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Il ne faut pas refaire le coup de la « lessive en poudre » |
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· 2021-08-30 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: origine; COVID-19; Etats-Unis; Chine |
Le soi-disant « rapport d’enquête sur l’origine du COVID-19 » que les renseignements américains ont remis il y a quelques jours est purement et simplement un document politique et faux. Les Etats-Unis ont accusé la Chine d’absence de coopération et de transparence sur cette question. Tout cela est un tas de mensonges.
L’étude sur l’origine du virus est d’ordre scientifique, et elle ne doit et ne peut être menée que par des scientifiques. Inutile de les remplacer par des agences de renseignement, sans parler du fait que ces dernières ont laissé grandement à désirer au cours de leur histoire.
Le 30 mars de cette année, le rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur l’origine du COVID-19 a été officiellement rendu public à Genève. Il estime qu’il est « extrêmement peu probable » que le nouveau coronavirus soit passé d’un laboratoire à l’homme.
S’ils ne croient pas ce rapport, pourquoi les Etats-Unis veulent-ils que l’on croit celui de ses agences de renseignement et pourquoi mettent-ils en avant cette soi-disant « deuxième phase de l’étude » qui vise la Chine ?
Cela rappelle ce qui s’est passé il y a plus de dix ans. En 2003, à l’Assemblée générale des Nations Unies, le secrétaire d’Etat américain Colin Powell avait agité un tube contenant de la poudre blanche, affirmant qu’il s’agissait d’une « arme chimique » venant d’Irak. Par la suite, cet épisode de la « lessive en poudre » a été tourné en dérision.
Les politiciens américains étant devenu habile en la matière, il n’est pas difficile d’en déduire que les Etats-Unis veulent trouver à Wuhan cette « lessive en poudre » nécessaire pour compromettre et salir la Chine.
Plusieurs experts réputés ont récemment publié des articles dans la revue Cell, réitérant qu’il n’y a aucune preuve scientifique permettant d’étayer l’affirmation selon laquelle le nouveau coronavirus aurait fui d’un laboratoire chinois.
L’attitude du gouvernement chinois est très claire : la deuxième phase de l’étude sur l’origine du virus ne doit pas être répétée pour les questions qui ont déjà obtenu des réponses claires.
Leur plan n’ayant pas fonctionné, les Etats-Unis ont faussement affirmé que la Chine était « opaque » et « refusait de fournir des données brutes ». C’est un prétexte pour promouvoir la politisation et diaboliser la Chine.
En fait, la Chine a invité à deux reprises des experts de l’OMS pour mener des recherches conjointes et a déployé des efforts sincères à cette fin. Les spécialistes se sont rendus dans les institutions où ils souhaitaient se rendre, ont rencontré les personnes qu’ils souhaitaient voir et ont vérifié les documents qu’ils souhaitaient consulter.
La Chine a toujours maintenu une attitude ouverte, transparente, scientifique et coopérative sur l’identification de l’origine. Ce à quoi elle s’oppose, c’est à sa politisation, c’est à une étude qui enfreint les résolutions de l’OMS, et c’est à l’abandon de la première phase du rapport de recherche conjoint pour repartir à zéro. Ce rapport avait clairement souligné que l’étude en Chine était la première phase de traçage au niveau mondial. Toutes ses conclusions et ses recommandations ont une perspective mondiale, et les recherches futures ne se limiteront pas à une certaine zone.
Les Etats-Unis ont cependant toujours fait comme s’ils ignoraient les premiers cas dans leur propre pays, et gardent un profond silence sur les institutions de recherche scientifique soupçonnées de fuites, telles que le laboratoire de Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord.
Jusqu’à présent, plus de 80 pays ont déjà manifesté leur opposition à la politisation en écrivant au directeur général de l’OMS, en publiant des déclarations, et en soulignant que le rapport de recherche conjoint Chine-OMS devrait être maintenu.
Il y a déjà eu un précédent par le passé, et la communauté internationale ne doit pas laisser rejouer la comédie de la « lessive en poudre » par les politiciens américains.
La manipulation politique maladroite n’aboutira pas. Les Etats-Unis doivent immédiatement coopérer avec l’OMS et effectuer des recherches exhaustives et transparentes sur leurs propres laboratoires biologiques, notamment celui de Fort Detrick, afin de regagner la confiance de la communauté internationale.