En dépit des défis politiques et économiques, les BRICS acquièrent une voix de plus en plus forte pour les nations émergentes.

Des invités des pays BRICS sont rassemblés à Fuzhou, le chef-lieu de la province du Fujian, pour participer au Forum des partis politiques, des groupes de réflexion, et de la société civile, le 2 août.

On ne comparera pas cet événement à la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, mais le monde a tout de même posé les yeux sur un territoire comme vierge lors du Sommet du G20 qui s’est tenu l’année dernière à Hangzhou. Jusqu’à lors, et malgré son paysage de carte postale et son héritage culturel, cette ville n’avait jamais joui de la même renommée internationale que Pékin ou Shanghai.

A présent, une autre ville chinoise aura droit à un coup de projecteur mondial car la ville côtière de Xiamen, dans le sud-est de la Chine, va accueillir la neuvième édition du Sommet des BRICS en septembre prochain.

Xiamen est l’une des premières villes chinoises qui s’est ouverte au reste du monde. Le président chinois Xi Jinping y a également exercé la fonction de vice maire pendant trois ans.

« Le concept a provoqué beaucoup de moqueries lorsqu’il a été proposé par Jim O’Neill (ancien directeur de Goldman Sachs) en 2001, mais l’idée s’est progressivement développée en un mécanisme de coopération très concret, » a annoncé Ni Jianjun, vice–directeur du département d’économie mondiale au sein de l’Institut chinois des relations internationales contemporaines à Beijing. « Dans le contexte d’une économie mondiale apathique, il est plus facile pour les BRICS de réaliser une dynamique de croissance forte soutenue par leur plateforme de coopération. »

Aujourd’hui, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentent ensemble 3.6 milliards de personnes, soit 43% de la population mondiale, et un PIB combiné qui s’élèvent à 23% du total mondial.