nationale et contre la ségrégation raciale.

Ces dernières années, sous la direction du Président Kikwete, la Tanzanie a travaillé avec un nouveau zèle, une nouvelle dynamique et une nouvelle vitesse pour développer l'économie nationale et améliorer les conditions de vie du peuple, de telle sorte qu'elle a pu maintenir la stabilité politique, faire progresser sans cesse la construction du pays et jouer un rôle important dans les affaires africaines et internationales, ce qui lui a valu le nom d'oasis de paix en Afrique.

Nous nous félicitons du fond du coeur des réalisations de la Tanzanie et souhaitons que le peuple frère de Tanzanie remporte sans cesse de nouveaux succès encore plus éclatants.

Un vieil adage chinois dit : « Rien ne peut séparer les peuples partageant les buts et idéaux communs, pas même les montagnes et les mers ». Certes, la Chine et la Tanzanie sont séparées par une longue distance géographique, mais déjà à partir des années 1960, les dirigeants et les peuples des deux pays avaient entamé des échanges amicaux et noué une profonde amitié dans la lutte africaine pour la libération nationale.

Depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a 45 ans, les deux parties, accordant l'une comme l'autre une grande importance au développement de leurs rapports, ont vu leurs échanges de haut niveau s'intensifier, leur confiance réciproque sur le plan politique se renforcer sans discontinuer, et leur coopération pragmatique dans tous les domaines s'élargir sans cesse pour devenir un exemple de la coopération sino-africaine et de la coopération Sud-Sud.

Hier, j'ai eu des échanges approfondis de vues avec le Président Kikwete sur le développement des relations bilatérales, et nous sommes parvenus à un large consensus et avons signé un accord sur la coopération économique et technique entre les deux pays et d'autres documents de coopération. J'ai eu le plaisir de participer à la cérémonie d'achèvement de travaux du Stade national de Tanzanie. Ce grand complexe multifonctionnel réalisé avec l'aide du gouvernement chinois deviendra un nouveau symbole de l'amitié sino-tanzanienne.

Hier, je me suis également rendu au cimetière des experts chinois pour leur rendre hommage. Les 69 experts et techniciens chinois qui y reposent, dont le plus jeune n'avait que 22 ans, ont donné leur vie pour l'édification nationale de la Tanzanie, et notamment pour la construction du chemin de fer Tanzanie-Zambie. Le gouvernement et le peuple chinois chériront pour toujours leur mémoire et ne sauront jamais oublier leur contribution à l'amitié sino-tanzanienne.

C'est la sixième fois que je foule le sol africain. A chaque visite, je me sens comme chez moi. Chaque fois que je rencontre les amis africains et écoute leurs réflexions sur mon pays, les relations sino-africaines et le monde, j'en tire de nouvelles sources d'inspiration.

A partir des années 1950 et 1960, les peuples chinois et africains ont lutté côte à côte contre la domination coloniale et pour la libération nationale sur le continent africain.

Depuis, ils ont développé une coopération multiforme sur la base de l'égalité et des avantages réciproques. Aujourd'hui, au 21e siècle, ils travaillent ensemble pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies et assurer le développement, voire le renouveau, de la Chine et de l'Afrique. L'amitié sino-africaine a donc parcouru un chemin glorieux de plus d'un demi-siècle. Les passés similaires et les aspirations communes ont étroitement lié les destins des peuples chinois et africains et permis aux relations sino-africaines de soutenir les épreuves du temps et des aléas internationaux.

Ici, je voudrais réaffirmer que par le passé, à présent ou à l'avenir, le peuple chinois, fidèle à son amitié traditionnelle avec l'Afrique, considère les peuples africains comme amis de tout temps dignes de toute confiance et restera pour toujours leur bon frère et bon partenaire.

Au cours du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en 2006, les dirigeants chinois et africains ont décidé ensemble d'établir un nouveau type de partenariat stratégique sino-africain caractérisé par l'égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération et le gagnant-gagnant sur le plan économique ainsi que les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel, inaugurant par là une nouvelle page dans les annales de l'histoire des relations sino-africaines. Depuis cette rencontre, plus de deux ans se sont déjà écoulés.

Grâce aux efforts conjugués de part et d'autre, les échanges entre la Chine et l'Afrique sur le plan politique se multiplient, leur permettant d'accroître la confiance stratégique réciproque et de se prêter à la compréhension et au soutien sur les préoccupations majeures de l'autre; Leur coopération en matière économique et commerciale ne cesse de s'approfondir, avec le lancement ou l'achèvement d'un grand nombre de projets importants et un volume commercial bilatéral dépassant pour la première fois le seuil de 100 milliards de dollars l'année dernière; Leurs échanges intellectuels deviennent plus dynamiques et fréquents, notamment dans les domaines culturels, éducationnels, de la jeunesse, du tourisme et au niveau populaire.

