Le filigrane et l'incrustation

(Photo : Xinhua)

Le filigrane et l’incrustation sont des techniques d’orfèvrerie qui utilisent l'or et l'argent pour créer bijoux et ornements. De minces fils d’or et d’argent torsadés, soudés entre eux ou sur une plaque de métal, laissent en filigrane des espaces vides produisant un effet de broderie ou sont incrustés dans les créations. Cet artisanat traditionnel palatial a été inscrit au patrimoine culturel immatériel national en 2008.

Le tissage kesi

(Photo : Xinhua)

Le tissage kesi est très prisé pour la fabrication de tapisseries en soie élaborées avec des motifs aux coupes complexes ressemblant à des œuvres d'art sculptées. Cet artisanat vient lui aussi de Suzhou et est inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel national depuis 2006. On utilise pour cette forme de tissage un appareillage ancien en bois, des navettes et des plectres en bambou pour tisser des fils de soie multicolores afin d’en faire un matériau raffiné et délicat.

La sériciculture et l’artisanat de la soie

La sériciculture et l'artisanat de la soie en Chine ont été développés dans les provinces du Zhejiang et du Jiangsu près de Shanghai et à Chengdu dans la province du Sichuan.

La fabrication de la soie joue traditionnellement un rôle important dans les régions rurales, où les femmes plantent des mûriers, élèvent des vers à soie, déroulent les cocons, fabriquent du fil et font du tissage.

La sériciculture et l'artisanat de la soie en Chine ont été inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO en 2009. C’est un élément indispensable dans la conception du hanfu.

Le tissage traditionnel du coton

Depuis que le coton indien est arrivé en Chine au VIIe siècle, la filature du coton a remplacé la fibre libérienne, une fibre végétale ligneuse. La technique traditionnelle de tissage du coton, inscrite au patrimoine culturel immatériel national en 2008, se retrouve évidemment dans le hanfu.