Le hanfu, tenue traditionnelle de style han, fait son grand retour. A la manière des jeunes japonaises en kimono partout au Japon, les jeunes chinoises revêtent le hanfu en toute occasion, dans le métro, les centres commerciaux ou les sites touristiques.

En 2018, la Ligue de la jeunesse communiste a fait du 3e jour du 3e mois lunaire – une journée en l’honneur de l’Empereur Jaune, l’ancêtre mythique des Chinois – la Journée des vêtements. Les jeunes ont immédiatement saisi l’occasion de renouer avec ces traditions vestimentaires d’antan et le hanfu fait désormais partie du paysage.

Le hanfu était porté avant la dynastie des Qing (1644-1911), une dynastie mandchoue et a influencé le kimono japonais, le hanbok coréen, voire même des tenues en Mongolie, au Vietnam et au Bhoutan.

Il combine des méthodes artisanales et des matériaux qui appartiennent au patrimoine culturel immatériel de la Chine.

La broderie Su

La broderie Su (suxiu), originaire des environs de Suzhou, dans la province du Jiangsu, a une histoire deux fois millénaire et est inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel national depuis 2006. Exigeant un grand savoir-faire, elle se distingue par ses motifs, ses couleurs et la diversité de ses points de broderie.

(Photo : Xinhua)

La nature et l’environnement sont ses thèmes de prédilection avec des compositions florales et animalières notamment. On les trouve sur les éventails, les poches et les tenues.