Guo Jiping
En janvier 1979, Deng Xiaoping effectua une visite officielle aux Etats-Unis. A Washington, on assista à une poignée de mains historique entre la Chine et les Etats-Unis. Lorsqu'il apprit cette nouvelle, Lee Kuan Yew, Premier ministre de la République de Singapour, confessa avec émotion : « La porte de la Chine ne sera plus jamais fermée. »
Le 6 novembre 1999, les présidents des deux pays, Jiang Zemin et Bill Clinton, s'entretinrent au téléphone. Deux jours plus tard, la représentante spéciale des Etats-Unis au commerce, Charlene Barshefsky arriva à Beijing pour rouvrir les négociations avec la Chine sur l'adhésion de cette dernière à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Deux ans plus tard, la Chine intégra officiellement l'OMC. Un peu plus d'un an plus tard, lors d'un symposium tenu à Washington, Mme Barshefsky et Carla A.Hills, ancienne représentante américaine au commerce, estimèrent que les plus grand changements dans les pratiques du commerce et de l'investissement mondiaux étaient liés à l'émergence de l'économie chinoise, plus grand changement survenu dans la structure économique et commerciale mondiale depuis plus d'un siècle. Ils perçurent également que la Chine était en train de changer l'aspect de l'Asie, de promouvoir la croissance de l'économie mondiale, et serait susceptible de changer l'état de son influence politique internationale.
En novembre 2008, toujours à Washington, le président chinois Hu Jintao participa à un sommet du G-20 destiné à la réforme du système financier mondial. Peu avant ce sommet, l'ex-président français Jacques Chirac a dit : « En l'absence de la Chine, cela ne vaut pas la peine de parler des problèmes mondiaux tels que la crise financière, les changements climatiques et les ressources énergétiques. »
De 1978 à 2008, trois décennies se sont écoulées. Aujourd'hui, il semble normal qu'un évènement qui survienne dans un village chinois ou à un citoyen chinois quelque part sur la Terre devienne un sujet pour les médias étrangers. Si nous regardons rétrospectivement les débuts de l'intégration mondiale de la Chine et décryptons les changements de ces trois dernières décennies, nous éprouvons que les rapports entre la Chine et la communauté internationale ont connu des changements historiques et que leurs destins sont désormais plus étroitement scellés.
Un grand tournant s'est opéré. S'ouvre alors une nouvelle page où la Chine et le monde extérieur s'influencent mutuellement.
Elargissement des rapports
— Quels changements se sont-ils produits dans les rapports entre la Chine et la communauté internationale ?
Il y a trente ans, un journaliste du Wall Street Journal fut envoyé à Guangzhou. Il observa que la Chine appliquait un marxisme qui semblait un peu différent. Selon lui, les dirigeants du Parti communiste chinois étaient réalistes. Ce journaliste américain qui s'intéressait depuis longtemps à la Chine, a capté avec sensibilité les signes qui allaient annoncer le commencement d'une époque grandiose.
A peu près à la même période, Deng Xiaoping a déclaré : « Historiquement, la Chine a coopéré avec le monde, mais pendant longtemps, elle a stagné et progressé très lentement. Maintenant, il est temps que nous apprenons auprès des pays les plus industrialisés… Si nous fermons notre porte et restons orgueilleux, il nous sera impossible de nous développer. »
Les choses ne pourront fonctionner dans le pays si celui-ci ne s'ouvre pas. Après avoir souffert des frustrations découlant de la fermeture et de l'humiliation à cause de son retard de développement, la Chine a su mener son bateau pour se diriger vers le monde extérieur.