Ce qui me réconforte, c'est que la proposition en huit points sur le renforcement de la coopération pragmatique avec l'Afrique et le soutien au développement des pays africains que j'avais annoncé au nom du gouvernement chinois lors de ce Sommet est en cours de concrétisation en Afrique.

Dans ce cadre, la Chine a accru dans de fortes proportions son aide à l'égard de l'Afrique. Les mesures d'exemption de droits de douane pour les produits africains sont mises en oeuvre, les travaux visant à annuler des dettes africaines sont pour l'essentiel accomplis, le Fonds de développement sino-africain est déjà entré en opération, le projet du centre de conférences de l'Union africaine est officiellement mis en chantier avec l'aide chinoise, d'autres projets comme la construction d'hôpitaux, de centres anti-paludisme, de centres de pilotage technique agricole et d'écoles rurales se réalisent dans des conditions favorables, les jeunes volontaires et les agronomes de haut niveau que la Chine entend envoyer en Afrique prennent successivement place.

La mise en oeuvre de toutes ces mesures a apporté de réels profits aux peuples africains et offert à la coopération sino-africaine un avenir encore plus radieux.

L'année 2008 qui vient de s'achever est une année hors du commun pour la Chine. Nous ne saurons oublier qu'après le séisme extrêmement violent de Wenchuan dans la province du Sichuan, les amis africains ont immédiatement exprimé leur sympathie et solidarité au gouvernement et au peuple chinois. Beaucoup de pays nous ont fait, malgré leurs propres difficultés, des dons généreux pour nous soutenir dans notre lutte contre ce tremblement de terre, ce qui a conforté le peuple chinois dans sa conviction de vaincre avec courage les calamités naturelles.

Nous ne saurons non plus oublier que le passage sans heurts de la flamme des JO de Beijing dans le havre de paix qu'est Dar es Salaam a fait rayonner le noble et pur esprit olympique. Nous ne saurons oublier encore que les amis africains nous ont toujours accordé un soutien ferme sur les dossiers de Taiwan, du Tibet et les autres questions majeures qui touchent à la souveraineté et aux intérêts centraux de la Chine. Voilà autant d'images vivantes de la communauté de destin des peuples chinois et africains unis à la vie et à la mort. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, j'aimerais renouveler ici mes sincères remerciements aux peuples frères d'Afrique.

Le monde d'aujourd'hui est en mutation profonde et connaît de grands réajustements. Avec l'approfondissement de la multipolarisation et de la mondialisation économique, la recherche de la paix, du développement et de la coopération est devenue le courant de notre époque.

La situation internationale est stable dans son ensemble. Cependant, des facteurs d'instabilité et d'incertitude se sont multipliés d'une manière sensible dans la politique et l'économie mondiales. Notamment, la crise financière internationale engendrée par la crise des subprimes sévit de plus belle, passant rapidement d'un endroit isolé à l'ensemble de la planète, des pays développés à certains pays émergents et en développement, du secteur financier à l'économie réelle, et se transformant en une crise financière internationale rarement connue dans l'histoire par son choc puissant et son ampleur.

Cette crise est en train de peser davantage sur les économies nationales avec des conséquences graves plus visibles au fur et à mesure. Dans cette crise, les pays en développement se trouvent dans une situation particulièrement défavorable. Pas mal d'amis africains s'inquiètent du fait que face aux défis rigoureux de la crise, les partenaires internationaux pourraient diminuer leurs aides et investissements à l'Afrique et réduire leurs efforts d'annulation de dettes.

Au cours du Sommet du G20 sur les marchés financiers et l'économie mondiale tenu à Washington en novembre dernier, j'ai appelé, au nom du gouvernement chinois, la communauté internationale à prêter particulièrement attention à l'impact de la crise sur les pays en développement, notamment les PMA, et à travailler pour le réduire au minimum, et j'ai aussi exhorté, notamment les pays développés, à assumer les responsabilités et obligations qui leur incombent pour continuer à remplir leurs engagements en matière d'aide et de réduction de dettes, maintenir et accroître effectivement leur aide à l'égard des pays en développement, aider effectivement ces derniers, notamment les pays africains, à préserver la stabilité financière et la croissance économique et à surmonter les difficultés afin de créer des conditions favorables à l'amélioration de l'environnement extérieur du développement de ces pays.

La Chine et les pays africains, tous pays en développement, représentent l'un pour l'autre des partenaires stratégiques majeurs. Nous comprenons parfaitement les désirs et les aspirations des pays africains et soutenons pleinement leurs efforts pour rechercher la paix et la stabilité et réaliser au plus tôt les OMD. Plus la situation est difficile, plus la Chine et l'Afrique doivent se soutenir réciproquement et coopérer pleinement pour surmonter les difficultés du moment. Nous sommes prêts à travailler de concert avec les pays africains, et notamment, à concentrer nos efforts dans les domaines prioritaires suivants:

Premièrement, renforcer la solidarité et l'assistance mutuelle pour relever ensemble les défis de la crise financière internationale.

