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Offrir des opportunités

Li Kaizhi  ·  2019-04-30  ·   Source: CHINAFRIQUE
Mots-clés: centrale hydroé­lectrique d’Isimba; Ouganda; Chine; économie

Fortunate Mbabazi était très contente lorsqu’elle a entendu la nouvelle de l’inauguration de la centrale hydroé­lectrique d’Isimba dans le district de Kayunga en Ouganda, malgré son ab­sence durant l’événement. « J’ai participé à l’élaboration du projet et je sais ce que les entreprises chinoises ont fait pour nous », a expliqué en chinois cette Ougandaise de 41 ans à ses amis chinois.


Centrale hydroélectrique d’Isimba. (ZOU LEI)

La centrale hydroélectrique d’Isim­ba a été mise en service le 21 mars. Le Président ougandais Yoweri Kaguta Museveni a participé à la cérémonie d’inau­guration. Durant son discours, devant plus de 3 000 personnes, comprenant le per­sonnel du projet, les résidents locaux et des journalistes, il a déclaré qu’il remerciait le gouvernement chinois et la Banque d’ex­portation et d’importation de Chine (BEIC) pour avoir soutenu ce projet. « La Chine est notre partenaire. Les Ougandais peuvent s’attendre à plus d’électricité, car nous al­lons construire d’autres barrages à Ayago, Uhuru et Kiba », a-t-il précisé.  

Mbabazi, qui a participé à la construction du projet, a noué des liens inséparables avec la Chine. En 2013, elle a reçu une bourse accordée par le gouvernement chinois pour étudier en Chine. Après une année d’études de la langue chinoise à l’Université normale de Nanjing, elle a poursuivi ses études en sciences du management à l’Université Ho­hai à Nanjing, dans la province du Jiangsu.  

Dans ce projet, Mbabazi a facilité la com­munication entre les employés chinois et ougandais, coordonné les activités quo­tidiennes et travaillé avec les ingénieurs chinois. Selon elle, le projet est important pour le bien-être du peuple ougandais.  

La BEIC a financé à 85 % le projet d’Isim­ba à travers un crédit à taux privilégié. Le reste a été financé par le gouvernement ougandais. La China International Water and Electric Corp. (CWE), une succursale de la China Three Gorges Corp. (CTG), est l’entreprise qui a été chargée de la construc­tion. Le contrat comprend la construction d’un barrage hydraulique de 183 mégawatts et de lignes électriques, mais également la conception, l’approvisionnement et les ser­vices de construction et de financement.  

La construction du projet a débuté en octobre 2013. Située en aval du lac Victoria, deuxième plus grand lac d’eau douce au monde, la centrale d’Isimba est « comme une perle sur le Nil blanc long de 3 700 km », selon Mbabazi.  

Tirer parti de son talent  

Diplômée de l’Université Hohai en 2008, Mbabazi a enseigné le chinois avant de travailler comme traductrice en Ougan­da. Grâce à ses cinq ans d’expérience en Chine, elle était capable de mieux com­prendre le peuple chinois. En juin 2015, dès lors qu’elle a appris la construction de la centrale hydroélectrique d’Isimba via le journal local New Vision, elle a déposé sa candidature et a réussi à obtenir le poste d’assistante administrative à la CWE. En occupant ce poste, elle a su valoriser son savoir-faire, car beaucoup d’employés lo­caux ne parlent que la langue locale. Elle est ainsi devenue une personne importante dans le projet, facilitant la communication entre employés, agences et fournisseurs du gouvernement local.  

« Elle peut parler couramment chinois, anglais et la langue locale. Elle peut ainsi rédiger et traiter des documents dans diffé­rentes langues, ce qui constitue une grande aide pour nous », a confié Ren Lei, un ingé­nieur du projet de la CWE, à CHINAFRIQUE.  

Une autre tâche de Mbabazi consistait à aider le personnel chinois à tenir régu­lièrement informées les autorités ougan­daises de la protection de l’environne­ment et de la qualité de l’eau aux environs d’Isimba. Chaque mois, Mbabazi préparait les rapports requis, basés sur des notes d’inspection concernant la qualité de l’en­vironnement. « Pendant la construction, nous avons fait attention à la protection environnementale, et avons été exigeants quant à la qualité de l’eau. Nous avons rap­porté régulièrement nos plans d’inspec­tion environnementale et des échantillons à la National Water and Sewerage Corp.(NWSC) », a expliqué Mbabazi.


