La région autonome ouïghoure du Xinjiang a été fondée il y a 60 ans. C’est l’une des cinq régions autonomes de Chine créées pour les minorités ethniques. Elle abrite 47 groupes ethniques, notamment han, ouïghour, kazakh, hui, mongol, kirghiz, ouzbek et russe. La région regorge de trésors culturels ethniques et les populations peuvent vivre ensemble dans l’harmonie en respectant leurs coutumes.

Le Xinjiang était par le passé traversé par la Route de la Soie, ce qui explique pourquoi la région a pu devenir un carrefour de traditions aussi diverses.

Début 2003, la Chine a lancé un programme visant à protéger et préserver les cultures et les coutumes ethniques. Beaucoup de travail a été mis en œuvre à tous les échelons du gouvernement pour protéger les traditions et les cultures du Xinjiang. Des échantillons du patrimoine local ont été rassemblés et compilés, des documents écrits traduits et publiés. Des sites ayant trait aux divers groupes ethniques, mais aussi des traditions culturelles de grande valeur et autres pièces au patrimoine historique et culturel sont inclues dans le programme de protection destiné à assurer une transmission aux générations futures.

Avant la fondation de la République populaire de Chine en 1949, seuls deux ou trois artistes maîtrisaient le maqâm, une forme d’expression artistique ouïghoure. Depuis ont été créés la Troupe de maqâm du Xinjiang et le Bureau de recherche sur le maqâm pour préserver et développer cet art musical traditionnel. L’UNESCO a d’ailleurs inscrit en 2005 le maqâm ouïghour du Xinjiang sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Kachgar, une ville importante le long de la Route de la Soie, est située dans une zone sismique. En février 2009, la Chine a lancé un projet de rénovation des structures en mauvais état de la vieille ville avec un investissement initial de 3 milliards de yuans (483,3 millions de dollars).

Par ailleurs, afin de moderniser les langues ethniques, la Chine a établi un Comité de travail sur les langues et l’écriture des minorités de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang, qui vient compléter les instituts de recherche sur l’étude et la standardisation de ces langues. Avec le soutien du gouvernement, des logiciels de traitement de texte ont été conçus pour les différentes langues ethniques, destinés aux utilisateurs de smartphones et d’ordinateurs.

Grâce aux efforts continus du gouvernement chinois pour protéger et développer la diversité des cultures et des traditions du Xinjiang, le reste du monde peut maintenant mieux connaître le patrimoine des divers groupes ethniques de la région. Ces succès portent un coup aux mensonges et aux propos diffamants propagés par les séparatistes concernant les conditions de vie des minorités ethniques de la région.

Beijing Information