Très souvent, les grands tournants historiques ont été engendrés par des éléments dont l'importance pouvait sembler négligeable au premier abord. Au début des années 1980, le « Made in China » est entré sur les rayons des marchandises bon marché dans les grands magasins des pays occidentaux ; un grand nombre d'étudiants, avec quelques dollars, sont partis étudier à l'étranger, tandis que dans les rues des grands métropoles chinoises comme Beijing et Shanghai, des foules de Chinois s'étaient pris de curiosité pour les résidents étrangers …
En 2007, une journaliste américaine a publié un livre intitulé Une année sans « Made in China ». Dans ce livre, l'auteur a décrit la vie sans produits d'origine chinoise comme un vrai casse-tête. Cette année-là, la Chine a vu son PIB se hisser au quatrième rang mondial, uniquement devancé par les Etats-Unis, le Japon et l'Allemagne.
La même année, l'agrégat économique de la Chine représentait 6 % du total mondial, contre 1,8 % en 1978. En 2006, le taux de contribution de l'économie chinoise à l'économie mondiale s'est élevé à 14,5 %, à la deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis (22,8 %), et le taux de contribution de la Chine au commerce international a dépassé 12 %. Au bout de trente ans de réforme et d'ouverture, l'économie chinoise est devenue partie prenante de l'économie mondiale.
Depuis la proclamation de la République populaire, la Chine est reconnue comme une grande puissance. Cependant sa réelle insertion au sein de la communauté internationale sur les plans politique, économique, sécuritaire, pour ne citer que ces domaines remonte à la mise en application de la politique de réforme et d'ouverture. Aujourd'hui, le pays joue un rôle constructif et important dans les affaires internationales.
De l'adhésion à l'OMC à l'organisation réussie des JO, de la participation aux opérations de maintien de la paix des Nations unies à la promotion des pourparlers à six sur la dénucléarisation sur la péninsule coréenne, du renforcement de la coopération entre l'ASEAN d'une part et la Chine, le Japon et la République de Corée d'autre part, à l'institution de l'Organisation de coopération de Shanghai, de la réduction ou suppression de dettes des pays en développement à l'instauration du Fonds de développement Chine-Afrique, de la progression des négociations sur les frontières sino-russes et sino-vietnamiennes à l'essor de la politique de coopération marquée par la recherche de bonnes relations pacifiques et fructueuses avec les pays voisins, de la préservation de la non dépréciation de la monnaie chinoise suite à la crise financière asiatique survenue en 1997, à la réponse à la crise financière actuelle de concert avec l'ensemble des pays, la Chine participe de plus en plus aux affaires internationales. L'image de grand pays responsable ressort désormais.
Au cours des trente ans passés, la Chine a vu ses relations avec les principales puissances mondiales évoluer vers la stabilité et a vu sa coopération avec les pays en développement mûrir. La Chine a établi des relations diplomatiques avec 171 pays et joue le rôle de membre prépondérant dans plus de 130 organisations internationales et intergouvernementales y compris les Nations unies.
Dans le monde actuel, il n'existe pas d'entreprise multinationale qui fasse l'impasse sur la Chine, ni d'experts en diplomatie, en politique et en économie qui se détournent du pays. Nul sujet international important ne saurait être résolu sans la participation de la Chine. Le monde considère de plus en plus le développement de la Chine comme un sujet à part entière des affaires mondiales. La Chine développe rapidement ses échanges internationaux. Ce genre d'interactions influence les décisions et les orientations de développement de la Chine, de même que l'évolution des structures politique et économique mondiales, mais fournit également de nouvelles opportunités de développement pour le monde.
Opportunités
— Quels sont les changements qui se produiront dans les relations entre la Chine et la communauté internationale?
L'expérience révèle que le redressement d'un grand pays dépend de sa capacité de jauger correctement la situation et de saisir les chances au moment opportun et avec habileté. Si, après trois décennies la Chine est étroitement reliée au monde et si son intégration dans les cercles mondiaux s'est développée progressivement, cela est avant tout dû à la sensibilité, à la clairvoyance et à la prévoyance des dirigeants chinois.