Fortunate Mbabazi partage son expérience en tant qu’excellente employée locale de la CTG. (CWE)

Des bénéfices locaux  

Fin 2016, Mbabazi, mère de trois enfants, a reçu le Prix du meilleur employé local de la CTG, et a ainsi été invitée à aller en Chine pour participer à la conférence d’éloge du­rant deux jours. Retournée au pays, elle a partagé ce qu’elle a vu en Chine et son res­senti sur sa participation au projet d’Isim­ba. « Je remercie la CWE de m’avoir offert cette opportunité qui a changé la vie de ma famille », a-t-elle ajouté. « J’ai gagné en expérience et ai un avenir prometteur. »  

Elle a souligné que beaucoup d’employés locaux étaient progressivement devenus des travailleurs avec un vrai savoir-faire, alors qu’ils n’avaient aucune connaissance technique. Selon elle, certains sont deve­nus des « techniciens ». Les statistiques montrent que depuis le commencement du projet, le nombre total des participants est supérieur à 4 000, dont le personnel ougandais représente 80 %. Beaucoup sont des cadres. 

La CWE a également aidé à réparer les routes proches. Cela a permis d’améliorer la circulation au niveau local, mais aussi garanti la sécurité de déplacement du per­sonnel, selon Mbabazi. « Le plus important est que ce projet puisse améliorer la qualité de vie et résoudre le problème du manque d’électricité en Ouganda », a-t-elle ajouté.  

Avant l’élaboration du projet, l’approvi­sionnement en électricité dans le district de Kayunga était insuffisant. « Dans le passé, cette région souffrait souvent de coupures. Grâce à ce projet, la pénurie d’électricité sera définitivement résolue. Je suis convaincue que l’approvisionnement d’électricité sera meilleur à l’avenir », a-t-elle certifié. Selon Li Li, PDG de la CWE, la capacité installée hydroélectrique totale de l’Ouganda est supérieure à 800 mégawatts. « Grâce à ce projet, la capacité augmentera de 19 % », a-t-elle assuré.   

Responsabilité sociale  

La CWE s’est également engagée dans la res­ponsabilité sociale au cours de la construc­tion. « Ce qui m’a le plus impressionnée c’est la rénovation de l’école primaire Na­kakandwa », a exprimé Mbabazi.  

Fondée en 2002, faute de financement, l’école n’a pas pu être réparée, ce qui a in­fluencé la qualité de l’enseignement. Suite aux enquêtes et consultations avec la com­munauté et le gouvernement locaux, la CWE a entamé la reconstruction et fait don de pupitres, de chaises, d’uniformes et de four­nitures. Maintenant, l’école possède envi­ron 900 élèves. 

Durant la cérémonie de fin des travaux, William Tom, président du district de Kayun­ga a remercié la CWE pour ses contribu­tions et souhaité que les écoliers puissent construire des projets magnifiques comme celui d’Isimba, avec le peuple chinois, dans le futur. De plus, des missions médicales chinoises ont été invitées à offrir des consul­tations gratuites aux villageois.  

Lors de la cérémonie d’inauguration de la centrale hydroélectrique d’Isimba, le 21 mars, Zheng Zhuqiang, ambassadeur chinois en Ouganda, a déclaré que ce projet était l’un des résultats du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) et de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Grâce aux efforts conjoints entre la Chine et l’Ouganda, les huit initiatives pour promouvoir la coopération sino-africaine dans le cadre du Sommet de Beijing du FCSA en 2018, et l’initiative « la Ceinture et la Route », obtiendront certai­nement plus de fruits, a-t-il ajouté. 

Malgré le fait qu’elle a quitté la Chine depuis plusieurs années, Mbabazi reste en contact avec ses amis chinois et suit de très près le développement de la Chine. « Il y a quelques années, mon ami m’a envoyé des photos de Nanjing. Plus de bâtiments ont été construits et la ville est devenue plus belle par rapport à la période où j’y étais », a-t-elle indiqué. « Maintenant, je travaille en Ouganda. Je suis heureuse et fière d’avoir travaillé pour une entreprise chinoise. Dans mon coeur, Isimba est ma famille », a-t-elle conclu. 

  

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