Nous sommes profondément conscients de nos propres difficultés et de celles de nos amis africains. Au nom du gouvernement chinois, je tiens à promettre solennellement que la Chine travaillera à une mise en œuvre rigoureuse des diverses mesures d'aide à l'Afrique décidées au Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine, pour continuer à accroître, dans la limite de ses moyens, ses aides à l'Afrique, à annuler ou diminuer les dettes des pays africains, à élargir le commerce avec l'Afrique et l'investissement dans ce continent et à intensifier la coopération pragmatique sino-africaine. Nous entendons par ailleurs renforcer nos échanges et notre coopération avec les pays africains sur la prévention des risques financiers.

Deuxièmement, accroître la confiance réciproque en vue de consolider la base politique de l'amitié traditionnelle sino-africaine. La Chine entend multiplier les échanges de haut niveau avec les pays africains et mettre pleinement à contribution les mécanismes de consultations à différents niveaux et par divers canaux pour renforcer le dialogue et la communication stratégiques avec eux et accroître la compréhension et la confiance mutuelles entre les deux parties.

Elle appuie fermement les efforts des pays africains et des organisations régionales comme l'Union africaine pour préserver la souveraineté nationale et résoudre en toute indépendance les questions propres à leur continent, et elle continuera à participer activement aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies en Afrique et à jouer un rôle constructif dans le règlement des conflits et des points chauds régionaux et la préservation de la paix et de la sécurité sur le continent africain.

Troisièmement, agir selon le principe des avantages réciproques pour élever le niveau de la coopération économique et commerciale pragmatique sino-africaine. La Chine entend continuer à promouvoir le commerce sino-africain, à prendre en considération autant que possible les préoccupations de l'Afrique et à prendre des mesures préférentielles pour élargir l'importation en provenance de ce continent.

Le gouvernement chinois encourage et soutient les entreprises chinoises performantes à se rendre plus nombreuses en Afrique pour y investir, y créer plus d'emplois et augmenter les transferts technologiques vers l'Afrique. Il les encourage également à assumer davantage de responsabilités sociales sur place et à vivre en bonne entente avec les populations locales. S'agissant des problèmes survenus dans la coopération bilatérale, nous sommes prêts à y trouver des solutions appropriées par voie de consultations d'égal à égal afin de préserver ensemble l'intérêt général de la coopération amicale sino-africaine.

Quatrièmement, étendre les échanges de sorte à approfondir la coopération sino-africaine dans le domaine intellectuel. Le développement des relations sino-africaines ayant pour but de servir les peuples chinois et africains, les fruits de la coopération doivent donc être partagés par ces derniers.

Nous entendons renforcer les échanges avec les pays africains dans les domaines culturels, éducationnels, sanitaires, sportifs et touristiques, resserrer les liens entre les associations des jeunes et des femmes, les groupements populaires, les médias et les établissements académiques, et renforcer la coopération en matière de ressources humaines, pour que l'amitié sino-africaine s'enracine davantage dans les cœurs des peuples.

Cinquièmement, travailler en étroite collaboration afin de renforcer la coordination dans les affaires internationales. Nous sommes prêts à intensifier notre coopération avec les pays africains au sein des organisations multilatérales comme l'ONU et l'OMC pour relever ensemble les défis planétaires tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire, le développement et l'éradication de la pauvreté.

Nous entendons aussi travailler avec les pays africains pour nous associer à l'élaboration des règles internationales en matière économique, financière et commerciale, de sorte que l'ordre économique international évolue dans un sens plus juste et rationnel. La Chine comprend le souhait de l'Afrique d'accroître sa représentation et sa voix au chapitre sur la question de la réforme du système financier international et soutient la participation de l'Union africaine au sommet financier du G20.

Sixièmement, renforcer la concertation pour faire progresser en commun la construction du Forum sur la coopération sino-africaine. Nous entendons renforcer l'institutionnalisation du Forum sur la coopération sino-africaine et faire valoir pleinement son rôle politique directeur sur les relations sino-africaines.

Nous continuerons à collaborer pleinement avec les pays africains pour une mise en œuvre complète du suivi du Sommet de Beijing. Nous entendons par ailleurs travailler ensemble avec l'Afrique pour bien préparer la quatrième conférence ministérielle du Forum prévue pour le quatrième trimestre de cette année en Egypte et en garantir le succès.