Entre 1978 et 1979, Deng Xiaoping s'est rendu officiellement dans plusieurs pays. Tout en prenant le pouls de l'époque, il a concocté des politiques de réforme et d'ouverture vers l'extérieur. A partir du début des années 1980, ses connaissances des tendances de l'époque ont pris un nouveau virage. Il a réitéré que la paix et le développement constituaient les deux thèmes du monde actuel. « Il est possible qu'il n'apparaisse pas de guerre mondiale d'une grande envergure à long terme, ce qui nous lègue l'espoir d'être en mesure de préserver la paix mondiale. » Cette nouvelle perception traduit fidèlement les changements profonds qui s'opéraient sur la structure mondiale, et a permis à Deng Xiaoping de saisir une opportunité historique pour le développement de la Chine à l'avenir.
Bien que l'échiquier mondial ait connu des situations compliquées et changeantes au cours de son évolution vers la multipolarisation, les dirigeants chinois ont persisté à prendre la construction économique comme la tâche centrale, et ont poursuivi la voie de développement pacifique, ce qui a permis à la Chine de se rapprocher résolument de la communauté internationale et de s'intégrer à la mondialisation économique. La Chine a simultanément apporté sa contribution à la mondialisation économique et y a puisé une forte croissance.
La vague de la libération des esprits a su ouvrir la porte de la Chine vers le monde. Aussi, comme une force motrice, la libération des esprits a donné davantage d'assurance à la Chine sur la scène internationale. Il y a trente ans, au début de l'ouverture, la Chine, avec une certaine appréhension et de nombreux doutes, cherchait un mode d'échange avec le monde extérieur. Lorsque Coca-Cola souhaita établir une usine dans une certaine ville, le projet fut boycotté par les locaux. L'entreprise fut contrainte de changer d'emplacement; l'apparition des jeans déclencha de vifs débats… La Chine entra dans sa première étape depuis le début de l'ouverture. Cet événement allait être à l'origine de l'émergence de nouveaux concepts.
A travers l'ouverture, la Chine a vu le fossé qui la séparait des autres pays et a trouvé un nouvel aiguillage. Les apports de l'ouverture ne s'arrêtaient pas à la rétrospection sur les concepts d'antan et à leur détachement, ils consistaient davantage à l'obtention d'idées directrices quant à la prochaine voie de développement choisie par la Chine.
Au cours de l'ouverture, la Chine a su se pencher sur son avenir avec un regard international. A l'intermédiaire d'une série d'actions de coopération orientées vers les résultats gagnant-gagnant, elle est parvenue à dissiper peu à peu les doutes et les inquiétudes des parties concernées et a créé un environnement international plus propice à son développement interne. Avec une grande sincérité, la Chine a immortalisé son image de grand pays ayant à cœur le développement pacifiste.
Depuis 1978, la Chine s'est développée en profitant pleinement des chances apportées par un monde en paix, et en retour, son développement lui a permis de mieux préserver la paix mondiale et d'encourager le développement commun. Le développement de la Chine, la prospérité et la stabilité du monde sont complémentaires.
Collisions
— Quelle est l'incidence des changements de rapports entre la Chine et le monde ?
De nombreuses personnes dans le monde se sont interrogées sur l'avènement de la Chine et ont estimé qu'on lui a attribué des lauriers de manière illégitime. Plus proche du centre de l'échiquier mondial, les progrès du pays ont irrémédiablement entraîné de forts rajustements des rapports entre la Chine et le monde, en particulier ceux liés au monde occidental. Avec l'extension de leur coopération et le renforcement de leurs interactions, les heurts et les frictions ont aussi augmenté.
Devant l'épanouissement de la Chine, le monde extérieur était amené à se demander : Quels sont les facteurs à l'origine de l'essor incroyable de l'économie chinoise ? Pourquoi les marchandises étiquetées de « Fabriqué en Chine » sont tellement bon marché ? La Chine épuisera-t-elle le pétrole de notre planète ? Dépassera-t-elle un jour les Etats-Unis sur le plan économique ?... Derrière ces questions, se cachent la curiosité, l'admiration, le doute, l'angoisse et même la crainte.
Nul économiste occidental n'avait prédit exactement le développement rapide et soutenu de la Chine, et très peu de gens avaient imaginé que le pays déclencherait la réforme et l'ouverture avec une telle détermination et serait capable de résoudre un si grand nombre de problèmes complexes par ses propres moyens.
