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Ambassadeur culturel |
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Bridget Hwasheni · 2018-09-20 · Source: Beijing Information | |
Mots-clés: la Ceinture et la Route; Herbert Mushangwe; Zimbabwe; culture |
Une vision élargie
Pour motiver ses étudiants, M. Mushangwe décrit sa vision de la langue chinoise au Zimbabwe, où chaque école progressive du pays forme des entrepreneurs, des ingénieurs, des législateurs et des experts dans d’autres domaines capables de parler mandarin.
Cette vision est alimentée par l’initiative « la Ceinture et la Route ». D’un point de vue linguistique, Herbert Mushangwe pense que l’initiative a effectivement un rôle à jouer : « L’apprentissage de la langue permet de faire tomber les barrières de la communication. La langue constitue un pont nécessaire, qui permet aux partenaires d’avoir une meilleure compréhension mutuelle. »
Selon lui, même si chaque langue a sa propre pertinence, la langue chinoise apparaît comme une bonne option d’apprentissage pour le développement du Zimbabwe et de l’Afrique dans son ensemble, du fait des nombreuses opportunités qu’offre le marché chinois et ses plus de 1,3 milliard d’habitants.
« La culture chinoise modèle le comportement du peuple chinois et la façon dont celui-ci fait des affaires. Il est donc nécessaire d’avoir une forte compréhension de la langue chinoise », explique-t-il
Un grand rôle à jouer
Les fournisseurs de services en langue chinoise en Afrique, comme M. Mushangwe, n’ont peut-être pas encore de rôle collectif unifié à jouer, en-dehors de celui d’abaisser les barrières linguistiques interpersonnelles. Cependant, le linguiste prévoit pour ses pairs un rôle d’importance inéluctable dans la promotion des relations sino-zimbabwéennes : « Nous faisons désormais partie de l’Institut Confucius et proposons une plateforme pour promouvoir les relations sino-zimbabwéennes par le biais de la formation d’experts linguistiques, ainsi que l’organisation de conférences et d’ateliers liés aux relations sino-zimbabwéennes. »
Cette année, M. Mushangwe a participé en tant que membre du jury à la 17e édition du Concours « Passerelle vers le chinois ». Cette compétition linguistique est le premier concours du chinois langue étrangère et Herbert Mushangwe espère qu’il y aura plus d’évènement de ce genre à l’avenir.
Il souligne que des projets similaires sur la capacité linguistique devraient être initiés dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », de façon à cultiver plus de talents dans les langues moins fréquentes et de promouvoir l’utilisation de la langue chinoise dans les pays africains le long des nouvelles Routes de la soie.
« En tant que membre de l’Institut Confucius et expert linguistique, j’ai le devoir d’apporter une plateforme permettant de promouvoir les relations sino-zimbabwéennes par le biais de la formation d’experts linguistiques et l’organisation d’ateliers et de conférences liés aux relations sino-zimbabwéennes. J’encourage les gouvernements africains à développer l’apprentissage des langues étrangères en Afrique. De nombreux pays développés enseignent le mandarin principalement pour des objectifs commerciaux et je pense que l’Afrique ne devrait pas être laissée de côté », conclut-il.
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