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Le commerce électronique aide à la lutte contre la pauvreté |
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· 2019-03-07 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: lutte contre la pauvreté; commerce électronique; APN; Chine |
Liu Yongfu (Photo : Wei Yao)
« Pour lutter contre la pauvreté, nous devons désormais utiliser les technologies de l'information et Internet+. Nous devons saisir les occasions de l’époque », a fait savoir Liu Yongfu, directeur du Bureau du groupe dirigeant pour la réduction de la pauvreté et le développement du Conseil des Affaires d’Etat, à l’occasion de la conférence de presse de la deuxième session de la XIIIe Assemblée populaire nationale le 7 mars.
Selon M. Liu, la Chine fournit déjà un exemple typique de réduction de la pauvreté par le biais de la technologie, en particulier avec le rôle d’Internet+, dans la lutte pour l’éradication de la pauvreté. Depuis 2014, on a lancé à titre d’essai un projet pilote de réduction de la pauvreté à l’aide du commerce électronique dans la ville de Longnan, province du Gansu. Résultat : le revenu moyen par habitant de la population pauvre a augmenté de 430 yuans en 2015, de 420 yuans en 2016, de 710 yuans en 2017 et de 810 yuans en 2018. Les proportions sont encore plus importantes pour les personnes n’entrant pas dans cette catégorie. Grâce au commerce électronique, les produits agricoles trouvent tous des débouchés. Les gens ont modifié leur façon de penser, et s’appuient sur leurs propres forces pour gagner de l’argent. La crédibilité doit régner sur le marché, avec une prise de conscience en matière de qualité et de marques, ainsi que des méthodes modernes.
Liu Yongfu a également indiqué que l'Association chinoise pour la promotion du service bénévole de lutte contre la pauvreté avait mis en place un réseau social à ce sujet, qui compte désormais plus de 40 millions d'inscrits. Les populations pauvres, quels que soient leurs besoins, sont ainsi mis en contact direct sur internet par l’intermédiaire de gestionnaires. En presque deux ans, plus de 4 millions de demandes ont été émises à ce jour et plus de 3 millions de contacts ont été établis avec succès, ce qui revêt une grande efficacité. La prochaine étape sera de faire valoir les avantages des spécialités et des produits organiques des régions pauvres, par exemple l’orge et le yak du plateau Qinghai-Tibet, les jujubes et les noix du sud du Xinjiang, pour les vendre en ville. Le commerce électronique permettra de réduire les circuits intermédiaires, les paysans pourront accroître leurs revenus et les citadins acheter les produits qui leur conviennent. C’est le meilleur des deux mondes.
Nyima Tashi (Photo : Ma Xiaowen)
A cet égard, Nyima Tashi, membre du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et président de l'Académie des sciences de l'agriculture et de l'élevage du Tibet, s’est fait l’écho de ces propos lors d’un entretien avec Beijing Information. Selon lui, Qingke (orge du Tibet) est non seulement une culture importante pour assurer la sécurité alimentaire du Tibet, mais également une source de richesses pour les paysans et les éleveurs. Il souhaite que les autorités accordent un soutien plus large à la commercialisation de Qingke et d’autres produits, ainsi qu’à leur promotion sur les marchés intérieur et extérieur. « Les produits à base de Qingke doivent sortir des régions tibétaines, pour que tout le pays les connaissent, que les gens découvrent leur saveur unique et bénéficient de ses bienfaits sur la santé. »
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