En 1978, le PIB national par habitant se situait en deçà de 100 dollars. Deng Xiaoping avait annoncé son objectif de le décupler à la fin du XXe siècle. L'hebdomadaire américain Time a mis en doute la réalité de cet objectif, croyant que ce serait presque irréalisable à l'échéance, et probablement, jamais. Vingt-cinq ans plus tard, les Chinois ont atteint leur objectif.
Les étrangers ont utilisé toutes sortes de qualificatifs pour décrire le progrès de la Chine : « menace », « effondrement » et même « guerre ». Certains pays occidentaux ont adopté de multiples moyens — sanctions économiques, embargo sur l'armement, prévention plus contrainte, et de temps en temps ont lancé des volées de bois vert sous couvert de « droits de l'homme ». Lors de son processus de développement, la Chine voit surgir des frictions avec le monde plus fréquentes et plus concrètes. Le monde de l'industrie manufacturière des Etats-Unis se soucie que les Chinois y occupent les marchés. Quand un bourg reculé d'Europe perd une plaque d'égout, il impute le vol à « l'appétit féroce » pour l'acier de la Chine.
Au cours des trente dernières années, la Chine, tout en s'adaptant au changement d'état d'âme du monde vis-à-vis d'elle-même, a appris à aborder les affaires internationales. Sur les questions de principe, par exemple, concernant la souveraineté nationale, la Chine a osé lutter, et a su réagir selon les cas, brisant ainsi diverses sanctions des pays occidentaux, freinant plusieurs vagues anti-chinoises, gagnant le respect d'autrui. Les frictions et les heurts ont permis aux Chinois de tirer des enseignements. La Chine a sans cesse approfondi ses connaissances relatives au monde extérieur, et est devenue de plus en mûre et de plus en plus confiante.
Suite à la faillite des arguments de « menace » et d'« effondrement », le monde a éprouvé de plus en plus les différences du développement de la Chine. Les secours suivant le violent tremblement de terre du Sichuan ont permis au monde de voir la force de cohésion des 1,3 milliard de Chinois, les JO de Beijing lui ont permis de ressentir la poursuite inlassable du développement pacifique chez le peuple chinois, la réaction de la Chine à la crise financière mondiale lui a permis d'éprouver le sens de la responsabilité des Chinois et la confiance dégagée de cette dernière sur la sortie de la crise économique actuelle. Plusieurs savants occidentaux ont avoué qu'ils étaient incapables d'expliquer le développement de la Chine par les théories existantes et que cela appelle à une nouvelle reconnaissance de la signification de la voie de développement de la Chine pour le monde.
Franchissement
— Quelles seront les implications du changement des rapports entre la Chine et le monde ?
L'intérêt des pays du monde aux changements de la Chine témoigne de leur intérêt pour l'avenir du monde.
L'histoire montre que le redressement d'un grand pays exerce certainement des incidences importantes sur la structure existante. Très peu de puissances occidentales se sont rétablies sans s'appuyer sur le pillage colonialiste. Le souci de l'Occident vis-à-vis de la Chine traduit son incertitude quant à la voie de développement de la Chine.
Peut-être que trente ans ne suffisent pas encore, mais la voie du progrès de la Chine durant cette période ont suffi à témoigner au monde que le développement pacifique est la caractéristique la plus remarquable de sa voie de développement et constitue la différence essentielle entre les moyens de redressement de la Chine et de presque toutes les puissances d'antan.
Pays le plus peuplé et dont l'économie a maintenu une croissance durablement rapide, la Chine a formulé le concept de construire un monde harmonieux marqué par la paix durable et la prospérité commune. Cela revêt une signification réaliste extraordinaire et une signification historique profonde.
Le développement pacifique n'est pas seulement un objectif poursuivi par la Chine, il représente plus des pratiques concrètes du développement de la Chine.
