La nouvelle édition du concours de vidéos courtes a pour objectif de stimuler les interactions entre les peuples de Chine et d’Afrique

Gao Anming (au centre), vice-président et rédacteur en chef du CIPG, Lin Yi, vice-présidente exécutive de l’Association de l’amitié entre les peuples chinois et africains (à droite), et Li Yafang (à gauche), présidente de BEIJING REVIEW, ont assisté à la cérémonie d’ouverture du deuxième concours CHINAFRIQUE de vidéos courtes à Beijing, le 28 août.

La cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du concours de vidéos courtes CHINAFRIQUE ayant pour thème « Main dans la main, vers un destin commun » s’est déroulée en ligne le 28 août. Des représentants de BEIJING REVIEW, organe de presse relevant du Groupe de publication internationale de Chine (CIPG) et hôte du concours, ont exposé les règles de cette année et échangé leurs points de vue avec des invités de Chine et d’Afrique.

Initié par BEIJING REVIEW l’année dernière, le concours vise à offrir une plateforme aux Chinois et aux Africains, en particulier aux jeunes, afin de présenter leurs perspectives et leurs expériences dans les pays où ils vivent ainsi que leurs points de vue sur les liens entre l’Afrique et la Chine.

Avec la publication de CHINAFRIQUE, magazine mensuel dédié aux lecteurs africains, BEIJING REVIEW s’attache à renforcer la compréhension mutuelle entre les peuples chinois et africain.

Pour attirer davantage de participants, le concours est également organisé en Afrique du Sud et au Sénégal, en plus de la Chine. BEIJING REVIEW s’associe aux ambassades chinoises, aux instituts locaux et aux médias de ces pays pour promouvoir le concours. Le CIPG, l’Association de l’amitié entre les peuples chinois et africains et plusieurs universités chinoises qui accueillent des étudiants africains apportent également un soutien important.

Une participation plus large

Le thème du concours de cette année couvre essentiellement tous les sujets d’intérêt en Chine et en Afrique, tels que le développement économique, l’éradication de la pauvreté et les échanges entre les peuples, afin d’en élargir la portée.

Outre les Africains, les Chinois engagés dans des échanges sino-africains, tels que les personnes qui travaillent pour des entreprises chinoises basées en Afrique et des équipes médicales ou techniques soutenant l’Afrique, sont également invités à soumettre leurs vidéos.

Gao Anming, vice-président et rédacteur en chef du CIPG, a mentionné l’importance de faire progresser l’amitié sino-africaine par des interactions entre les peuples dans son discours. « L’année 2020 restera dans l’histoire des relations sino-africaines comme une année extraordinaire. Il convient donc d’organiser ce concours vidéo pour raconter les histoires des échanges entre la Chine et les pays africains et entre les peuples chinois et africains. »

La nécessité d’attirer davantage de participants a été soulignée par Ayanda Holo, Director of International Media Relations of the Government Communication and Information System (Afrique du Sud). Tout en saluant les grands progrès des relations sino-africaines sur les fronts commercial et économique, il a déclaré que les échanges culturels et humains devaient être encore renforcés.

Il a applaudi l’initiative de ce concours de vidéos courtes, ajoutant qu’il encourage les Africains ayant visité ou vécu en Chine à partager leurs histoires dévoilant leur perception de la Chine.

Le pouvoir de l’instantanéité

Lors de la cérémonie d’ouverture, la catégorie des micro-vidéos (d’une durée de moins d’une minute), a fait l’objet d’une mention spéciale car elle permet d’exploiter un potentiel nouveau en termes de format tout en générant du contenu intéressant.

Le pouvoir des micro-vidéos n’est désormais plus à prouver, et ce grâce à la popularité de plateformes comme Tik Tok et Douyin. Lancée en 2016, Douyin compte environ un demi-milliard d’utilisateurs en Chine et Tik Tok est devenue l’une des applications les plus populaires dans de nombreux autres pays.

Avec l’ajout de cette catégorie, BEIJING REVIEW espère attirer des concurrents généralement peu tentés par ce genre d’événements en raison de leur manque de compétences en la matière. Le but est d’éviter que des lacunes techniques ne fassent obstacle à un partage d’informations intéressantes. « Même les amateurs possédant un smartphone peuvent participer et partager leur histoire et leur point de vue », déclare Li Jianguo, rédacteur en chef adjoint de BEIJING REVIEW. En souvenir du premier concours organisé l’année dernière, il affirme que les vidéos soumises démontraient pleinement l’enthousiasme de la jeunesse africaine pour la promotion de la communication entre la Chine et l’Afrique.

BEIJING REVIEW a révélé l’importance de la vidéo en tant que nouvelle forme de média et a évoqué sa propre évolution structurelle. Spécialisée dans l’édition de magazines au départ, elle exploite désormais diverses plateformes médias, mettant l’accent sur le format vidéo.

L’organe de presse a produit de nombreux reportages vidéo, dont CHINAFRIQUE 360, émission d’actualité sur la Chine et l’Afrique présentée par des animateurs africains. Ce programme permet à BEIJING REVIEW de communiquer de manière plus directe avec son public, car les images sont souvent plus parlantes que de simples textes.

Une cause significative

La cérémonie de remise des prix du premier concours, qui s’est tenue en décembre 2019, restera un événement mémorable pour de nombreux participants. À cette occasion, les échanges d’idées et les performances d’arts traditionnels africains et chinois ont permis de conclure le concours avec originalité.

La lauréate du premier prix, Passant Sayed, originaire d’Égypte, a illustré sa maîtrise du chinois en exécutant le guankou, art traditionnel chinois qui se caractérise par la prononciation rapide de longues phrases en chinois. Il s’agit d’un défi, même pour de nombreux Chinois non entraînés.

Passant Sayed est étudiante à l’Université normale de Beijing où elle apprend l’enseignement du chinois. Elle maîtrise si bien la langue qu’elle a remporté le 18e concours du Passerelle vers le chinois, concours de compétences en chinois pour étudiants étrangers, qui a eu lieu à Changsha, dans la province du Hunan (centre), en 2019.

Elle souhaite enseigner le chinois en Égypte. Elle a expliqué que la langue chinoise y était très tendance, surtout depuis la visite du Président chinois Xi Jinping en Égypte en 2016. Par la suite, de nombreuses entreprises chinoises se sont établies dans le pays et l’apprentissage du chinois y est devenu très populaire.

Autre lauréat du concours de l’année dernière, Ngoma Mfoutou Dona Malvina, originaire de République du Congo. Il étudie le chinois à l’Université des langues étrangères de Dalian, dans la province du Liaoning (nord-est). D’après lui, de nombreux étudiants de son pays souhaiteraient apprendre le chinois, mais il n’y a pas assez de professeurs pour enseigner cette langue. Son ambition est donc la même que celle de Passant Sayed.

Tout en apprenant la langue et la culture chinoises, il fait également la promotion de la culture africaine en Chine. Il a apporté sa percussion traditionnelle à la cérémonie de remise des prix et a fait une démonstration de ses talents avec un ami. Leur performance joyeuse et rythmée n’a pas tardé à faire danser les lauréats et une partie du public.

Le concours de cette année sera une nouvelle occasion pour les Chinois et les Africains d’échanger leurs points de vue. « Nous sommes convaincus que le concours mettra en lumière de nombreuses histoires extraordinaires sur l’amitié entre la Chine et l’Afrique », affirme Li Yafang, présidente de BEIJING REVIEW, dans son discours lors de la cérémonie.

* Pour vos commentaires : hufan@chinafrica.cn