La présidente sud-coréenne Park Geun-hye prononce un discours lors d'une commémoration pour le 97e anniversaire du Jour du mouvement d'indépendance contre le règne colonial du Japon sur la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a déclaré mardi que son gouvernement ferait pression sur la République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour qu'elle abandonne son programme nucléaire, et ce grâce à une préparation de défense plus stricte et à la coopération internationale.

Mme Park a tenu ces propos dans son discours de commémoration pour le 97e anniversaire du Jour du mouvement d'indépendance contre le règne colonial du Japon sur la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

"Il est devenu évident que les précédentes réponses ne peuvent affaiblir la volonté de développement nucléaire" de Pyongyang, a indiqué Mme Park, ajoutant que si rien ne change, la RPDC mènera un cinquième et un sixième essais nucléaires qui menaceront la stabilité en Asie du Nord-Est, la survie du peuple coréen, ainsi que la paix dans le monde.

La RPDC a mené son quatrième essai nucléaire le 6 janvier, qu'elle clame être son premier test de bombe H, et a tiré une fusée longue-portée le 7 février, ce qui a été considéré par la communauté internationale comme un essai prohibé de technologie de missile balistique.

De nouvelles sanctions plus strictes contre la RPDC sont en discussions au Conseil de sécurité de l'ONU et la Corée du Sud a mis en œuvre des restrictions unilatérales en fermant la zone industrielle de Kaesong, parc industriel auparavant géré conjointement avec la RPDC.

Mme Park a affirmé que Séoul et la communauté internationale continueront de faire pression sur la RPDC à moins que cette dernière n'abandonne son programme nucléaire.

Elle a cependant souligné que le gouvernement ne fermera pas la porte à un possible dialogue avec la RPDC. C'est la première fois que Mme Park évoque la possibilité d'un dialogue avec Pyongyang depuis son quatrième essai nucléaire.

Source: Xinhua