4. L'échec du coup d'Etat en Turquie
Dans la nuit du 15 juillet, une faction de l'armée turque a organisé un coup d'Etat pour tenter de prendre possession de plusieurs endroits clés à Ankara et Istanbul. Cependant, les forces fidèles au président Recep Tayyip Erdogan ont rapidement immobilisé les assaillants. L'échec du coup d'Etat a davantage renforcé le Parti de la Justice et du développement au pouvoir et reflète l'aspiration du peuple turc à la stabilité politique, dans un contexte de détérioration de la sécurité nationale et de la situation économique.
Depuis le début du « printemps arabe », M. Erdogan a tenté de faire de la Turquie un modèle pour la transformation des nations arabes mais a essuyé une série d'échecs. Aujourd'hui, l'administration Erdogan reconsidère ses relations avec l'Occident. Les États-Unis et certains autres pays européens ont également exprimé leur opposition aux purges politiques de l'administration Erdogan. La Turquie renforce désormais ses relations avec la Russie et Israël. A l'avenir, le pays devrait rechercher un équilibre dans sa politique étrangère entre l'Orient et l'Occident.