A l'incitation d'une poignée de parlementaires hostiles à la Chine, le Parlement européen a adopté le 12 mars à Strasbourg une résolution au sujet du Tibet, qui ne recherche pas la vérité dans les faits et travestit la réalité, car elle vise à soutenir et épauler la clique du dalaï-lama et d'exercer une pression sur le gouvernement chinois.
La résolution en question, proposée par un petit nombre de députés au Parlement européen des groupes parlementaires de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe et des Verts, ne tient absolument pas compte de la réalité et demande au gouvernement chinois d'« ouvrir un dialogue constructif pour parvenir à un accord politique global » et de considérer le « Mémorandum sur une véritable autonomie pour le peuple tibétain » proposé par le dalaï-lama. Le dessein inavoué de cette résolution est d'internationaliser le problème du Tibet.
Ces dernières années, le gouvernement central chinois a fait preuve d'une grande patience et d'une profonde sincérité dans ses nombreux contacts et ses discussions avec les représentants du dalaï-lama. Mais ces derniers et ses partisans ont toujours joué un double jeu en ne liant pas la parole aux actes et en poursuivant leurs activités sécessionnistes. Pour cette raison, aucun progrès substantiel n'a été réalisé jusqu'ici.
Lors de sa visite aux Etats-Unis en décembre dernier, le Directeur Adjoint du Département de Travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), M. Si Ta a indiqué que dans le « Mémorandum sur une véritable autonomie pour le peuple tibétain » proposé par le dalaï-lama, celui-ci feint de demander l'autonomie, tandis qu'il exige réellement l'indépendance politique, ce qui viole impudemment les stipulations concernées de la Constitution chinoise.
Le 10 mars 1959, le dalaï-lama et ses partisans déclenchèrent une rébellion armée pour tenter de saboter la réforme démocratique au Tibet et de séparer la région du Tibet du territoire chinois. Le gouvernement central fut alors contraint de prendre des mesures fortes et énergiques pour la réprimer et pour sauvegarder l'intégrité territoriale et l'unification de l'Etat chinois. Grâce à cette initiative les serfs, au nombre d'un million, s'émancipèrent et purent enfin accéder à la liberté individuelle.
Source : le Quotidien du Peuple en ligne |