L'année 2008 marque le 30e anniversaire du lancement de la politique de réforme et d'ouverture de la Chine. Depuis ces trois dernières décennies, la Chine a réalisé avec succès le passage historique grandiose d'une économie planifiée hautement centralisée à une économie de marché socialiste pleinement dynamique et d'une fermeture et semi-fermeture à une ouverture tous azimuts.

Elle a vu son économie nationale se développer de manière soutenue et rapide, les diverses œuvres sociales progresser nettement, et le niveau de vie de son peuple atteindre une aisance moyenne dans son ensemble. Pour un grand pays en développement d'1,3 milliard d'habitants, les succès de la réforme et de l'ouverture constituent une contribution de poids à la paix et au développement dans le monde.

Cependant, nous sommes clairement conscients que la Chine demeure le plus grand pays en développement et qu'une population nombreuse, une base de développement faible et un développement déséquilibré restent les réalités essentielles du pays. Les contradictions et les problèmes auxquels nous nous trouvons confrontés dans notre marche en avant sont rarement vus dans ce monde à en juger tant par leur envergure que par leur complexité.

Pour mettre en place sur tous les plans une société d'aisance moyenne d'un niveau plus élevé et au profit de plus d'un milliard d'habitants et, par la suite, réaliser pour l'essentiel la modernisation et un enrichissement commun du peuple tout entier, la Chine a encore à parcourir un long chemin et à déployer des efforts persévérants.

Depuis l'année dernière, la Chine, frappée par le choc de la crise financière internationale et l'impact du ralentissement évident de la croissance économique mondiale, se trouve confrontée à des difficultés nettement plus nombreuses dans son développement économique. Face à cette situation, nous avons renforcé le contrôle macroéconomique, réajusté à temps les politiques en faisant du maintien d'un développement économique régulier et assez rapide une tâche primordiale à l'heure actuelle, et adopté une série de mesures visant à élargir la demande domestique et à promouvoir la croissance économique, ce qui va non seulement pousser énergiquement le développement économique de la Chine, mais également profiter à la croissance économique mondiale. Nous continuerons à prendre des mesures efficaces pour maintenir un développement régulier et assez rapide de notre économie et jouer par là un rôle constructif pour promouvoir la stabilité et le développement de l'économie mondiale.

Aujourd'hui, je vois beaucoup de jeunes visages ici. Ayant travaillé pendant de nombreuses années pour la jeunesse, je conserve un grand attachement pour elle. Le Président Kikwete et moi, nous accordons une grande importance au renforcement des échanges et de la coopération entre les jeunes chinois et tanzaniens et entre les jeunes chinois et africains.

La situation actuelle de l'amitié sino-africaine est un résultat des efforts conjugués de plusieurs générations de Chinois et Africains, et son avenir est entre les mains des jeunes générations chinoises et africaines. La jeunesse non seulement représente l'espoir pour le développement de la Chine et de l'Afrique, mais aussi porte l'avenir de leur amitié.

Ces dernières années, les échanges entre les jeunes chinois et africains se sont multipliés chaque jour davantage. Les jeunes africains sont plus nombreux à vouloir connaître la Chine et à se rendre en Chine. Jusqu'ici, plus de 20 000 jeunes étudiants africains sont allés étudier en Chine avec les subventions du gouvernement chinois, et beaucoup d'entre eux sont devenus les forces vives de l'édification nationale en Afrique.

De notre côté, des jeunes chinois sont venus sur le continent africain pour vivre jour et nuit et partager bonheurs et malheurs avec les populations locales et participer à son développement socio-économique, devenant ainsi des messagers de l'amitié sino-africaine. Lors de mon voyage en Afrique en 2007, j'ai invité 500 jeunes africains à visiter la Chine. Leur visite a aidé à renforcer la compréhension mutuelle et l'amitié entre les jeunes chinois et africains, y compris tanzaniens.

Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'annoncer que le gouvernement chinois a décidé d'inviter 50 jeunes tanzaniens à se rendre en Chine avant la fin de cette année. Dans l'avenir, nous travaillerons ensemble avec les pays africains pour continuer à promouvoir activement et à soutenir énergiquement les échanges et la coopération entre les jeunes chinois et africains. La jeune génération va certainement dépasser l'ancienne. Je suis convaincu que l'amitié sino-africaine se transmettra de génération en génération, et s'épanouira aux mains de la jeune génération.

Consolider l'amitié sino-africaine et renforcer la coopération sino-africaine, telle est la mission glorieuse que l'histoire nous a confiée. Travaillons la main dans la main pour poursuivre les œuvres des nos prédécesseurs, ouvrir de nouvelles perspectives à l'avenir, œuvrer inlassablement au développement du partenariat stratégique sino-africain de type nouveau et inscrire par là un nouveau chapitre dans les annales de l'amitié sino-africaine.

 

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