Il signifie que le développement de la Chine ne menace ni ne menacera aucun pays. Jamais la Chine ne nuit à d'autres pays, y compris les pays voisins. Elle s'oppose à toute forme d'hégémonisme et de politique du plus fort ; elle ne prétendra jamais à l'hégémonie ni ne recourra jamais à l'expansion.
Ce phénomène signifie que le développement de la Chine n'empiète ni maintenant, ni à l'avenir sur aucun pays. Dans son approche des relations extérieures, la Chine a adopté la forme du respect mutuel, du dialogue sur pied d'égalité, de la consultation amicale et de la compréhension et de la concession mutuelles, ce qui lui a permis de dissiper efficacement les frictions et les conflits. Grâce à son discernement, elle a promu activement l'établissement de mécanismes de consultation multilatéraux ou bilatéraux. Elle insiste sur un principe fondamental : agir en suivant le courant de l'époque et la volonté des peuples divers, profiter des circonstances pour promouvoir l'établissement d'un nouvel ordre politique et économique international juste et raisonnable.
Le développement pacifique signifie que le développement de la Chine n'empiète pas sur celui d'autres pays. La Chine s'appuie sur ses propres forces et la réforme pour régler les contradictions et les problèmes qui ont surgi au cours du développement, persiste à appliquer le principe fondamental de la primauté de l'homme, coordonne exhaustivement le concept scientifique de développement durable, contribue à édifier un monde harmonieux à l'extérieur, et construit une société harmonieuse à l'intérieur. Par sa place de grand pays représentant un cinquième de la population mondiale, les problèmes de la Chine et ceux du monde sont imbriqués. Si la Chine parvient à régler ses propres problèmes, tous les pays du monde en seront bénéficiaires.
Le développement pacifique incarne les intérêts fondamentaux de la Chine, cette politique fondamentale du pays à long terme est inébranlable. Les choses que la Chine réalise actuellement et sera amenée à faire représenteront une percée courageuse pour l'ancien concept traditionnel et l'ancien concept de développement, et une grande innovation de l'adaptation à la nouvelle ère, et la réponse à de nouveaux défis.
Les données historiques montrent que par le passé la Chine supportait très souvent de manière passive les chocs provenant de l'extérieur, en s'éveillant et en cherchant une voie conduisant le pays vers une plus grande résistance à ces chocs. L'entrée dans le XXIe siècle constitue un grand tournant. Le développement de la Chine démontre que si non seulement la Chine accepte l'influence d'autres pays, elle sait tirer des profits de cette expérience. Parallèlement à l'apprentissage des résultats avancés de la civilisation humaine, elle ne cesse de consacrer ses forces et richesses aux civilisations matérielle, politique et spirituelles.
A la suite de 30 ans d'ouverture sur l'extérieur, le peuple chinois comprend en profondeur que le monde nécessitera un processus complexe et à long terme pour comprendre et accepter la voie de développement de la Chine. Au cours de son processus de modernisation, la Chine pourrait rencontrer beaucoup de nouveaux problèmes, frictions et conflits qui composeront les rudes épreuves auxquelles les peuples chinois des prochaines générations de ce siècle feront face. Les opportunités et les défis sont tous sans précédents. La Chine croit fermement qu'à condition qu'elle maintienne un développement pacifique, elle pourrait obtenir une plus grande compréhension et davantage de confiance, et contribuer grandement à la construction d'un monde harmonieux marqué par la paix durable et la prospérité commune.
Deng Xiaoping, architecte en chef de la réforme et de l'ouverture en Chine avait présenté il y a vingt ans un grand concept: au milieu du XXIe siècle, la Chine deviendra un pays à revenu moyen. Les grands succès de trois décennies de réforme et d'ouverture ont rempli le peuple chinois de joie, d'enthousiasme et d'espoir pour un meilleur avenir. C'est pourquoi, lorsque l'on évoque le processus extraordinaire par lequel la Chine et le monde sont passés, chaque Chinois peut ressentir une fierté légitime : la Chine a de nouveau inscrit un grand chapitre dans l'histoire de la civilisation humaine.
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