Ouvriers à l'atelier de soudage de l’Usine de bus électrique BYD nord-américaine basée à Lancaster, Californie, aux États-Unis, le 23 mars
Une reprise stable
Récemment, la reprise économique dans les pays développés est plus ferme. Selon les estimations du FMI, la croissance de ces pays va s’élever à 2 % cette année, contre 1,7 % l'année dernière.
L'économie américaine continue à prendre de l'ampleur. Récemment, les prix des logements aux États-Unis ont établi un record historique et l'indice des directeurs d'achats (PMI) pour le secteur manufacturier a grimpé à son plus haut en 24 mois. En outre, le taux de chômage est tombé à un plus bas historique de 4,3 %, l'inflation est toujours inférieure à l’objectif de 2 %, et la croissance économique passe de 1,2 % au premier trimestre à 3 % au deuxième trimestre. Ces données laissent à la Fed assez de marge de manœuvre pour rehausser ses taux d'intérêt. Selon les prévisions récentes du FMI, l'économie américaine augmentera de 2,1 % au cours des deux prochaines années. Compte tenu de la taille de l'économie américaine, soit plus de 19 000 milliards de dollars, une croissance de 2,1 % reste considérable. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affirme que la politique de réduction d'impôts de Donald Trump et son plan d'infrastructure de 1 000 milliards de dollars contribueront à la reprise économique du pays, en particulier en 2018.
La zone euro affiche également des signes de reprise. Etant sortie indemne du Brexit, de la crise des réfugiés et des attaques terroristes, l'économie européenne a commencé à rebondir. Son PMI manufacturier a atteint un plus haut niveau en 34 mois en novembre dernier, sa situation de l’emploi s’est améliorée, et sa consommation est progressivement remontée. Au premier trimestre, l'économie de la zone euro, principalement propulsée par la demande intérieure, a progressé de 1,9 %. Le FMI prévoit que l'économie de la zone euro augmentera de 1,7 % et de 1,6 % respectivement en 2017 et 2018. Bien que l'économie britannique ralentisse à cause du Brexit, ses perspectives à moyen et long terme ne sont pas défavorables.