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Priorité à la stabilisation de l'emploi en 2020 |
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· 2020-03-31 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: chômage; stabilité de l'emploi; économie; Chine |
Deux candidats consultent des informations sur les postes vacants lors d’un récent salon de l’emploi à Suqian, dans la province orientale du Jiangsu. (Photo : Zheng Xujun /China Daily)
Les effets de la pandémie de COVID-19 sur les investissements, la consommation et les exportations en Chine se font évidemment ressentir au premier trimestre. Même si elle est désormais largement sous contrôle sur le territoire chinois, l’épidémie touche désormais la plupart des pays dans le monde, et l’impact devrait donc se prolonger au deuxième trimestre, voire au-delà.
Le chômage sera indubitablement un défi à relever pour le gouvernement car cela concerne non seulement l’économie, mais aussi la stabilité sociale et le niveau de vie de la population, sans oublier que la Chine s’est engagée à édifier intégralement une société de moyenne aisance et à éradiquer la pauvreté abjecte dans les zones rurales en 2020.
La création d’emplois en nombre suffisant est donc une priorité urgente. Les autorités doivent surveiller attentivement l’évolution du marché de l’emploi et prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que le taux de chômage ne dépasse un certain seuil.
Cela nécessite un soutien accru aux PME, en particulier celles du secteur du tourisme, de la restauration et des transports qui sont les plus touchés, ainsi qu’aux entreprises manufacturières à forte intensité de main-d’œuvre, principales créatrices d’emplois. Un tel soutien devra prendre la forme de réductions d’impôts, de taxes et de loyers, voire d’exonérations, ainsi que de subventions et de prêts à taux préférentiels pour éviter les faillites de masse.
Les 290 millions de travailleurs migrants – dont au moins 170 millions travaillent loin de chez eux – ainsi que d’autres groupes défavorisés méritent une aide plus ciblée. Par exemple, leurs employeurs et les autorités locales doivent faciliter leurs déplacements du domicile au lieu de travail afin que la lutte contre l’épidémie n’entrave pas le retour à leur poste.
Par ailleurs, près de 9 millions d’étudiants obtiendront leur diplôme cette année. Les statistiques montrent que les postes vacants pour les jeunes diplômés ne représentent que 68 % du chiffre de l’an passé. Il serait donc souhaitable d’accroître le nombre d’inscriptions en troisième cycle universitaire, comme l’a préconisé le gouvernement, mais aussi de permettre qu’à tous les échelons de la fonction publique, plus de postes soient proposés pour amortir les effets de la pandémie.
Le gouvernement peut enfin augmenter son aide financière et promulguer certaines mesures pour encourager davantage de jeunes diplômés et de travailleurs migrants à se mettre à leur compte dans des secteurs comme la santé publique, le commerce électronique, l’éducation et les divertissements en ligne, ainsi que dans l’agriculture moderne.