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Accueil >> COVID-19 : des étrangers s'expriment

Selon l'OMS, les actions concrètes de la Chine ont ralenti la propagation du virus

  ·  2020-03-10  ·   Source: Le Quotidien du Peuple en ligne
Mots-clés: OMS; Chine; COVID-19

Selon un épidémiologiste de renom, la mobilisation de la Chine et sa réponse rapide au coronavirus sont les raisons pour lesquelles le pays a vu son nombre de nouveaux cas baisser considérablement. 

Le Dr Bruce Aylward, chef d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s'est rendue en Chine pendant deux semaines début février, a déclaré au New York Times dans une interview publiée le 4 mars comment la Chine avait éradiqué l'épidémie de virus à Wuhan, capitale de la province du Hubei (centre de la Chine) et épicentre du coronavirus. 

La Commission nationale de la santé de la Chine avait signalé des milliers de nouveaux cas en quelques jours, mais récemment, ce nombre est tombé à quelques centaines. Ce que la Chine a fait pourrait être reproduit en Occident, mais cela prendra de l'argent et de la volonté politique, a déclaré M. Aylward dans l'interview, estimant que le confinement est toujours possible « parce que nous n'avons pas de pandémie mondiale ; nous avons des épidémies qui se produisent à l'échelle mondiale ». 

M. Aylward a déclaré au New York Times qu'« il y a une grande panique en Occident à propos des cas asymptomatiques. Beaucoup de personnes sont asymptomatiques lors du test, mais développent des symptômes en un jour ou deux ».    

Il a également précisé que dans la province du Guangdong (sud de la Chine), 320 000 échantillons prélevés à l'origine pour la surveillance de la grippe avaient été retestés et que moins de 0,5% étaient positifs, ce qui, selon lui, était à peu près le même que les 1 500 cas connus de COVID-19 dans la province.   

« Il n'y a aucune preuve que nous ne voyons que la pointe d'un grand iceberg, dont les neuf dixièmes sont constitués de zombies cachés excrétant le virus. Ce que nous voyons est une pyramide : la plupart sont en surface », a-t-il affirmé.    

Lorsque le journaliste lui a demandé si les cas en Chine allaient à la baisse, M. Aylward a répondu : « Je sais qu'il y a des soupçons, mais dans chaque clinique de dépistage où nous sommes allés, les gens disaient : "Ce n'est pas comme c'était il y a trois semaines". Nous avons culminé à 46 000 personnes demandant des tests chaque jour, et quand nous sommes partis, c'était 13 000. Les hôpitaux avaient des lits vides ». 

« En gros, ce sont des centaines de milliers de personnes en Chine qui n'ont pas été contaminées par le COVID-19 grâce à cette réponse agressive », a-t-il dit.   

M. Aylward a également indiqué que la Chine a déplacé 50% de tous les soins médicaux en ligne pour éviter les contacts entre les médecins et les patients. « Avez-vous déjà essayé de contacter votre médecin un vendredi soir ? Au lieu de cela, vous en avez contacté un en ligne. Si vous aviez besoin d'ordonnances comme de l'insuline ou des médicaments pour le cœur, ils pourraient vous les prescrire et vous les délivrer », a-t-il dit.    

Il a encore souligné que le gouvernement avait rendu les tests gratuits et que si l'assurance des patients expirait, l'État couvrait tous les coûts. 

« Aux États-Unis, c'est un obstacle à la vitesse », a noté M. Aylward. « Les gens pensent : "Si je vois mon médecin, ça va me coûter 100 dollars. Si je me retrouve à l'USI (unité de soins intensifs), qu'est-ce que ça va me coûter ?". Vous y laisserez votre chemise. (…) C'est là que la couverture et la sécurité universelles des soins de santé se croisent. Les États-Unis doivent y réfléchir ». De fait, aux États-Unis, la question de la couverture sanitaire universelle est un problème majeur dans la campagne présidentielle des Démocrates de 2020. 

En ce qui concerne les quarantaines de masse, M. Aylward a déclaré : « Regardez, les journalistes disent toujours : "Eh bien, nous ne pouvons pas faire cela dans notre pays". Il faut qu'il y ait un changement de mentalité vers une réflexion rapide. Allez-vous simplement baisser les bras ? ». 

M. Aylward a également déclaré qu'il n'y avait aucun ressentiment envers Wuhan, une ville de 11 millions d'habitants, et épicentre du virus. 

« Il y avait ce sentiment extraordinaire de "Nous devons aider Wuhan", et non "C'est Wuhan qui nous a mis dans ce pétrin" … J'ai parlé à beaucoup de gens en dehors du système, dans les hôtels, dans les trains, dans les rues la nuit. Ils sont mobilisés, comme dans une guerre, et c'est la peur du virus qui les anime. Ils se considéraient vraiment comme la première ligne de protection du reste de la Chine. Et du monde ». 

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